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Margaux, plus grande maestro de N’oubliez pas les paroles : « Kévin m’a dit qu’il était ravi que la numéro un soit une femme »

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 22/01/2020 à 19:14

Dès les premiers numéros, Margaux s’est présentée comme une menace crédible pour les plus grands maestros de N’oubliez pas les paroles. Ce mercredi 22 janvier, elle a ravi la première place à Kévin.

Joshua Daguenet : vous êtes devenue la plus grande maestro de N’oubliez pas les paroles. À quel moment avez-vous envisagé de pouvoir obtenir ce titre honorifique ?

Margaux  : Honnêtement… à aucun moment ! Déjà, mon but a été atteint quand je me suis qualifiée pour les Masters. Mais plus on reste, et plus on se donne des challenges. Quand j’ai vu afficher le titre « Poupée psychédélique » de Thierry Hazard, là j’ai compris que c’était bon pour moi et que j’allais devenir la première maestro.

Lors de votre première participation, vous aviez été battue d’entrée. Qu’est-ce qui a changé entre-temps ?

J’ai passé mon premier casting à 18 ans et j’ai perdu l’année dernière contre Martin, un candidat très fort qui avait gagné plus de 50 000 euros. Et comme je ne suis pas une très bonne perdante, à partir de ce jour-là, je me suis plongée dans les révisions, j’ai établi des listes et je voulais absolument décrocher le micro d’argent.

Comment avez-vous organisé votre planning pour apprendre 750 chansons par cœur ?

Je suis à la recherche d’un emploi en ce moment, donc j’avais beaucoup de temps et j’en ai profité pour apprendre des chansons.

Votre démarrage historique vous a facilité la tâche avant de baisser un peu la garde en finale. Cela a-t-il entaché votre confiance ?

Cela ne se voit pas à l’écran, mais je n’ai pas hyper confiance en moi. Je sais les chansons que je connais et celles que je ne maitrise pas. C’est tout ou rien. Les titres anciens constituent mon point faible. J’ai essayé d’apprendre de toutes les générations, celles de Piaf, Brel à Angèle... Maintenant, avec les réseaux sociaux, nous avons pas mal de groupes de fans et on s’entraide avec les statistiques des chansons qui passent régulièrement.

Comment avez-vous survécu à une journée entière de tournage qui comprend jusqu’à 12 enregistrements ?

Bizarrement, la première journée entière a été pour moi la plus difficile. Ce n’est pas évident de rester tout le temps debout et d’être constamment concentré. Après, au fur et à mesure des émissions, avec l’adrénaline des émissions, j’ai oublié la fatigue. Mais à la fin de la journée, je m’étalais comme une crêpe (rires).

« Kévin est adorable... mais il me fait toujours aussi peur »

Nagui entretient cette adrénaline en répétant souvent les enjeux...

Oui, Nagui me répétait avant que je sois première que j’en étais à tel ou tel point. Avec ce petit challenge, j’avais envie de rester le plus longtemps, car les records sont faits pour être battus.

En parlant de record, vous avez également permis à France 2 d’atteindre des audiences historiques. Nagui et la production vous en ont-ils fait écho ?

Le directeur du casting m’a parlé de l’audience et je l’ai vue sur les réseaux sociaux. Je n’en revenais pas, je ne m’attendais pas à ce que cela ait un tel impact sur l’émission. Après, je ne pense pas que les gens regardent N’oubliez pas les paroles pour moi, mais je ne pensais pas qu’il y aurait de tels pics d’audience.

Votre parcours vous assure une place dans la durée pour les Masters. Vous serez donc la femme à battre...

Bien sûr, et le fait d’être première met d’autant la pression sur les Masters, car je dois être au niveau. Ils sont tous très forts et connaissant autant voire plus de chansons que moi.

Cela faisait très longtemps que le maestro numéro un de N’oubliez pas les paroles n’avait pas été une femme. La dernière. Il faut remonter à Lucile, devenue numéro 1 en avril 2015...

J’ai eu l’occasion de discuter avec Kévin qui m’a dit qu’il était vraiment ravi que la place de numéro 1 soit occupée par une femme. Comme toujours, il est adorable, mais il me fait toujours aussi peur pour les Masters.

Un aparté pour conclure. Lors d’une récente émission, vous avez déclaré un amour inconditionnel pour les animaux. Quel regard portez-vous sur les incendies meurtriers en Australie qui ont déjà décimé plus de 500 millions d’êtres vivants ?

J’ai vu des reportages qui déploraient l’état des koalas. Cela m’a fait mal au cœur, j’en ai pleuré devant ma télé. Je soutiens à 100% les Australiens dans tout ce qui leur arrive et j’espère qu’ils feront tout leur possible pour protéger au maximum les animaux et les êtres humains qui ont énormément souffert de cette catastrophe.