François Allain (No Limit / Vintage Mecanic) : « En 30 ans, je n’ai jamais cassé de véhicule... »
Le mercredi 17 juin à 20h45, François Allain prendra les commandes de No Limit sur Automoto la chaîne. Le spécialiste automobile évoque également la saison 6 de Vintage Mecanic sur RMC Découverte.
Benoît Mandin : À travers No Limit, lancé ce mercredi 17 juin à 20h45, vous signez votre arrivée sur Automoto la chaîne. Comment celle-ci s’est-elle effectuée ?
François Allain : J’y ai déjà officié à l’époque où elle s’appelait AB Moteurs. Cela m’amuse de revenir travailler sur cette chaîne, constituée de passionnés. C’est bien, car il y a peu d’émissions auto et moto aujourd’hui en France. Sur Automoto La chaîne , il y a tout de ce qu’il faut pour les fans de voiture.
Par quoi avez-vous été séduit dans le projet No Limit ?
On voulait faire un magazine décalé sur un sujet peu abordé : les véhicules d’intervention. Bien qu’il y ait des reportages de temps en temps dans Turbo et Auto moto (émissions diffusées le week-end sur M6 et TF1, ndlr), il n’y a jamais eu de programmes entièrement consacrés aux véhicules de police, gendarmerie, pompier et armée. Certains sont devenus mythiques comme la Jeep et les voitures de police américaine. On ne s’interdit pas en saison 2 de traiter les chars.
« Sur Automoto La chaîne , il y a tout de ce qu’il faut pour les fans de voiture »
Comment avez-vous imaginé No Limit ?
L’idée est que les téléspectateurs puissent se mettre à ma place. J’apporte une touche décontractée et humoristique. L’émission est constituée d’Histoire, d’un test grandeur nature de la voiture et d’un comparatif avec sa rivale de l’époque. En vingt-six minutes, on mêle théorie et pratique. Cela offre un panorama relativement vaste, le tout avec des astuces et anecdotes.
Comment avez-vous abordé le test de ces véhicules mythiques dans des conditions dites extrêmes ?
Vu que ce sont des véhicules d’intervention, il fallait qu’on puisse les tester dans des situations extrêmes sur des terrains escarpés et accidentés. Le but étant de pouvoir déterminer s’ils étaient capables de franchir tous les types de sols. Les téléspectateurs vont apprendre comment on peut manier un véhicule dans des conditions d’urgence. J’ai conscience d’avoir entre les mains des véhicules représentant beaucoup d’heures de travail et d’amour pour leurs propriétaires. Je suis partagé, car il faut que les teste dans des situations brutales, et je dois aussi les rendre en bon état. Il ne faut pas être trop violent tout en testant l’engin. En 30 ans d’expérience, je n’ai jamais cassé de véhicule...
« Je suis assez fan des engins un peu décalés »
Parallèlement, vous êtes à l’affiche de Vintage Mecanic sur RMC Découverte. La saison 5, diffusée entre février et avril, a battu des records d’audiences. Comment l’analysez-vous ?
Cette émission a un vrai succès. J’étais heureux qu’elle puisse être diffusée sur RMC Découverte, car cette chaîne cultive le documentaire, l’historique et le transport. Le plus difficile a été d’installer un magazine pouvant répondre aux attentes des passionnés et séduire le grand public. L’alchimie a pris. La saison 5 a eu l’avantage d’être diffusée avant et pendant le confinement. Avant celui-ci, on a eu un pic à 700.000 téléspectateurs, et pendant, on a atteint les 750.000. L’émission a réussi à attirer et fidéliser un nouveau public pendant le confinement.
Quid d’une saison 6 ?
La saison 6 a été commandée par RMC Découverte. Le tournage a dû être repoussé en raison du Coronavirus. Initialement prévu en avril, il débutera d’ici au mois de juillet. Vu qu’on fait un véhicule par émission, les téléspectateurs peuvent s’attendre à des nouveautés. Je suis assez fan des engins un peu décalés. Il faut des véhicules populaires, qui font rêver et des exotiques. Cela peut-être un tracteur, une locomotive, un vieux-bus, un char...