Grégoire Bonnet et Amélie Etasse (Scènes de ménages) : « Philippe va être complètement perdu en arrivant dans la famille de Camille ! »
Cela va faire huit ans maintenant que la série Scènes de ménages fait les beaux jours de M6. Diffusé du lundi au samedi à 20h25, le programme a, une nouvelle fois, l’honneur du prime time ce mardi 11 avril. Ainsi à 21 heures, pour les 30 ans de la chaîne, les cinq couples vont sortir de chez eux et vivrent des moments insolites, entourés de nombreux guest. Par exemple, Philippe (Grégoire Bonnet) et Camille (Amélie Etasse) vont partir dans la famille foraine de la jeune femme, pour ses 30 ans. À l’occasion de ce prime, les deux interprètes se sont confiés à Toutelatele.
Alexandre Desgué : Vous êtes le dernier couple à être entré dans la série (en 2015) , comment l’avez-vous intégrée ?
Grégoire Bonnet : J’ai passé le casting, il y a quatre ou cinq ans. Et pour tout avouer, j’avais même oublié que je l’avais passé. Puis ils m’ont rappelé et je suis venu sur le plateau. Je me suis retrouvé face à quatre jeunes filles, dont Amélie Etasse.
Amélie Etasse : Je suis arrivée assez tard sur le casting. Déjà, la production a mis très longtemps à choisir le profil du couple . Voulait-il un couple avec une différence d’âge ? Ou des petits jeunes ? Lors du casting, on était quatre, et ça s’est enchaîné très vite. Un premier tour, puis un second le lendemain. Nous étions dans des conditions de casting très flippantes, il faut bien l’admettre. Mais au moins, nous savions à quelle sauce on allait être mangé, et l’équipe nous a réservé un accueil très agréable. Ce qui est chouette, c’est qu’il n’a pas fallu attendre longtemps avant d’avoir la réponse...
Grégoire Bonnet : Généralement, pour une série, ça peut être très long.
Avez-vous tout de suite apprécié le profil de vos personnages ?
Amélie Etasse : Au début, nos rôles tenaient sur trois lignes, les caractéristiques se sont précisées au fur et à mesure.
Grégoire Bonnet : Tous les ans, on cherche les points que l’on va développer avec la production.Les personnages sont travaillés progressivement avec les auteurs, les producteurs, avec Amélie. C’est comme créer un puzzle
« Tous les ans, on cherche les points que l’on va développer avec la production »
Amélie Etasse : Par exemple, à un moment, je trouvais que Camille faisait trop ’« cruche » et servait beaucoup Philippe. J’ai tapé gentiment du poing sur la table, et la production qui n’avait pas cette impression, a été à l’écoute et m’a remercié d’avoir tiré la sonnette d’alarme. Ils sont très à l’écoute.
Dans ce prime, vos personnages décident d’aller dans la famille de Camille qui s’avère être des forains dans un parc d’attractions. Comment avez-vous trouvé cette idée ?
Amélie Etasse : C’est en ça que je trouve cet épisode intéressant. Les téléspectateurs vont enfin découvrir la famille de Camille. On rentre enfin dans sa famille, donc en quelque sorte, on cible mieux le personnage. J’ai été très heureuse quand j’ai vu qui incarnaient mes parents. ( interprétés par Patrick Bouchitey et Nicole Calfan). A présent, je les imagine physiquement, je sais qu’ils y sont quand je lis le scénario. Ça fait une sacrée différence !
« J’ai été très heureuse quand j’ai vu qui incarnaient mes parents . »
Connaissiez-vous Nicole Calfan avant de jouer avec elle dans la série ?
Amélie Etasse : Avec Nicole, on a le même agent, alors ça faisait un bout de temps qu’on voulait bosser ensemble ! Donc ça fait des parents formidables à Camille dans la série ! Et le fait qu’on explore ce côté-là du personnage donne un air très attachant à Philippe qui est complètement perdu dans la famille foraine. Il est comme un petit enfant effrayé (rires).
Grégoire Bonnet, on vous a vu dans beaucoup de films ou téléfilms ces dernières années. Comment expliquez-vous ce succès ?
Grégoire Bonnet : C’est vrai qu’en ce moment, ça va plutôt bien, j’ai de la chance. Et ce sont des rôles qui couvrent un large spectre, bien que j’ai joué beaucoup de docteurs et de pharmaciens. Dans Le petit locataire, j’incarnais un gynécologue. Mais ce succès est provisoire, ce sont les fondamentaux du métier d’acteur : il faut de la patience, et accepter les coups durs. Un acteur qui bosse tout le temps, c’est très rare.
Amélie Etasse : Il y a une phrase qui est très vraie : « J’ai mis dix ans à être connu du jour au lendemain ». Parfois, les gens ont l’impression de découvrir quelqu’un, alors que ça fait dix-quinze ans qu’il bosse !