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Louis Bertignac (A la roots) : « A la place de The Voice, je proposerais bien The Group »

Alexandre Raveleau
Publié le 21/06/2015 à 17:48

Après The Voice et The Voice Kids, Louis Bertignac a accepté de vivre une expérience inédite pour RTL 9. En compagnie de Stéphane Basset, le musicien a pris un vol direct pour la Thaïlande pour A la roots. Son séjour à l’autre bout du monde est diffusé ce dimanche 21 juin, dès 19h30, à l’occasion de la Fête de la musique.

Alexandre Raveleau : Quel est le concept d’A la roots, le nouveau rendez-vous de RTL 9 ?

Louis Bertignac : L’idée est de partir loin, là où nous sommes inconnus, et de faire la manche pour se nourrir et payer l’hôtel. Partir sans un rond et se débrouiller en gros.

Pourquoi avez-vous accepté de vivre cette expérience ?

Je connaissais déjà Stéphane Basset (le producteur, ndlr) parce que nous avions déjà fait un genre de « voyage musique » dans ce même style pour la chaine Voyage. Je l’avais entraîné au Maroc à l’époque. Et c’était sympa. Il est assez marrant quand même... Mais je n’ai pas accepté tout de suite pour autant sa proposition. Il m’a d’abord parlé de l’Angleterre et la Suède... Et puis, je l’ai rappelé et je lui ai dit : qu’est ce que tu penses de la Thaïlande ?

N’avez-vous pas peur qu’A la roots soit taxée de copie de Rendez-vous en terre inconnue ?

Je ne connais pas cette émission... Je dois avouer que je ne suis pas un grand féru de télévision, sauf les films et le foot !

Comment avez-vous réagi face à l’anonymat dans la rue ?

Ça me plait bien. J’ai connu ça pendant des décennies ! C’est surtout depuis The Voice que je suis reconnu. Je remarque bien que beaucoup de gens se disent dans la rue qu’ils ont déjà vu ma tronche....

En Thaïlande, lorsque vous prenez votre guitare pour faire la manche, vous semblez un peu hagard au début...

Je n’ai pas l’habitude de faire ça. Il y a de la gène, surtout par rapport aux gens là-bas. Ce n’est pas très agréable de demander l’aumône. Moi, j’avais 17 ans et les cheveux plus longs quand je l’ai fait.

Depuis The Voice, quelle est la place de la télévision dans votre carrière ?

La télévision, ce n’est pas vraiment ma vie. The Voice a juste été une étape, mais très sympathique. Je ne regrette pas une seconde. Pour moi, ça n’a pas changé grand-chose. Beaucoup de gens connaissent ma tronche, pas vraiment ma musique.

« The Voice a juste été une étape, mais très sympathique. Je ne regrette pas une seconde. Pour moi, ça n’a pas changé grand-chose »

Après avoir été coach, être parti « à la roots » en Thaïlande, jusqu’où êtes-vous prêts à aller à la télévision ?

J’ai fait le maximum ! Je ne veux pas faire des trucs avec des araignées ou Danse avec les stars. Ça, je ne peux pas. Par contre, jouer au foot, aucun problème. Et à la place de The Voice, je proposerais bien The Group. C’est une alchimie très intéressante un groupe. Juger les groupes et les aider à répéter, progresser, j’adorerais.

Comment est-on venu vous chercher pour The Voice ?

Les types de Shine (la société de production, ndlr) m’ont proposé d’aller boire un café. Dès qu’il sont arrivés, j’ai dit que je voyais à peu près ce qu’ils voulaient, et que ce n’était pas mon truc. Ils m’ont demandé de me laisser convaincre... Et m’ont promis que j’allais entendre les meilleurs chanteurs en France, que j’allais me marrer... Mais, ils n’ont pas voulu me donner le nom des autres coachs. J’ai eu la surprise. Avec les trois autres, on s’est retrouvé la veille au soir. On a vite compris que l’émission, c’était nous. La production nous a donné très peu de consignes, juste la bonne humeur et ne pas être trop méchant. Ça nous a soudés.

Avez-vous préféré The Voice ou The Voice kids ?

Le tournage de The Voice kids ne dure que cinq jours, contre six mois pour The Voice. Alors, je préfère parce que c’est plus relax ! Et les enfants cherchent vraiment à s’éclater. Les autres ont l’impression de jouer leur carrière. Si ça ne marche pas, ils sont minés !