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MasterChef> Nathalie et Jérôme éliminés

Tony Cotte
Publié le 09/09/2010 à 20:50 Mis à jour le 10/09/2010 à 12:32

Carole Rousseau sur TF1

Ils étaient 18 000 passionnés de cuisine à se présenter. Ils ne sont plus que 20. Face à eux, un jury « prestigieux », désireux de les épauler. A l’occasion de ce nouvel épisode, les privilégiés intègrent désormais l’atelier MasterChef. Au menu, ces derniers doivent faire face aux « challenges les plus fous » pour décrocher la « prix ultime » du meilleur chef amateur de France. Les premiers pas des candidats à l’atelier marquent le coup d’envoi de 40 jours d’aventures.

Sur place, la propreté et la beauté des lieux bluffent les intéressés. «  Ici, les règles sont simples et sont aussi drastiques  », prévient Carole Rousseau. En effet, si un candidat rate une épreuve, il peut alors rendre son tablier et quitter le concours. « Vous êtes bons, mais on veut que vous soyez encore meilleurs  », rajoute, quant à lui, Sébastien Demorand. L’atelier peut compter sur un bar lounge, un restaurant ou encore une épicerie. C’est dans cette dernière, rebaptisée la « caverne d’Ali Baba », que la première épreuve peut commencer. Un véritable test de créativité autour d’un aliment, un poulet. Chacun possède alors une volaille et la possibilité de choisir 10 ingrédients pour servir le plat de son choix « susceptible d’être servi dans un véritable restaurant ».

Marine, 31 ans, professeure de français, ouvre les festivités et a deux minutes pour faire son marché. Jérôme, lui, ferme la marche. Au cours de la réalisation de l’épreuve, le jury regarde attentivement les participants et ont la possibilité de prodiguer des conseils. Mais quand Romain cuisine avec un emporte-pièce en plastique dans une poêle à feu vif, les jurés s’emportent, le critique culinaire prévient même qu’il ne mangera pas son plat. Cyril, lui, se fait réprimander par Frédéric Anton, pour l’état de propreté de son plan de travail. Lors de la dégustation, c’est Baia qui s’attire les foudres des professionnels en omettant la garniture. « Y’a pas de boulot », s’agace Sébastien Demorand avant de rajouter : « Je serais méchant, je dirais que c’est un plat de feignant ». Yves Camdeborde, lui, utilise même le mot « bâclé ». Au final, Virginie Cyril et Jérôme sont les trois meilleurs, avec une mention spéciale pour la femme du trio qui décroche alors une immunité lors de la prochaine étape.


Le lendemain, les autres candidats ont droit à une nouvelle épreuve, « plus sucrée que salée », le tout avec la présence du grand chef pâtissier Christophe Michalak. Une master class pour apprendre à réaliser une pièce montée. Si les candidats sont médusés par la démonstration, reproduire les gestes effectués est loin d’être évident. Les participants ont alors 1h30 pour impressionner l’invité du jour ainsi que les jurés. Dans une pièce montée, les choux s’empilent en quinconce et tiennent grâce à du caramel. Une notion difficile à assimiler pour certains. À l’issue du défi, Jérôme en ressort avec les honneurs. Celui-ci remporte un stage aux côtés de Christophe Michalak dans le palace où celui-ci travaille. Les trois moins performants, eux, sont Baia, Cyril et Nathalie, et prennent la direction du rattrapage.

Ils ont alors une heure pour prouver au jury qu’ils ont encore leur place dans l’aventure MasterChef. Pour ce faire, ils doivent reproduire la recette des encornets « version Yves Camdeborde ». Une épreuve jugée à l’unanimité comme « intense ». Au cours de celle-ci, Cyril est le seul à avoir fait l’effort de suivre la recette, malgré une « surprise déplaisante » en guise de goût. Malgré tout, le candidat de 36 ans, continue le jeu. Et si Baia, elle, n’en a fait qu’à sa tête, le plat de la jeune femme se rapproche plus de l’original par rapport à Nathalie dont l’oubli du basilic est fatal. L’hôtesse de l’air à la retraite dépose ainsi son tablier...


Le lendemain, les 19 chefs amateurs encore en lice ont le droit à la fameuse boite mystère. Celle-ci comporte une caille (à vider), du foie gras, des choux de Bruxelles, du thym ou encore du beurre. Très vite, la composition pose problème à certains, dont Audrey. La candidate belge joue la simplicité et agace Yves Camdeborde pour son « manque d’effort ». Puis, pour une sombre histoire de cuisson de choux, Frédéric Anton s’accroche avec Steve. Le professionnel a malgré tout le dernier mot : « Les fortes têtes à un moment tomberont aussi  ». Lors de cette épreuve, Joël et Philippe ont réalisé les meilleurs plats. De ce fait, les deux candidats enfilent un tablier rouge pour ce premier, bleu pour son concurrent. Ils ont alors la possibilité de constituer leur équipe respective.

Les deux tribus ont rendez-vous le lendemain au Pavillon Gabriel à Paris, soit « le cadre idéal pour mettre en valeur » le produit du jour : de la viande ! Philippe, aux commandes de l’équipe bleue est confiant, à l’inverse de son concurrent. Il faut dire, celui-ci a un peu de mal à s’imposer face à des personnalités fortes, Agathe en tête. La première responsabilité des deux chefs de clan consiste à répartir les tâches. Si la troupe semble prendre le dessus, les rouges eux, propose un travail inégal avec seulement une assiette sur trois bien présentée. Par chance, le jury déguste la bonne en guise de deuxième plat. La préparation de l’agneau par Joël et son équipe vaut les honneurs des jurés, Sébastien Demorand parlant même de « meilleure dégustation » depuis le début de l’aventure !

Le lendemain, lors de l’annonce du verdict, les jurés avouent regretter un manque d’ « esprit collectif », avant d’annoncer les rouges comme gagnants. À ce titre, les heureux élus ont le droit à un déjeuner sur les toits du Palais de Tokyo. Frédéric, membre de l’équipe adversaire, ne s’en cache pas : « Je suis dégoûté qu’ils aient gagné  » ! Le barman de 39 ans n’est pas au bout de ses surprises quand il apprend que les bleus ont désormais pour mission de s’éliminer entre eux. Et quand MasterChef lorgne du côté de Koh Lanta, il est important de laisser l’affectif aux vestiaires. Sans surprise le sanguin Frédéric obtient un maximum de votes contre lui, suivi par Jérôme. Les deux hommes sont alors soumis au choix du jury, seul à avoir le dernier mot. Un « terrible dilemme » pour les intéressés. Qu’importe, ces derniers choisissent d’éliminer, à la surprise des téléspectateurs, Jérôme. « Je vous remercie beaucoup pour tout ce que vous m’avez appris  », annonce l’éliminé en partant « dignement », de la même façon qu’un chanteur d’opéra « quitte la scène »...