Toutelatele

Grégoire (A la roots) :« La sympathie et la sincérité des gens nous ont permis d’avancer dans l’aventure »

Antoine Delplanque
Publié le 31/01/2016 à 18:27

Pour le troisième numéro d’« A la roots » ce 31 janvier sur RTL9, le chanteur Grégoire a décidé de partir à l’aventure aux côtés de Stéphane Basset. Dans un entretien accordé à Toutelatele, l’artiste se confie sur cette expérience unique.

Antoine Delplanque : Pourquoi avoir accepté de participer à A la Roots ?

Grégoire : J’aime beaucoup ce genre d’émissions. Partir à l’aventure avec le principe de faire de la musique m’amusait. Puis, j’ai rencontré Stéphane Basset et je me suis senti à l’aise pour participer au programme.

Avez-vous regardé les deux autres épisodes avec Louis Bertignac et Natasha St-Pier ?

Pas du tout, j’étais à l’étranger lors des deux diffusions.

Comment s’est déroulé votre séjour avec Stéphane Basset ?

On s’était rencontré avant, car il ne veut pas partir avec des gens avec qui il sent que ça ne marcherait pas. Il avait également choisi les deux cadreurs avec nous, et le tout à créer une bonne osmose.

Vous êtes plutôt quelqu’un de réservé, n’est-ce pas trop difficile d’aller au-delà de sa timidité dans ce type d’aventure ?

Non ce n’était pas ce qu’il y avait de plus dur. Au début, j’étais introverti, mais je me suis rapidement détendu.

En tant que personnalité, comment avez-vous ressenti le fait d’être de nouveau anonyme ?

J’ai adoré, et puis, je ne provoque pas l’hystérie dans la rue non plus (rires). J’ai une notoriété plutôt facile à vivre et c’est très agréable. Après, là-bas, c’était le but du jeu et ça fait du bien.

« J’ai une notoriété plutôt facile à vivre et c’est très agréable »

Qu’est-ce qui est le plus fatigant dans une telle aventure ?

Le fait de sortir de son confort quotidien. Mais j’adore voyager et ça m’arrive souvent de faire des Road-Trip en famille, sauf que je pars habituellement avec un certain budget (rires).

Il y a un grand nombre de moments émouvants, comme avec la propriétaire du « Bagdad Café », cela semble être une aventure humaine incroyable...

C’était vraiment cela... L’argent est un prétexte, car c’est la sympathie et la sincérité des gens qui nous ont permis d’avancer dans l’aventure. J’avais envie de connaitre l’histoire des personnes que je rencontrais. Avec la propriétaire du « Bagdad Café », elle comprend la chanson sans connaitre les paroles. Cela donne naissance à un vrai moment fort.

Avez-vous envie de repartir à la conquête des États-Unis ?

Totalement, et honnêtement, je me demande quel artiste n’a pas envie de partir tenter sa chance aux États-Unis. Mais, si j’avais à refaire l’émission, je me mouillerais encore plus et partirais dans un pays où je ne connais pas la langue, comme le Japon ou la Chine. J’aimerais me retrouver dans la campagne japonaise... Mais, pour une première, je voulais me retrouver dans un lieu que je connaissais un peu.

Conseilleriez-vous le programme aux autres artistes ?

Oui, à tout le monde, car c’est dingue de voir ce que la musique crée comme lien. Ce langage commun à tous me fascine. Quel que soit le parcours, je le conseille.