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Le Président (Arte) : une histoire vraie pour Jean Gabin et Bernard Blier au cœur de la politique ?

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 31/08/2020 à 19:14

En politicien éloquent, Jean Gabin a livré l’une de ses plus mémorables prestations dans Le Président d’Henri Verneuil. Le film est à revoir sur Arte ce lundi 31 août 2020.

Jean Gabin et Bernard Blier sont réunis sur Arte ce lundi 31 août 2020 pour le thriller d’Henri Verneuil, Le Président, à suivre à partir de 20h50. Il retrace le parcours du très influent et médiatique Emile Beaufort, dont le retrait de la vie politique n’a pas consommé son impact sur la tournure des événements.

Une rivalité revoit le jour

Géographiquement, Emile Beaufort est retiré de la vie politique. Profitant de ses derniers jours dans sa belle demeure de Normandie, cet ex-Président du Conseil s’affaire à la rédaction des mémoires, épaulé par sa secrétaire qui est aussi sa dame de compagnie.

Alors que la République traverse une crise ministérielle majeure, Emile Beaufort entend à la radio que Philippe Chalamont, son ancien directeur du cabinet, est le grand favori pour prendre la tête du gouvernement. Devant ce rebondissement de première importance, Emile Beaufort décide de consacrer le prochain chapitre de ses mémoires à ses relations devenues glaciales avec un homme qui a fini par le trahir lors de leur collaboration.

Georges Simenon et Jean Gabin liés avant Maigret

Si Henri Verneuil a puisé son inspiration dans certaines affaires ayant éclaté au cours des instables IIIe et IVe Républiques, la papa du Clan des Siciliens ou encore de La Vache et du Prisonnier a librement adapté l’oeuvre de Georges Simenon, à qui l’on doit Le Chat mais aussi Maigret. Un personnage que Jean Gabin a d’ailleurs incarné à trois reprises au cinéma. Henri Verneuil a pris le soin de signer une fin différente de l’oeuvre du romancier liégeois.

Au box office de l’année 1961, le Président a trouvé à qui parler puisqu’il s’est contenté d’une dix-septième place avec tout de même près de 2.8 millions d’entrées, juste devant Le triomphe de Michel Strogoff.