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Les 12 coups de midi : Hakim remporte le trophée des champions 2016, « Il y a deux ans, je me suis pris les pieds dans le tapis par suffisance »

Joshua Daguenet
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Rédacteur TV & Séries
Publié le 02/07/2016 à 13:02 Mis à jour le 02/07/2016 à 13:02

Hakim, l’un des dix meilleurs joueurs de l’histoire des 12 coups de midi, vient de remporter son premier trophée des champions, un an après avoir atteint la finale. Le Nordiste est revenu sur cette victoire pour Toutelatele, tout en évoquant ses 59 victoires durant l’été 2014.

Joshua Daguenet : Quel est votre premier sentiment après ce premier sacre au tournoi des champions ?

Hakim : Je suis très heureux, car tout s’est bien passé. Auparavant, j’avais l’habitude de perdre en finale.

Pensiez-vous au début avoir une chance face à des adversaires comme Alexandre, Bruno ou Xavier ?

Très honnêtement, sans paraître prétentieux, oui, car j’étais en finale l’année dernière. Après, je voyais quand même quatre ou cinq candidats au-dessus de moi.

Alexandre, durant une interview, vous avait pronostiqué vainqueur. Cela vous surprend-il ?

Cela m’avait surpris quand il m’en a parlé en coulisse. Il avait justement prédit. Il aurait pu mettre une pièce, d’autant que ma côte était importante (rires).

Deux ans après la fin de votre aventure, quels premiers souvenirs vous viennent en tête ?

L’intensité de l’émotion sur le plateau. Une intensité continue, à la fois de la crainte, de l’émotion. Beaucoup d’amusement avec aussi l’accueil chaleureux de l’équipe.

Une équipe que l’on craint de quitter à chaque participation ?

Oui ! À l’époque de mon règne, j’étais très stressé sur les face-à-face, car j’avais peur de perdre contre des candidats à ma portée. Lors de ce tournoi, je n’avais rien à perdre, c’est aussi pour ça que je l’ai gagné. Au moment où je me suis relâché il y a deux ans, j’ai perdu. J’ai vu les records que je pouvais atteindre et je me suis pris les pieds dans le tapis par suffisance.

« L’intensité de l’émotion sur le plateau est continue »

Depuis la fin de votre règne, un seul candidat vous a dépassé dans le classement. Outre la culture générale, quelles autres qualités sont requises pour parvenir à enchaîner les victoires ?

Maîtriser ses nerfs, ne pas s’enflammer, rester concentré sur la durée. La différence entre les grands champions et les champions est que le grand champion n’a aucune grosse faiblesse. Par exemple, je ne suis pas un fin connaisseur du Tour de France, mais je peux quand même citer le premier vainqueur.

Vous avez remporté deux étoiles mystérieuses parmi vos 59 victoires. D’un tournage à l’autre, réfléchit-on constamment à la personnalité qui peut faire gagner les cadeaux de l’étoile ?

On n’a pas le temps d’y penser, on est dans l’euphorie du moment. Mon leitmotiv était de remporter le face à face et le coup de maître. Personnellement, je pensais à ne pas perdre. Entre deux émissions, on y pense un peu. J’ai un regret, ne pas avoir découvert la grosse étoile à l’été, j’ai hésité entre De Niro et Al Pacino et j’ai proposé l’un sans jamais proposer l’autre. Or, plusieurs jours plus tard, quand j’avais été éliminé, Al Pacino avait été découvert. Et en plus, ma femme est Italienne...

Seul Xavier est parvenu à remporter le tournoi des maîtres à deux reprises. L’objectif est donc de l’égaler dès l’année prochaine ?

Évidemment quand on a un titre, on a envie de le conserver. Le moment clé se joue au moment de la finale et les 60 secondes. Je ne me mettrai aucune pression.