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Jean-Pascal Lacoste (Un dîner presque parfait) : « Je suis en pourparlers avec le groupe M6 pour différents programmes, on est dans un climat de confiance »

Léopold Audebert
Publié le 11/04/2016 à 16:58 Mis à jour le 11/04/2016 à 17:37

A l’occasion de sa participation à la semaine spéciale « pays basque » d’Un dîner presque parfait, à partir du lundi 11 avril à 17h50 sur W9, Jean-Pascal Lacoste, révélé lors de la première saison de la Star Academy, est revenu pour Toutelatele sur son expérience au sein de la compétition culinaire. Il s’est également confié sur son passé télévisuel et ses futurs projets.

Léopold Audebert : Pourquoi avoir accepté de participer à Un dîner presque parfait ?

Jean-Pascal Lacoste : W9 faisait une nouvelle formule avec une personnalité et des invités pour ce programme. Étant déjà en relation avec M6 depuis quelque temps, ils m’ont d’abord demandé si je cuisinais ; ce qui tombait bien puisque je cuisine tout le temps chez moi ! Je me suis dit « pourquoi pas », ça peut être rigolo ! Mais à condition que ça ne se passe pas chez moi, que je choisisse le lieu. Jouant beaucoup au golf, je me suis dit que ça donnerait une nouvelle couleur au programme.

La thématique « Pays basque » était donc aussi votre idée ?

Absolument ! Parce qu’ici, on est des bons vivants, on aime les bons produits et on aime bien manger. En général, on cuisine tous, parce qu’on a tous une plancha à la maison, et que c’est facile de l’utiliser. C’était un challenge, certes, mais l’idée était plus de trouver un moment sympa à partager !

Qu’avez-vous entrepris concrètement pour mettre en valeur le Pays basque durant la compétition ?

Au niveau de la décoration, j’ai essayé de rappeler l’esprit du golf. J’ai aussi mis des nappages du Pays basque. Par rapport aux produits que j’ai cuisinés, j’ai tenté de montrer exactement la manière dont nous allons les chercher et dont nous les préparons. C’est-à-dire qu’on essaye d’aller à la criée pour le poisson, ou directement au pêcheur. Chose que j’ai faite ! Tout cela en adéquation avec d’autres ingrédients qui me correspondent ici ; que ce soit le piment d’Espelette, les chipirons ou encore le merlu ! J’ai donc eu envie de les mettre en avant, directement à travers les producteurs, les pêcheurs et ceux qui réalisent les nappages et l’art de la table.

Êtes-vous un téléspectateur fidèle d’Un diner presque parfait ?

Je la regarde souvent, parce que ma fille adore ! Donc quand elle a fait ses devoirs, on bascule là-dessus et je regarde avec elle. Je trouve ça sympa, parce que c’est un partage, on se découvre les uns les autres. L’avantage, sur cette « nouvelle formule » avec une personnalité et des invités, c’est qu’on peut réaliser qu’on « fait comme tout le monde ». C’est ce qui me plaisait aussi !

Quelles ont été les réactions de vos concurrents lorsqu’ils ont appris votre participation ?

Au départ, ils se sont dit « C’est toi qui va gagner, parce que ceci, parce que cela ! », même si ce sont des « à priori » qui n’ont rien à voir. Mais je leur ai dit « Regardez, je cuisine comme vous, je fais des trucs comme vous, je viens chez vous, là vous venez au golf où je suis tout le temps ! ». On se fait toujours une montagne avec la télé, où, dès qu’on a un peu de notoriété, on est tous pareils ! Donc j’ai trouvé ça sympa de partager et d’être sur le même piédestal. Et ça c’est très bien passé ! En plus, ce sont des gens de la région, donc c’était vraiment agréable de découvrir des personnes que je ne connaissais pas particulièrement.

« C’était un challenge, certes, mais l’idée était plus de trouver un moment sympa à partager ! »

Votre « statut » n’a donc eu aucune influence sur les notes attribuées par vos convives ?

Je n’ai aucun « statut » ! (rires) Au Pays basque, on se connait tous, c’est une grande famille. On a tous le même « statut » ici ! On est tous soudés ! (rires) C’est ce qui fait notre beauté, c’est très important pour nous de garder le pays, la famille. C’est ce qui fait les valeurs de notre région.

Cette notion de partage était-elle finalement au cœur de votre démarche ?

C’est ça ! Parce que l’art de la table, chez nous, c’est très important. Et puis, c’est le moyen de discuter, de rigoler ! Ce sont des choses simples, certes, mais ce sont des choses de la vie. Et puis, aujourd’hui, tout le monde ne peut pas avoir cinq ou six personnes autour d’un repas ; la vie a un prix et ce n’est pas facile pour toute le monde. Donc c’était une chance qu’on puisse le faire, avec des bons produits. C’était vraiment super agréable ! Après... il a fallu quinze jours pour digérer, parce que le ventre n’en pouvait plus ! Tous les soirs, c’était violent ! (rires)

Depuis son arrivée sur W9, l’émission est souvent considérée comme plus « trash », plus proche de l’esprit « télé-réalité » ; l’avez-vous ressenti en tant que participant ?

Personnellement, non. Après, il y en a qui ont « les boules » de perdre, c’est toujours pareil ! Mais ça fait partie du jeu, c’est une compétition, les gens sont là pour gagner. En tout cas, de ce qu’on a tourné, c’est plus une bonne partie de rigolade avec de chouettes rencontres ! Un moment de partage, une chouette émission : c’était vraiment sympa !

Êtes-vous restés en contact avec vos concurrents ?

J’en ai revu ! J’ai reparlé à Bernard, et Johanne à travers deux-trois mails. On n’a pas eu trop le temps de se croiser, mais on a gardé le contact. Ce sont des gens d’ici, donc on aura forcément l’occasion de se recroiser, sur la saison par exemple. On fait des rencontres supplémentaires, c’est intéressant.

Contrairement à eux, avez-vous été rémunéré pour votre participation ?

Non. Je suis en pourparlers avec le groupe M6 pour différents programmes, on est dans un climat de confiance. On avance doucement, mais sûrement. J’essaye de retrouver la confiance que j’ai perdue à la télé il y a quelque temps. C’est chouette de rencontrer de nouvelles personnes et d’avancer sur de nouveaux projets !

En quelques mots, que diriez-vous à un téléspectateur pour le persuader de regarder la semaine de compétition à partir du 11 avril ?

Mets-toi sur ton canapé, mets-toi une petite couverture sur les pieds, prends quelque chose à grignoter, mets W9 à 17h50 : tu vas te régaler ! (rires)

Et pour l’inciter à visiter le Pays basque ?

Je lui dis juste « Viens ! », c’est magnifique ! (rires)

« Si la télé m’ouvre les portes pour ce que je suis, ça sera avec grand plaisir que je reviendrai, mais, personnellement, je ne me changerai pas pour refaire de la télé, comme la télé le voudrait »

On se souvient de votre carrière dans la musique (L’Agitateur, Jean-Pascal qui es-tu ?, Plein Sud), l’animation (Tous ensemble avec JP, Incroyable mais vrai) ou encore la fiction (Section de recherches, Camping paradis) ; vous reverra-t-on prochainement dans un de ces domaines ?

Je ne sais pas, on va voir. J’avance doucement. J’ai eu quelques petites choses à corriger au niveau de ma vie personnelle, donc j’ai pris le temps de lever le pied un peu plus d’un an. C’est vrai que je suis en discussion avec le groupe M6, notamment avec W9 sur divers programmes. J’ai été un petit peu déçu, non pas de la chaîne, mais de deux-trois personnes avec qui je travaillais par rapport à TF1. Il faut donc que je rétablisse « un climat de confiance », que ce soit dans le futur avec TF1 ou avec M6.

Avez-vous d’autres projets personnels ?

Je vais monter, je pense, deux-trois petit trucs chez moi au Pays basque, parce que j’ai la garde de mes enfants donc je suis un petit peu plus amené à rester chez moi. Mais rien n’empêche de faire de la télé en même temps. Sur des projets plus réfléchis, je prends mon temps, et si la télé « m’ouvre les portes » pour ce que je suis, ça sera avec grand plaisir que je reviendrai. Mais, personnellement, je ne me changerai pas pour refaire de la télé, comme la télé le voudrait.

Dans le passé, avez-vous eu l’impression d’être formaté ?

Non, absolument pas, mais souvent à la télé il faut « être pour faire ». Personnellement, j’ai toujours été moi, et j’ai fait ce que je pensais bon. C’est sûrement ce qui passait bien, parce que le public était « satisfait ». Après, c’est vrai qu’on te dit « Il faudrait faire ci, il faudrait faire ça ! » : moi, je n’ai pas envie de jouer un autre personnage face au public. Je suis comme je suis : on m’apprécie, tant mieux, on ne m’apprécie pas, tant pis. Je reste moi-même, et je pense que c’est ce qu’il y a de plus important. Si un programme, ou une chaîne me dit « Tiens ! Ça, ça peut correspondre à ta personnalité, on te fait confiance, allons-y ! » ; j’irai avec grand plaisir ! C’est important d’être vrai : si on remonte à l’époque de la Star Academy, j’étais moi-même ! Je ne veux pas le changer.