Pékin Express 7 > Un trek inoubliable au Kilimandjaro

Pour la sixième étape, les concurrents font leur entrée en Tanzanie. C’est donc au pied du Kilimandjaro dans un village Massai que la course reprend de plus belle. Pour cette nouvelle course, deux épreuves d’immunité et donc deux dossards rouges sont proposés. En effet, cinq des équipes des sept équipes partiront en trek sur le Kilimandjaro, tandis que les deux restantes vivront deux jours chez les Massai et devront relever une épreuve.

Afin de déterminer le sort des concurrents, une première épreuve leur est proposée. Après un « défilé de mode » de la part des Massai, les binômes devront reproduire le plus fidèlement possible les parures des locaux. Ainsi, tuniques rouges, bijoux, têtes rasées pour les femmes et cheveux longs pour les hommes sont les codes de raffinement des Massai et les concurrents disposent de 15 minutes pour s’en rapprocher le plus possible. C’est donc sous les regards amusés des locaux que les équipes défilent penaudes, hormis celle de Karim et Leila qui de leur bonne humeur communicative parviennent à séduire le public.

Karim et Leila, désignés gagnants, doivent maintenant choisir leur épreuve et se « risquent » à escalader le Kilimandjaro, malgré leur côté peu sportif. Puis, invités à désigner les équipes qui les suivront, ils choisissent Luc et Clémence, Samuel et Ludovic, Pierre et Isabelle et Ingrid et Nicolas. Pour César, la déception est grande : « Je suis très affecté » affirme l’intéressé qui avec Denis, Jean-Pierre et François devra rester chez les Massai.

Les cinq équipes partent vers le trek « de leur vie », et prennent place à 3500 mètres d’altitude. Afin de départager l’ordre de départ de la course, les binômes se livrent au jeu du tir à l’arc. Karim et Leila sont les premiers à atteindre la cible et à ouvrir la marche, suivis de Pierre et Isabelle, puis Ingrid, Nicolas, Luc et Clémence. Quant à Ludovic et Samuel, ils débutent le trek avec 12 minutes de retard. Pendant ce temps, les autres compétiteurs découvrent les traditions Massai et font connaissance avec leurs hôtes, aussi tandis que Denis apprend à se servir de la bouse de vache pour consolider les murs des habitats, les Bourgeois décalés s’amusent avec de jeunes guerriers Massai.

Sur le Kilimandjaro, les équipes doivent arriver au plus vite au camp de base, et si Pierre et Isabelle sont en tête, Luc et Clémence sont déterminés à prouver que leur âge n’est pas un handicap pour réussir l’épreuve : « quand on a 60 ballets et qu’on voit que les petits jeunes calent, on est fiers de nous ». Mais au bout de deux heures de marche et à plus de 4500 mètres d’altitude, les premières douleurs commencent à se faire sentir pour les équipes.

Manque d’oxygène, mal de tête, courbatures : « il faut plus écouter son corps » résume Ingrid. Après une marche éreintante, les équipes atteignent leur premier point d’arrêt où ils passeront la nuit. Or malgré les malaises qui peu à peu touchent les participants, notamment dû au refroidissement soudain, « l’esprit de groupe » reste de mise et chacun se ravitaille avant de rejoindre sa tente pour une courte nuit...

Le réveil est des plus difficiles pour les grimpeurs du Kilimandjaro, mais bien vite, la beauté du paysage requinque les esprits. Une fois la seconde partie de l’ascension reprise, les ex-mariés jusque-là en tête, s’aperçoivent vite qu’ils doivent ralentir le rythme. De son côté, Ingrid, après visite du médecin de l’émission, doit ménager ses efforts si elle veut poursuivre la course...

Jean-Pierre, François, Denis et César s’apprêtent à relever l’épreuve d’immunité. Les concurrents doivent faire un feu à la manière des Massai. Guidés par deux autochtones, les candidats doivent reproduire leur savoir-faire, à l’aide de bouts de bois, mais après deux heures d’épreuve et plusieurs fausses joies, aucune des équipes ne remporte le challenge.

Pour les équipes en Trek pas question en revanche, de voir la victoire leur échapper. Une détermination payante pour les ex-mariés, sacrés grands vainqueurs de l’étape. Seuls Ingrid et Nicolas n’auront pas le temps d’atteindre le drapeau marquant la fin de la course...
Retour dans la course à l’auto-stop pour les équipes, et débuts des échauffements pour Jean-Pierre et François. Ce dernier déclare en « avoir plein le cul » et semble déterminé à laisser tomber l’aventure. Une décision prise sous le coup de la colère et l’accumulation des épreuves que l’intéressé aura tôt fait d’abandonner...

Après une nouvelle journée de course, les équipes, suite à l’alarme de la balise, posent de nouveau leur sac chez l’habitant, à l’exception de Ludovic et Samuel qui finissent par trouver refuge dans une église, ainsi que des malchanceux bourgeois décalés qui, après avoir attendu une sœur sensée les héberger, finiront par passer la nuit sur le seuil de la maison...

Dernière ligne droite en Tanzanie pour les équipes qui ne perdent pas une minute pour trouver un véhicule les aidant à rejoindre le marché de Same, point final de la course. Et la galère continue pour le duo des Bourgeois qui ne trouvant pas de véhicule décident de rester unis face à l’adversité ! Un choix productif puisque Jean-Pierre et François ne tardent pas à dénicher un conducteur dévoué.

Plus tard, Leila et Karim parviennent à rejoindre le fameux marché, et forts de leur avance décident de s’octroyer quelques minutes pour s’acheter à manger. Or, le couple réuni face à Stéphane Rotenberg apprend qu’une ultime mission les attend ! En effet, les binômes recevant chacun une sandale doivent retrouver l’autre partie de la paire, cachée dans l’immense marché...

Une course au trésor plaçant finalement, Karim et Leila en tête de course, vainqueurs de l’étape et donc détenteurs d’une amulette. Et si le bonheur des uns fait le malheur des autres, ici, ça ne sera pas le cas car Denis et César, duo perdant de la course, tombent sur une enveloppe non-éliminatoire et toujours dans la compétition, auront droit au fameux handicap dès la semaine prochaine...