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Laury Thilleman (Riding Zone) : « Je suis toujours à la recherche de nouvelles sensations »

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Rédacteur - Expert TV & Séries
Publié le 28/04/2013 à 19:50 Mis à jour le 03/05/2013 à 08:52

À tout juste 21 ans, Laury Thilleman, miss France 2011, multiplie les expériences sensationnelles, preuve en est de sa fougue, sa finale en début d’année du concours Splash sur TF1. Pour la 200e de Riding Zone, ce 28 avril à 20h45 sur France Ô, elle a même accepté de participer au défi du ski freestyle sur Airbag afin d’esbroufer les téléspectateurs. Entre deux bouffées d’oxygène, la risque-tout, chroniqueuse chez Eurosport, revient sur ce moment d’émotion.

Clément Gauthier : Pourquoi avez-vous accepté de faire ce défi pour la 200e de Riding Zone ?

Laury Thilleman : Je suis une amatrice de glisse. Étant casse-cou et n’ayant pas la tête bien vissée, je suis tout de suite partante dès qu’on me propose une activité un peu extrême. C’est un stimulant qui me permet de foncer immédiatement.

Avez-vous pu choisir votre propre défi ?

On m’a proposé plusieurs défis, mais je n’ai même pas eu à choisir. J’étais de toute façon dans le coin pour d’autres obligations avec Eurosport et je n’avais donc pas de très grandes disponibilités. On a essayé de s’activer et de trouver quelque chose qui était faisable sans que ça soit non plus trop dangereux. Il était bon que je revienne en un seul morceau...

Aviez-vous une quelconque appréhension ?

On a toujours une appréhension, mais c’est ce qui fait le charme des sports extrêmes. Quand il n’y en a pas, on n’est pas stimulé. Toute montée d’adrénaline est bonne à prendre. Pour ma part, j’adore ces sensations. J’ai d’ailleurs ressenti une folle poussée d’adrénaline dès mon premier saut.

Avez-vous pu compter sur un entrainement spécifique au préalable ?

Pas du tout. J’ai seulement eu trois essais pour réussir l’épreuve et en trois sauts j’ai réussi un grab [figure consistant à attraper un bout de ski avec la main, ndlr.]. J’ai donc réussi mon pari.

Êtes-vous une adepte des sensations fortes ?

Oui, c’est inné, ça doit être en moi parce que je suis toujours à la recherche de nouvelles sensations, de nouvelles expériences et plus il y a du risque, plus ça m’intéresse.

Que retenez-vous de votre expérience à Splash sur TF1 ?

Mon saut de 10 mètres, car pour une fille, ce n’est pas anodin. J’ai ressenti de la peur avant de me lancer, mais du bonheur après avoir réussi, car je n’avais qu’une tentative à mon compteur, le matin avant la finale. J’ai eu la chance du débutant et mon saut a été parfait, aligné avec de la verticalité. Je m’en souviendrais toute ma vie, j’ai même pleuré sans comprendre ce qui m’arrivait. Le soir, par contre, j’ai plutôt virevolté, et pédalé sans arriver droite dans l’eau.

« Plus il y a de risque, plus ça m’intéresse ! »

Votre expérience a-t-elle été accompagnée par de belles rencontres ?

Humainement, j’ai rencontré des gens au top, que ça soit au niveau des entraineurs, des plongeurs de l’extrême ou des personnalités qui ont participé à cette belle émission. Je n’en retiens que du positif. Le seul point négatif a été les blessures. Je vais d’ailleurs passer une radio prochainement pour régler mes gênes persistantes à l’épaule.

Dans quel élément vous sentez-vous le plus à l’aise ?

Dans l’eau, beaucoup plus que dans les airs, car je ne maitrise pas encore très bien la chose. J’ai appris au fil du temps dans l’aventure Splash, car je n’avais pas du tout conscience de mon corps dans l’espace. Par contre, étant originaire d’une région bordée par la mer, j’apprécie beaucoup le monde aquatique dans lequel je me sens à mon aise.

Êtes-vous prête à tenter de nouveaux défis ?

Oui ! D’ailleurs, très bientôt, je vais me rendre sur Nice et faire un reportage avec Guillaume Nery, le champion du monde d’apnée. Cet entrainement va également me servir pour les prochaines sessions de surf. C’est un petit stage intensif en apnée qui m’intégrera dans mon élément favori, histoire de voir ce que je vaux en tant qu’apnéiste.

Sur quel événement sportif vous retrouvera-t-on prochainement ?

À partir du 26 mai jusqu’au 9 juin, je serais présente sur Eurosport pour une chronique quotidienne sur Roland Garros pendant toute la quinzaine. Mon but sera d’en savoir un peu plus sur les coulisses de ce grand tournoi sachant que tout le monde n’a pas la chance d’y participer. Par ailleurs, on me retrouvera cet été pour les mondiaux de natation à Barcelone et pour les prochaines étapes du Championnat du monde de surf en France.