MasterChef > Joël et Frédéric éliminés

Ils ne sont plus que dix en compétition. Tous ont révélé leur talent à un jury qui demande l’excellence. Ce soir, ils vont cuisiner pour l’ « élite de la gastronomie ». Mais avant cette épreuve décisive, place à un premier défi. « De simples candidats, ils sont devenus compétiteurs, aujourd’hui ils sont adversaires, rien ne peut les arrêter », introduit ainsi Carole Rousseau avant d’annoncer les consignes de la première épreuve, soit préparer un plat d’inspiration asiatique. « Ne me décevez pas, l’Asie c’est un coin que j’apprécie tout particulièrement », prévient Sébastien Demorand toujours aussi prompt à stimuler l’angoisse des participants.

Les dix finalistes ont ainsi 5 minutes pour imaginer leur plat et choisir les ingrédients dans l’épicerie. Il faut forcer son imagination pour pouvoir transporter le jury « à 10 000 kilomètres d’ici ». Audrey, sur la sellette lors des précédents épisodes, se montre particulièrement confiante en misant sur des gyosas, l’un des plats préférés du critique culinaire ! Si le résultat est apprécié, le « Bo bun » (salade vietnamienne) de Marine fait l’unanimité, au même titre que le plat d’Agathe. En revanche, c’est la déception pour Virginie. Considérée comme une des favorites de la compétition, la candidate déçoit fortement le jury avec son pilons de poulet mariné.

« Vous avez changé de look ça vous va à ravir, pas la peine de changer de cuisine », lui lance Yves Camdeborde en référence à sa nouvelle coupe de cheveux. « C’est indigne de faire ça à ce niveau de la compétition », rajoute le juré qui refuse même de goûter. Puis, c’est au tour de Frédéric Anton de faire la fine bouche face à un Romain très peu inspiré. Frédéric, lui, agace également ses trois interlocuteurs en concoctant un canard laqué au miel et au soja... accompagné de pâtes italiennes !

Marine et Agathe constituent ainsi leur équipe respective, une première pour les deux femmes. Le lendemain, rendez-vous est pris à Vence, entre Cannes et Nice. Un cadre « somptueux » pour une nouvelle épreuve dans un domaine estampillé Relais & Châteaux.
Sur place, les finalistes font la connaissance de Yannick Franck, élu meilleur ouvrier de France. Le professionnel, qui a fait ses classes avec Ducasse, a ainsi congédié sa brigade pour engager les candidats de MasterChef le temps d’une journée. Ces derniers doivent ainsi réaliser un menu complet imposé par le maître des lieux, composé, entre autres, de « Barbes à papa de foie gras » ou d’un carré d’agneau « en habit vert ».Si Agathe impose de la discipline, Marine, elle, a un plus de difficulté avec la candidate Audrey. « C’est compliqué pour moi de lui demander trois fois d’arrêter de courir », s’agace la professeure de Français. « J’ai détesté cette journée », confiera pour sa part l’intéressée le soir venu.

Le lendemain, les deux équipes apprennent leur moyenne. Les Bleus, emmenés par Agathe, raflent la mise avec 13.66, contre 13.32 pour leurs adversaires. Direction un cours de cuisine moléculaire pour les lauréats, et le test sous pression pour les Rouges. Terminée l’auto-désignation, les participants sur la sellette s’affrontent derrière les fourneaux. Marine, elle, est immunisée. À l’issue de l’épreuve, Audrey fait preuve de « dextérité et de délicatesse » et en ressort avec les honneurs. À l’inverse, Joël est contraint de quitter le jeu. « Ce n’est pas parce qu’on loupe un concours que l’on n’est pas un bon cuisinier », tente de rassurer Frédéric Anton face à un jeune homme en pleurs.

Ils ne sont plus que neuf. « C’est un camarade qui s’en va. Et à part Cyril, les autres sont des adversaires. Il n’y a plus de quartier », confie Marine face aux caméras. Et celle-ci doit redoubler d’effort après l’épreuve de goût ratée la semaine dernière sur la bouillabaisse, la jeune femme doit identifier un maximum des 30 ingrédients de la paëlla. Avec 17 bonnes réponses, la candidate s’en sort à merveille, à l’inverse de Frédéric, pourtant spécialiste du plat ! En donnant « langouste » au lieu de « langoustine », ce dernier est mis sur la touche avec seulement 7 ingrédients. Gagnant de l’épreuve, Philippe, lui, trouve 19 ingrédients et a ainsi l’occasion de choisir entre deux boites mystère.

Si d’habitude la consigne veut d’inventer une recette à partir d’ingrédients découverts au dernier moment, le tout en l’espace d’une heure, cette fois le laps de temps est réduit à 45 minutes. Agathe réalise des cubes de beauf poêlés avec une réduction fraises et rhubarbe et en ressort avec les compliments, malgré la présence d’un peu trop de tabasco selon Frédéric Anton. Audrey, elle, continue d’étonner les jurés avec un Carpaccio de bœuf mi-cuit ». À l’inverse, Virginie et Cyril, eux, rejoignent Frédéric pour le « test sous pression ». La seule femme du trio ne cache pas ses émotions : « Pour une fois dans ma vie j’ai envie d’être dans la place des meilleurs. Et je vais me donner les moyens pour y être  ».

Un leitmotiv qui semble porter ses fruits, Virginie étant sauvée, au même titre que Cyril. Frédéric, lui, se montre confiant, mais son plat « trop salé » et ses haricots verts non équeutés ne lui permettent pas de sauver sa place. « C’est du travail de grand-mère à la maison », dira même Yves Camdeborde. C’est donc sur un dernier « Vamooooos ! » que l’intéressé quittera l’atelier.