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Frantz (France 2) : Anna (Paula Beer) et Frantz (Anton Von Lucke) ont-ils vraiment existé ?

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 24/11/2019 à 18:18

Le drame de François Ozon, Frantz, est à découvrir pour la première fois en clair à partir de 21h05 ce dimanche 24 novembre sur France 2. En noir et blanc, il met en scène la romance entre deux personnages incarnés par Pierre Niney et Paula Beer.

Il se déroule au lendemain de la Première Guerre mondiale. Anna, endeuillée par la mort de Frantz, son fiancé mort au combat il y a un an, fleurit sa tombe tous les jours. Elle vit chez les parents du jeune homme dans une petite bourgade allemande et traîne sa peine. Un jour comme un autre, elle croise la route d’un jeune Français, Adrien, venu se recueillir sur la tombe d’un ami allemand et qui connaissait Frantz. Cette rencontre va pimenter et bouleverser le quotidien des deux êtres qui se remémorent la mémoire de Frantz.

Paula Beer, âgée de 21 ans au moment du tournage, a été remarquée en France cette année puisqu’elle a constitué le seul rôle féminin du Chant du Loup, apprécié par plus de 1.5 million de Français dans les salles en début d’année. Pierre Niney, lui, connaissait une année faste en 2016 avec deux autres rôles principaux, dans Five et L’Odyssée.

Peu d’enthousiasme en Allemagne, bien plus en France

Les personnages dépeints dans ce drame ne sont pas réels mais s’inspirent de l’oeuvre L’homme que j’ai tué - ou Broken Lullaby - dans laquelle, Paul, un jeune soldat rongé par le remord d’avoir tué un jeune Allemand, décide de partir à la recherche de la famille du défunt pour permettre aux parents de combler le manque de leur fils. Dans ce long-métrage daté de 1932, le point de vue exposé est donc celui d’Adrien dans Frantz, et non celui de la veuve, privilégié par le cinéaste de 8 femmes.

Le film franco-allemand a cumulé plus de 770 000 entrées dans les deux pays, dont 610 000 pour l’Hexagone. En deuxième partie de soirée, France 2 mise sur un nouvel inédit, Les innocentes, se déroulant ce coup-ci au terme de la Seconde Guerre mondiale.