Mon incroyable fiancé 2 > Episode 1

Désormais la télé-réalité ne sert plus uniquement à divertir, mais également à sensibiliser. TF1 transforme la deuxième saison de Mon incroyable fiancé en véritable appel à la tolérance. En introduction, les téléspectateurs peuvent ainsi lire le message suivant : « L’histoire que nous allons vous raconter n’est pas seulement un divertissement, c’est aussi et surtout un message pour le droit à la différence (...) et au respect de l’autre ».

Christopher a ainsi 23 ans et participe à un programme de dating dans le but de trouver « la femme de sa vie ». À son arrivée, pour l’accueillir, « des nénettes de partout », soit la définition même du « paradis » pour le jeune homme. Mais voilà, tout cela n’est qu’une gigantesque farce et ce dernier devient « le héros d’une étonnante supercherie ». Il doit, en effet, former un faux couple avec Emeric, qu’il croit être, tout comme lui, un simple candidat de real-tv hétérosexuel, le tout pour la modique somme de 100 000 euros.

Le camarade de jeu est en réalité un comédien, à l’instar de sa famille. Mais pour ce premier épisode, celui-ci exerce seul ses capacités. Totalement imprévisible, il commence à se rouler par terre et refuse de dormir dans le même lit que Christopher le premier soir. « Je suis barman, je suis sociable, mais pas psychologue », confie celui-ci face aux caméras.

Pour le premier matin, notre candidat a de la motivation pour deux, mais c’est sans connaître les intentions de son partenaire. Emeric tente ainsi de jouer et d’exagérer sa part de féminité pour s’entraîner à la mission, au point de livrer une véritable parodie de la Cage aux folles. Un amalgame bien difficile à ne pas faire quand, quelques minutes plus tard, apparaissent à nouveau deux membres des Queers, devenus les « coachs » de l’aventure. Pour surfer sur les stéréotypes, le binôme emmène le faux couple admirer des œuvres d’art et faire du shopping, le tout à bord d’une limousine rose...

Au terme de la journée, une soirée gay « movida » est organisée avec des personnages tout droit sortis des films de Pedro Almodovar. « Pour vous la faire court, c’était la gay pride », résume Christopher. Ce dernier n’est pas au bout de ses surprises quand son compagnon fictif joue les trouble-fêtes. Au point de mettre torse nu, s’arroser de champagne et d’hurler sur tous les invités. Emeric a bel et bien ruiné la soirée... En sera-t-il de même pour la mission ?