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NCIS > David McCallum, l’agent très spécial devenu médecin légiste

Tony Cotte
Publié le 21/10/2011 à 00:00

Série numéro 1 aux États-Unis, NCIS est également plébiscitée en France sur M6. La 8e saison enchaine les rebondissements avec, dans l’équipe, Donald Mallard, un médecin légiste bien connu des accros aux enquêtes de Gibbs et DiNozzo. Rencontre avec un « agent très spécial ».

Qu’attendez-vous pour votre personnage lors des prochaines saisons de NCIS ?

David McCallum : Les scénaristes ont toujours de bonnes idées. Donald Bellisario (le créateur de la série, ndlr) est un homme brillant. Je lui fais confiance depuis le début. Il a l’habitude de dire qu’il est important d’avoir des surprises et je suis d’accord avec lui. Toutes les personnes qui travaillent avec lui le savent. Je ne vais donc pas me permettre d’espérer quoi que ce soit pour mon personnage ou de faire des suggestions quant aux futures intrigues. Je me contente de jouer ce que l’on donne et cela me satisfait pleinement.

Envisagez-vous que Donald Mallard, votre personnage, prenne un jour sa retraite ?

(Surpris) Non ! Vous avez une série qui attire des millions de téléspectateurs et qui s’est imposée dans les salons des Américains chaque mardi soir. Le public s’attend à retrouver toutes les semaines tous les membres de cette « famille » à l’écran. Malgré quelques surprises, la série ne compte pas proposer de changements trop marquants. À moins que je ne fasse pas mon travail correctement et que ma mémoire me fasse défaut en plein tournage, je ne vois pas pourquoi les producteurs se passeraient de mes services. Et je ne compte pas que ce cas de figure arrive.

Pour toute une génération, vous êtes aussi l’acteur de la série Des agents très spéciaux aux côtés de Robert Vaughn. Pourra t-on assister prochainement à son apparition dans NCIS, comme a déjà pu le faire Robert Wagner, votre partenaire dans Colditz ?

Je n’espère pas. Une telle apparition serait forcément un clin d’œil. Robert Wagner est déjà apparu dans la série, il est vrai. Mais personne n’a vu Colditz aux États-Unis, le lien n’a pas vraiment été fait. Au contraire, je crois qu’une apparition de Robert Vaughn ne ferait que décrédibiliser NCIS. Je ne souhaite pas que des références soient faites par rapport au personnage de Ducky et il est important de bien dissocier ces deux univers. Robert Vaughn a sa série (Les arnaqueurs VIP, ndlr), moi j’ai la mienne, « ça suffit » (en français) !

Chaque saison, CBS lance plusieurs nouvelles productions dans la veine de la vôtre. Malgré son statut de série la plus regardée outre-Atlantique, ne craignez-vous pas que NCIS soit un jour considérée comme une fiction démodée ?

Les seules raisons pour lesquelles NCIS pourrait quitter l’antenne serait le départ de Mark Harmon ou si une nouveauté devient meilleure que notre série. Nous pouvons vous assurer que nous faisons tout en notre pouvoir pour que ça ne soit pas le cas. Nous travaillons durement pour garder notre haut niveau. C’est difficile pour nos successeurs de prétendre pouvoir prendre notre place. Mais si tel est le cas, alors je leur souhaite bonne chance.

Que pensez-vous du spin-off NCIS : Los Angeles  ?

Je vais être honnête, je n’ai jamais été très fan du spin-off, Annie, agent très spéciale (série dérivée Des agents très spéciaux, ndlr), avec Stefanie Powers dans le rôle principal. Je n’y ai pas été associé. Les chaînes font des séries dérivées pour profiter un maximum de la popularité d’une autre et faire de l’argent. Ce n’est pas dans ma nature. On a tous ressenti la même chose lorsque CBS a décidé de décliner NCIS. C’est notre bébé, on a tous contribué à sa création et on ne voulait pas le gâcher. Ce n’est pas du ressentiment, mais un mécanisme de protection. Puis, nous avons rencontré Chris O’Donnell et LL Cool J, qui sont des gens formidables. Ils sont venus sur le plateau et ils ont fait du bon boulot. Je n’ai pas participé à NCIS : Los Angeles. Pour moi, c’est vraiment comme regarder une autre série. Aux États-Unis, CBS la diffuse après la nôtre et beaucoup de téléspectateurs prennent du plaisir à les suivre toutes les deux.