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Once upon a time > Lana Parrilla se confie sur la méchante Regina Mills

Claire Varin
Publié le 08/12/2012 à 16:24 Mis à jour le 17/12/2012 à 11:11

Après Boomtown, Swingtown et Miami (Medical), Lana Parrilla a posé ses valises à Storybrooke, la petite ville de Blanche-Neige, et d’autres personnages de contes, dans Once Upon a Time. L’actrice incarne la méchante Reine dans la série d’Edward Kitsis et Adam Horowitz (Lost). A l’occasion du Festival de Monte-Carlo 2012, Lana Parrilla a rencontré la presse et s’est confiée sur son personnage.

Ce rôle de méchante dans Once upon a time est un de vos premiers. Comment avez-vous appréhendé le rôle de la méchante reine ?

Lana Parrilla : C’est formidable et parfois éprouvant. Un jour, Al Pacino a dit : « Ce qu’il y a de bien avec les films, c’est de pouvoir faire ce que tu ne fais pas dans la vie ». Donc là, je peux être une vraie garce avec les gens sans craindre d’avoir des problèmes (rires). On ne peut pas se comporter comme Regina, je crois que ça m’oblige à être très gentille dans la vie. Robert Carlyle a l’habitude de dire que les méchants sont les plus sympas à jouer. Je crois que c’est parce qu’ils nous permettent de nous lâcher. On ne rendre pas à la maison stressée. C’est très cathartique.

Votre personnage n’est-il pas un peu plus complexe que ça ?

En effet, Regina est plus complexe. Je ne l’ai jamais perçu comme une horrible personne. C’est un personnage en grande souffrance. Elle a souvent été trahie et blessée par ça. Alors, elle veut tout reprendre. Le temps de la revanche est venu.

Comment vous êtes-vous glissé dans ce personnage de Reine sexy ?

Je m’adapte aux costumes (rires). C’est difficile parce que c’est une série Disney. On ne peut pas montrer trop de choses. Je crois que sur le papier, le personnage n’a pas vraiment de sex-appeal mais, j’essaie de lui en donner lorsque je tourne les scènes. Par exemple, avec le chasseur, il y a un jeu entre ces deux personnages et j’essaie d’y mettre un peu de sensualité.

Les costumes vous permettent-ils de jouer différemment la reine et Regina ?

Oui, les costumes modifient ma performance. Les costumes de la reine sont tellement grands et lourds, ça m’oblige à bouger et à marcher différemment. Tandis que les vêtements de Regina sont sobres, mais aussi plus sexy. Il y a quelque chose stoïque dans ce personnage. Cela change aussi ma posture et ma démarche.

Regina est-elle une mère sincère ?

C’est un choix que j’ai fait dès le pilote : Regina aime son fils. Peu importe si elle n’est pas sa mère biologique, c’est son fils. Elle l’élève depuis dix ans. C’était important de montrer l’amour qu’elle porte à cet enfant, sinon personne ne croirait en ce personnage. Elle a une attitude de parent. Et quoiqu’il arrive dans la série, je m’assure que son amour pour Henry soit toujours capté.

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Les scénaristes vous informent-ils régulièrement de ce qui va arriver à votre personnage ?

Non et c’est mieux comme ça. C’est bien de pouvoir être surpris et de ne pas en savoir trop à l’avance. Parfois, on a tendance à trop réfléchir à ce que l’on va faire, plan par plan. Mais, c’est bien de pouvoir arriver sur le plateau et de jouer, simplement. Bien sûr, je me suis préparée pour ce rôle. Et j’ai lu quelques livres de psychologie sur ces contes pour enfants.

Que pouvez-vous dire de votre partenaire à l’écran, Robert Carlyle ?

C’est une rock star. Nous sommes devenus de très bons amis. Il a un je-ne-sais-quoi (en français dans le texte, nldr). Robert est de petite taille, mais il n’a peur de rien. Ce qu’il dégage est impressionnant. Je me sens en sécurité lorsque je suis avec lui.

On voit un retour des contes au cinéma et à la télévision. Comment l’expliquez-vous ?

Je crois que cela correspond à un besoin de rêver à nouveau. Cette période est plutôt chaotique, alors nous avons besoin d’espoir. À chaque fois que l’on allume la télé, on apprend qu’une nouvelle catastrophe s’est produite dans le monde. Alors, lorsqu’on regarde Once Upon a Time, ou une autre série de ce genre, c’est comme retomber en enfance et ça nous ramène à des périodes plus heureuses, où nos grands-parents nous lisaient ces contes. C’est une échappatoire. Et puis, il y a toujours une leçon de morale à la fin d’un conte. J’ai l’impression que Once Upon a Time réussit cela à chaque fin d’épisode.

Blanche-Neige devient à la mode avec toutes ces adaptations. Ce conte serait-il plus intéressant que les autres ?

Enfant, j’adorais Hansel & Gretel. Ce qui était assez fou, car, à cette époque, ma mère m’interdisait de manger des sucreries. Je ne sais pas pourquoi tout le monde se concentre sur Blanche-Neige et la méchante reine. La série montre des femmes très fortes et parfois, on peut vraiment se reconnaître en elles. C’est peut-être cette similarité, qui intéresse tout le monde. À moins que ce ne soit qu’un hommage au premier film de Disney.