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Les choses de la vie (Arte) : pourquoi Michel Piccoli et Romy Schneider n’auraient pas dû jouer ensemble

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Rédacteur - Expert TV
Publié le 24/05/2020 à 18:23

Ce dimanche 24 mai, Arte proposera Les choses de la vie à 21h05 en hommage à Michel Piccoli. Le comédien n’était pas pressenti par Claude Sautet pour donner la réplique à Romy Schneider.

Ce dimanche 24 mai, Arte avait prévu de diffuser Le dernier train de Gun Hill en première partie de soirée. Mais à l’image de France 2 avec Vincent, François, Paul et les autres le 19 mai dernier, Arte a décidé de bouleverser sa programmation pour rendre hommage à Michel Piccoli.

Une hymne à la vie

L’acteur, décédé à l’âge de 94 ans, sera à l’honneur avec Romy Schneider dans Les choses de la vie à partir de 20h55. Le film de Claude Sautet, réalisateur fétiche de Michel Piccoli, met en scène Pierre. Architecte d’une quarantaine d’années, il est victime d’un grave accident. Il est éjecté du véhicule et revoit des bribes de sa vie. Séparé de sa femme Catherine, il vivait avec Hélène, sa maîtresse très possessive. Pierre lui avait envoyé une lettre de rupture et rejoignait son fils en vacances.

Les choses de la vie ont été plébiscitées par près de 3 millions de spectateurs lors de la sortie en salles. Le film s’était classé neuvième du box-office de l’année 1970 et avait reçu le prestigieux prix Louis Delluc. L’hymne à la vie, adaptée du roman de Paul Grimault, a été une grande première pour Claude Sautet. Pour la première fois, le réalisateur s’était essayé à l’art dramatique.

Des refus d’Annie Girardot, Yves Montand et Lino Ventura

Les choses de la vie ont aussi marqué les débuts de la collaboration entre Claude Sautet et Romy Schneider. Et pourtant, cela n’aurait pas dû être le cas. Lors des prémices du projet, les rôles principaux étaient destinés à Annie Girardot et Yves Montand, puis à Lino Ventura. Mais les trois comédiens ont successivement décliné.

Alors que Michel Piccoli a été conforté par ses succès, Romy Schneider a vu son nom être soufflé par le réalisateur Pierre Granier-Deferre. Ce dernier a su convaincre Claude Sautet grâce aux rushes d’un film, devenu culte, La piscine.