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Ninja Warrior 5, Stars à nu, LCI, Secret Story... les révélations de Christophe Beaugrand

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Rédacteur - Expert TV
Publié le 09/01/2021 à 18:37

Ce samedi 9 janvier 2021 à 21h05, TF1 diffusera le deuxième épisode de la saison 5 de Ninja Warrior. Christophe Beaugrand se confie sur les nouveautés. Il évoque son talk sur LCI, Stars à nu et l’écriture d’un livre.

Benoît Mandin : En raison de la crise sanitaire, le tournage de la saison 5 de Ninja warrior a dû être décalé de plusieurs mois. Comment avez-vous géré les contraintes liées à la pandémie de Covid-19 ?

Christophe Beaugrand : À la base, le tournage était prévu au mois de mars pour une diffusion estivale. Mais l’instauration d’un confinement a tout changé. On a pu tourner la saison 5 en septembre, mais elle aurait pu être purement et simplement annulée. Cela a été frustrant de ne pas pouvoir aller voir les candidats et le public. Si la différence ne se voit pas à l’antenne, on a vécu un tournage particulier. Avec Denis Brogniart et Iris Mittenaere, nous avons été séparés de toute l’équipe. Mais on a réussi à tourner quand même dans des conditions sanitaires impeccables puisqu’il n’y a eu aucune contamination. Ninja Warrior, c’est tout de même 200 candidats, 200 techniciens, une équipe rédactionnelle…

Conséquence de ce tournage décalé, Ninja Warrior est passé de l’été à l’hiver. TF1 a aussi fait le choix de basculer la diffusion du vendredi au samedi soir...

On dit souvent que la concurrence est plus rude le samedi même si elle l’est réellement tous les soirs. J’étais plus inquiet pour la période de diffusion. Ninja Warrior est une émission typiquement estivale où on voit des gens torse-nu tombés dans des piscines au bord de la mer à Cannes. En même temps, je pense que ça réchauffe en cette période hivernale. Après, il y a toujours le côté festif de Ninja Warrior et le programme s’adresse à toute la famille. Le premier épisode a réuni 48% des 4/14 ans, 30% des 15/34 ans, 28% des 25/49 ans et 30% du public féminin.

« Ninja Warrior est une grande compétition sportive »

À quelles nouveautés les téléspectateurs peuvent-ils s’attendre dans les prochains épisodes de la saison 5 de Ninja Warrior ?

La grosse nouveauté est la Tour d’acier que le public va pouvoir retrouver sur les émissions de sélection. L’instauration du chronomètre rend le parcours encore plus stressant pour les candidats. Le reste des nouveautés se centrera sur la finale, mais il y a toujours de nouveaux obstacles qui permettent de relancer l’intérêt du public. En saison 4, le méga-mur a été mis en place. Chaque année, on est obligé de proposer des choses nouvelles donc on garde un coup d’œil sur tout ce qui se fait au niveau mondial avec Ninja Warrior. Vu que l’émission créée des champions revenant d’une année sur l’autre, il faut les surprendre ou les déstabiliser.

En quoi est-ce aussi important de proposer un casting mixant anciens et nouveaux candidats ?

Comme le dit souvent Denis Brogniart, Ninja Warrior est une grande compétition sportive. Même s’ils ont perdu l’année précédente, les champions reviennent. Cela permet à des candidats d’émerger et au public de découvrir des personnalités attachantes. Jean Tezenas du Montcel a participé aux trois premières saisons et a fini par remporter la quatrième. Il revient remettre son titre en jeu cette année ! Le premier épisode de la saison 5 était plus axé sur la relève : ceux qui avaient 13/14 ans au lancement de Ninja Warrior ont attendu d’avoir 18 ans pour s’inscrire. Quand ils voient Jean Tezenas du Montcel, Clément Dumais et d’autres grands champions, c’est extraordinaire pour eux !

« Le brunch de l’info fait partie des succès de la rentrée de LCI »

Après avoir refusé de participer à la première, vous serez prochainement à l’affiche de la saison 2 de Stars à nu sur TF1. Par quoi avez-vous été séduit dans le projet d’Arthur ?

Arthur a essayé de me convaincre pour la saison 1, mais je ne m’en sentais pas capable et j’avais peur de la manière dont l’émission allait être perçue par le public. Et lors de sa diffusion, j’ai trouvé ça formidable ! Pour des raisons également personnelles, j’ai dit oui pour la saison 2. Je me suis aussi rendu compte de l’utilité de l’émission. Des messages de prévention indispensables sont véhiculés via le divertissement. Il se trouve que j’ai perdu mon père d’un cancer alors que j’avais 24 ans, il en avait 53. Vu que je suis devenu papa entre temps, ça m’a ouvert les yeux sur des choses plus personnelles.

Depuis la rentrée, vous êtes à la tête du Brunch de l’info, diffusé chaque samedi et dimanche entre 10 heures et midi sur LCI. Quel bilan tirez-vous de ces premiers mois ?

C’est un moment le week-end où on fait le bilan de l’actualité de la semaine. On peut se permettre de se poser un peu plus et de faire des débats parfois décalés avec des interviews plus magazines. J’essaye de proposer un contenu différent de ce qui a été vu la semaine sur LCI et les autres chaînes info. J’ai la chance d’avoir deux chroniqueurs formidables : la journaliste de Paris Match, Virginie Legay, et l’avocat Bertrand Périer. C’est un vrai bonheur d’avoir ces quatre heures de direct par week-end. Même si c’est une émission purement journalistique, j’y amène mon œil un peu décalé et mon irrévérence de temps en temps. L’audience a beaucoup progressé par rapport à 2019. La case est identifiée et fait partie des succès de la rentrée de LCI.

« Aucun retour de Secret Story n’est prévu »

Après le départ de Benjamin Castaldi, vous avez repris Secret Story en 2015. L’émission a été arrêtée en 2017. Un retour est-il encore possible ?

Il ne passe pas une journée sans que je reçoive des messages pour me réclamer le retour de Secret Story. Vu que des rumeurs ont été lancées sur internet, je reçois même des candidatures sur mon mail personnel à TF1. C’est impressionnant de voir à quel point le programme est encore dans le cœur des téléspectateurs ! À ma connaissance, aucun retour n’est prévu… On n’était pas dans une émission de télé-réalité, mais dans un jeu. Je me suis beaucoup amusé. Après, c’est une émission avec une production très lourde, qui coûte très cher et n’était plus suffisamment rentable.

Parallèlement aux projets télé, vous vous lancez dans l’écriture d’un livre…

Avec mon mari, je suis devenu papa en novembre 2019. J’avais commencé à écrire des choses sur l’histoire de notre fils pour la famille. Je n’avais pas l’intention d’en faire un livre. Un éditeur m’a contacté en août 2020 à la suite d’une interview où j’ai évoqué mon fils dans la presse. Il a été touché par notre histoire. Selon lui, elle peut faire évoluer les mentalités à travers un témoignage positif. Je me suis laissé convaincre de l’utilité de ce projet. Je ne voulais pas qu’il soit raconté par quelqu’un d’autre. J’ai déjà écrit neuf chapitres…