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Le Brise-cœur : le jeu de la séduction de France 2

Alexandre Raveleau
Publié le 13/07/2004 à 00:16

Alors que les Iles de la tentation et autres Opérations Séduction figurent désormais comme les rendez-vous incontournables de l’ « amour » en été, France 2 a décidé cette saison de rentrer dans la course avec Le Brise-cœur.

Animé par Sandrine Quétier, ce nouveau divertissement, dans la mouvance du « Speed-Dating », sera diffusé chaque soir à 18 heures. Dès le Vélo club de Gérard Holtz remis au placard - le 26 juillet - le Brise-cœur occupera la case du pre-access, en attendant les Jeux Olympiques d’Athènes.

A mi-chemin entre Tournez Manège et Menteur, le jeu de Frédéric Joly diffusé sur TF6, le Brise-cœur est « une émission sur la rencontre, sur la séduction, un format nouveau créé par Réservoir Prod », a expliqué Claire Dabrowski, directrice de l’unité magazine de la chaîne. Enregistré en plateau, ce rendez-vous mettra donc en scène une personne célibataire, homme ou femme, à la recherche d’une rencontre... juste pour le plaisir. Trois candidats, âgés de 20 à 35 ans, lui seront présentés pendant l’émission : l’un d’eux étant le Brise-cœur, autrement dit le postulant non célibataire qui convoite un gain de 1 000 euros... Si le candidat du jour le choisit, adieu le week-end en amoureux au bout du monde.

Concept made in France, le Brise-cœur semble bien promis à une courte carrière. En effet, la chaîne indique que le jeu estival n’aurait pas sa place sur la grille de rentrée. D’ici les J.O. 2004, le Brise-cœur n’aura donc que quelques semaines pour faire ses preuves.

Pour Sandrine Quétier, c’est un retour aux 18 heures. Transfuge de M6, la jeune animatrice avait déjà co-animé à la rentrée Qu’est de qui se passe quand ? avec Gaël Leforestier sur le service public. Depuis, elle s’était distinguée en prime time aux côtés de Thierry Beccaro pour tester le Savoir vivre des téléspectateurs et, plus récemment, Le code de la route avec Patrice Laffont.

 En savoir + avec Sandrine Quétier

Alexandre Raveleau : Quelle est la mécanique du Brise-Cœur ?

Sandrine Quétier : Dans une première partie, avec quelques épreuves de vérité, le candidat essaiera d’éliminer le Brise-cœur. Ensuite, il y aura un peu de séduction, avec des faces à face... Et le public a aussi son rôle à jouer. Avec un petit boîtier, les spectateurs vont essayer de guider notre célibataire dans ses choix. Plus qu’un simple jeu, c’est vraiment un divertissement. En fait, un divertissement avec une mécanique de jeu...

A. R. : Si je vous compare à Evelyne Leclercq ?

S. Q. : Ah non ! Là, ils se voient ! Même si j’adorais Tournez Manège. Et notre plateau est un appartement, on est loin des buzzers et des paillettes. L’autre différence, c’est que je ne suis pas la marieuse mais plutôt la bonne copine, celle qui donne son opinion. C’est le côté un peu talk du concept. Et je ne sais pas moi-même qui est le Brise-cœur !

A. R. : Vous connaissez bien la case du pre-access. Quelle souvenirs gardez-vous de la mésaventure Qu’est ce qui se passe quand ?

S. Q. : Une ambiance d’enfer. Même dans la tourmente, en pleine tempête, on a toujours fait les sujets qu’on aimait. Il n’y a aucun mauvais souvenir. D’ailleurs, on se revoit tous.

A. R. : Ensuite, vous avez formé des duos avec Thierry Beccaro et Patrice Laffont, en prime time. Quel bilan faîtes-vous de votre année France 2 ?

S. Q. : Je ne suis ni Nikos Aliagas, ni Flavie Flament : on ne s’arrache pas Sandrine Quétier ! En quittant M6, j’ai choisi le risque. Et je trouve que mon année probatoire à France 2 a plutôt été satisfaisante. J’ai toujours travaillé, même si le téléspectateur ne le voyait pas. Le premier pilote du Brise-cœur a été réalisé avant Noël par exemple.

A. R. : Le Brise-cœur ne serait plus diffusée à la rentrée. Quelle est votre place sur la grille de la chaîne ? Vous retrouverez le cinéma comme sur M6 ?

S. Q. : Le Brise-cœur est un programme d’été c’est sûr avec de la bonne humeur et de la simplicité. Le téléspectateur a d’autres attentes à la rentrée. De mon côté, je peux juste dire que je serais à l’antenne sur France Télévisions. Et la direction sait bien ce dont j’ai envie. Maintenant, le cinéma, c’est une vraie passion...