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Paul, éliminé de N’oubliez pas les paroles : « J’ai regardé le tournoi des maestros et j’ai été largué à plusieurs reprises »

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 08/06/2020 à 19:45

Aux portes des 20 victoires, Paul a fini par trébucher dans N’oubliez pas les paroles. Le jeune maestro, qui s’est illustré par son sens de la répartie, a accepté de revenir sur son parcours, récompensé d’une somme de 111 000 euros.

Joshua Daguenet : Face aux nombreux candidats qui ont intégré les Masters cette année, que vous a-t-il manqué pour accéder à cette catégorie ?

Paul : Dans le cadre de la défaite, c’est un manque de connaissances. Je ne maîtrisais pas bien la chanson à cinquante points, il m’a manqué un mot sur huit ou neuf. Pour le coup, ce n’était ni la fatigue, ni le stress. Mais sur une précédente édition, ma langue a fourché sur un titre des 2be3, et j’aurais vraiment été déçu de perdre là-dessus.

Vous avez été recalé à huit reprises du casting. Comment avez-vous fait la différence lors de la neuvième tentative ?

Les premières fois, je n’étais pas du tout à l’aise. Dès la deuxième étape lors de mon premier casting, quand il fallait chanter a cappella, j’ai quitté la salle tant j’étais stressé. Je ne savais pas ce que je faisais là et c’était dans une période où je n’étais pas très bien. Dans mes récents passages, j’étais plus jovial, je menais mieux ma barque. J’ai eu le temps de m’entraîner, comprendre ce que cherchaient les casteurs.

Votre victoire contre l’impressionnante Maureen restera-t-elle la plus belle de votre parcours ?

Oui, très clairement. Battre la cinquième plus grande maestro... Lors de ce duel, je n’étais pas du tout stressé quand j’ai vu que j’affrontais Maureen. Elle était tellement impressionnante, je me suis dit : « Tu vas y aller, chanter deux petites chansons et ce sera terminé ». Malheureusement pour elle, « Mexico » lui a été fatal. Beaucoup m’ont rapidement assimilé à Kévin et nos mères respectives trouvent qu’on se ressemble physiquement. Mais je ne suis pas à son niveau. J’ai regardé le tournoi des maestros et j’ai été largué à plusieurs reprises.

« J’ai eu le temps de comprendre ce que cherchaient les casteurs »

Nagui vous a taquiné sur votre célibat et vous avez joué à plusieurs reprises au « ping-pong verbal » avec l’animateur. Cela a-t-il a pu entacher votre concentration ?

Franchement, pas du tout. Quand on prépare l’émission, on nous demande si on a des sujets tabous. J’ai indiqué « ma vie privée » tout en précisant que je n’avais aucun souci à ce qu’on en parle. Je ne sais pas pourquoi, Nagui m’a collé l’image du célibataire endurci, mais ça m’a fait marrer de jouer ce rôle. Nagui taquine mais reste dans la bienveillance.

Vous avez chiffré votre playlist à « 1002-1004 chansons ». Votre réussite dans un tel jeu n’est-elle pas le fruit de votre sens aiguisé du détail ?

En réalité, c’est entre 1 200 et 1 400 chansons. Je me suis inspiré d’une playlist Deezer. Comme tous les maestros qui ont réussi, j’ai beaucoup travaillé, mais on ne révise pas de la même manière. Cela nécessite des heures et des heures d’écoute. Durant mon parcours, j’ai bénéficié d’une pause de six jours entre deux journées de tournage et j’ai continué à travailler.

« C’est fini, je passe à autre chose... »

Seriez-vous prêt à revenir dans l’émission ?

Cette participation est un objectif dans ma vie devenu un fil rouge durant six ans. Je suis super fier de mon parcours même si on se dit que ça aurait pu continuer dans ce format d’émission. Je continuerai à la regarder, mais pour ma part, c’est fini, je passe à autre chose.

Vous êtes annonceur pour des régies publicitaires. Comment flatteriez-vous le parcours qui a été le vôtre durant ces vingt participations ?

Je suis quelqu’un d’assez cartésien. Je ne crois pas aux signes, aux étoiles, au destin. Mon parcours est un mélange de chance et de boulot. Si je peux constituer un petit exemple : il faut être tenace quand on a des rêves.