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Laetizia (Nouvelle Star 1)

Alexandre Raveleau
Publié le 16/08/2004 à 00:29 Mis à jour le 04/05/2011 à 16:45

Un an après l’aventure A la recherche de la Nouvelle Star de M6, Laetizia est revenue auprès du grand public. Dans les bacs, elle est aujourd’hui en concurrence avec Star Academy, Popstars, Danièle Gilbert, Massimo Gargia et bien d’autres candidats du genre... Depuis sa Corse natale, la belle prépare actuellement sa rentrée et surtout la sortie de son album, prévu avant la fin de l’année. Marraine de Corsica Sida, interprète du titre « Je viens du pays de l’enfance » pour l’UNICEF, Laetizia est une jeune femme de cœur. Et il ne bat visiblement pas pour la télé réalité...

Alexandre Raveleau : Avec votre titre Cent fois, vous êtes rentrée directement à la 33e place du top single. Selon vous, c’est grâce à la chanson, à votre nom ou à La Nouvelle Star ?

Laetizia : Honnêtement, je n’en ai aucune idée. J’ai en tout cas beaucoup travaillé. Peut-être est-ce parce que j’ai toujours été sincère et nature avec le public... De toute façon, c’est une surprise complète puisque ça faisait un an qu’on ne parlait plus du tout de moi, depuis À la recherche de la Nouvelle Star justement.

Alexandre Raveleau : C’est dur pour vous d’être toujours considérée comme une candidate de télé réalité musicale ?

Laetizia : En me voyant, en lisant Laetizia sur le single, la majorité des gens pensent encore à La Nouvelle Star. Mais je ne crache pas dans la soupe. C’est grâce à eux quand même si je sors des disques.

Alexandre Raveleau : Quel a été votre parcours avant A la recherche de la Nouvelle Star ?

Laetizia : J’ai commencé le piano à 5 ans et je chante depuis toujours. D’ailleurs, même après l’émission de M6, j’ai continué à prendre des cours de chant. A raison de 4 heures par jour, à cause de ma justesse... Il ne faut pas avoir peur de dire que nous ne sommes pas parfaits. J’ai toujours besoin de travailler ma voix.

Alexandre Raveleau : Vous avez également participé au casting de la comédie musicale Autant en emporte le vent, pour le rôle de Scarlett. Et le producteur n’était autre de Dove Attia, votre futur jury...

Laetizia : Je ne l’avais pour autant jamais rencontré. Lors du casting pour Scarlett, nous n’avions aucun contact avec Dove Attia. Pour cette audition, j’avais réussi à atteindre la « finale ». Je regrette juste que personne ne nous ait dit que Laura Presgurvic était pressentie... Mais évidemment, si j’avais un père qui composait, je trouverais bien normal qu’il pense à moi pour interpréter ses chansons ! Après cette mésaventure, je ne voulais plus faire d’audition. Et ma mère m’a inscrite pour M6.


Alexandre Raveleau : Comment se déroule La Nouvelle Star ? Côté téléspectateur, on aurait tendance à penser que ce n’est qu’une longue série d’auditions...

Laetizia : Et pourtant on y apprend beaucoup ! C’est vrai que contrairement à la Star Academy, il n’y a pas autant de professeurs - danse, sport, théâtre... -. En fait, nous n’avons qu’un seul coach vocal et c’est pour les primes. Le but du programme est simple : les chanteurs doivent se libérer naturellement. Et au public de choisir. Plus qu’une simple real tv, La Nouvelle Star c’est juste un grand télé crochet comme il en a toujours existé à la télévision.

Alexandre Raveleau : Vous auriez participé à la Star Academy ? Ou à Popstars ?

Laetizia : Je suis vraiment trop pudique pour ça... Même si on a tous la même ambition, la même passion, je n’envisage pas du tout qu’on puisse m’observer en petite culotte. Pour Popstars, j’avoue ma préférence pour le solo. Mais je ne suis pas du tout critique envers tous les candidats des autres émissions.

Alexandre Raveleau : Et que diriez-vous à un jeune artiste qui vous considère d’opportuniste ou d’arriviste ?

Laetizia : Il faut savoir qu’aujourd’hui le marché du disque est difficile. Les maisons de disque ne signent pas beaucoup de contrats. La Nouvelle Star ou Star Academy ça permet de gagner quelques précieuses années. Maintenant, tout le monde pense ce qu’il veut... Je peux quand même témoigner que l’aventure est formidable. Rien de mauvais, pas de monde de la télé pourri : les préjugés ne sont pas fondés.

Alexandre Raveleau : Vous appartenez à la « famille » de la télé réalité. Vous partagez tous les points de vue des autres protagonistes du genre ? Les sorties de single en pagaille ?

Laetizia : Ca m’énerve ! Il y a des gens - dont je ne citerai pas les noms - qui, parce qu’ils ont montré une fesse et bien d’autres trucs, sortent un single. Quand quelqu’un se lève le matin et se dit « tiens, je vais chanter » juste pour gagner de l’argent et passer à la télé, ça me dégoûte ! C’est vraiment prendre les gens pour des cons ! L’Ile de la tentation, par exemple, c’est du n’importe quoi. Loft Story ou Les colocataires, c’est nul ! Et en plus ça donne de bien tristes images aux plus jeunes...