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Norbert Tarayre (24 heures pour un Noël de rêve) : « On reste des gosses émerveillés devant tout »

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Directeur exécutif en charge des contenus
Publié le 23/12/2016 à 14:50 Mis à jour le 23/12/2016 à 17:38

Ce 23 décembre à 20h55 sur 6ter, Norbert Tarayre et Sophie Ferjani ont comme mission de faire passer le plus merveilleux des Noëls à une famille de Fontenay-sous-Bois (94). Le premier en cuisine, la seconde à la décoration, pendant 24 heures, l’organisation est millimétrée avant l’arrivée de la famille qui va se retrouver dans une ambiance féerique. Rencontre avec celui qui est « commis d’office » chaque vendredi sur 6ter.

Toutelatele : Pourquoi avoir accepté ce nouveau défi proposé ce 23 décembre ne prime sur 6ter ?

Norbert Tarayre : On fait de la télévision pour égayer la vie des gens, on n’a pas envie d’être moralisateur. On veut être marrant et ludique, apporter de la nouveauté et de la fraîcheur. J’adore Sophie Ferjani. On savait qu’on allait s’éclater. On peut mélanger les genres avec la décoration et la nourriture. La bonne humeur est omniprésente. On est tous les deux simples et nos équipes sont formidables. On apprend beaucoup de choses durant cette émission. On a les plus beaux métiers du monde. J’adore faire plaisir aux gens. On reste des gosses émerveillés devant tout, on n’est pas blasés…

Comment avez-vous réussi à lier 24 heures pour un Noël de rêve à vos autres projets ?

Comme Sophie Ferjani, j’ai une équipe. En cuisine c’est totalement différent. Avec Norbert, commis d’office, je cuisine toujours. Quand il faut partager, on ne peut pas tout faire. La décoration demande plus de travail et on fait appel à des assistants. Il faut savoir faire, mais aussi déléguer. Si on n’a pas la bonne équipe, ça ne fonctionne pas. On n’est pas mieux qu’un autre, c’est une question de volonté. Il faut savoir s’entourer, dans la bonne entente. Le but est de faire plaisir aux gens. On a toujours des équipiers et des collaborateurs sur ce type d’émission.

« Le plus compliqué est de se faire plaisir pour faire plaisir à l’autre »

Quelle a été la plus grosse difficulté à réaliser dans ce défi côté cuisine ?

La difficulté est de plaire aux personnes pour qui nous avons préparé le repas. Je suis parti sur trois thèmes, la fête foraine, le côté scandinave et américain. Après c’est une question de goût et on ne pourra pas tricher lors de la révélation, comme pour la décoration. On ne va pas créer une tête si l’émotion n’est pas là. Le plus compliqué est de se faire plaisir pour faire plaisir à l’autre. Rien n’est impossible, il faut toujours respecter le goût et les produits en cuisine, c’est l’essentiel.

La saison 3 de Norbert, commis d’office s’est achevée sur 6ter. Le programme va-t-il se poursuivre en 2017 ?

On a fait une belle saison, les audiences ont été au rendez-vous. 6ter prend de l’ampleur et la chaîne me fait confiance. On continue à me donner des programmes. Je ne suis pas dans la crainte, car j’ai mon propre métier, mais quand votre chaîne vous fait confiance, on est heureux. On tourne début 2017 une quatrième saison. Je suis toujours en contact avec les précédents candidats, il y a de véritables histoires, des vocations qui se sont trouvées.

Les audiences de La meilleure boulangerie de France ont fortement progressé avec votre arrivée. Est-ce une fierté de votre côté ?

Je ne suis pas dans les audiences, je cherche avant tout à faire plaisir. Je ne me préoccupe donc pas du score sur la ménagère, après quand ça marche, je suis content. Je regardais cette émission et il y avait un duo de professionnels. On peut facilement parler un jargon dont le public se sent facilement exclu. Je suis arrivé sur cette émission, j’étais le candide. La plus belle révélation de cette saison est Bruno Cormerais. On lui a toujours collé cette image un peu pète-sec et dure. J’ai recroisé des anciens candidats du programme qui ont vu l’évolution. On colle souvent des étiquettes sur les gens. On m’appelle le virus. Il n’y a pas de compétition avec lui et j’ai joué le trublion.

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