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Pékin Express > Stéphane Plaza, un passager mystère en plein calvaire

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Directeur de la publication
Publié le 27/06/2012 à 23:09 Mis à jour le 30/06/2012 à 10:58

Émission, fiction, publicité et maintenant radio, Stéphane Plaza est sur tous les fronts. L’agent immobilier profite de la vie et étudie toutes les offres qu’on peut lui faire. Il a même accepté de repartir dans Pékin Express pour en être un des passagers mystère. Retour sur cette aventure hors du commun qu’il n’est pas prêt d’oublier de sitôt...

Jérôme Roulet : Avez-vous hésité avant de retourner dans l’aventure Pékin Express ?

Stéphane Plaza : Oui d’autant plus que j’avais dit que je ne le referais pas ! Et je suis retombé dans une belle galère. Mais j’ai accepté, car c’était les 25 ans de la chaîne et un nouveau projet avec des animateurs mystères. Et puis, on m’a rassuré que c’était pour quatre jours. Certes, c’est plus court, mais il m’est arrivé autant de trucs en quatre jours qu’en un mois !

Saviez-vous que vous deviez vous rendre à l’autre bout du monde, en Australie ?

On ne m’a surtout pas dit que j’allais arriver pour les quarts de finale, que j’allais être le dernier animateur, que j’allais faire 35 heures de vol et commencer la compétition tout de suite. C’est le genre de détails qui ont leur importance (rires).

Avez-vous tenté de mettre au point votre anglais quelque peu « improbable » avant votre départ ?

Il est toujours aussi improbable ! Je m’étais entrainé sur l’accent, mais de toute façon je ne comprenais jamais les réponses ! Cependant cette année, j’avais une technique. Un ingénieur du son m’a dit de commencer mes phrases par « We keep in touch » pour faire sourire les gens. Mais apparemment, ça veut dire « À bientôt ». Donc l’inverse de ce que je voulais dire !

Et pour votre arrivée dans la course, vous tombez sur l’étape des équipes divisées...

On ne me l’avait pas dit, car honnêtement, je ne sais pas si j’y serai allé autrement... C’est terrible, vous partez quatre jours pour partager quelque chose et vous vous retrouvez seul au bout du monde avec deux mots d’anglais ! Je trouve ça très dur !

Quelle a été votre réaction ?

C’était très dur moralement, physiquement et humainement. J’étais un peu énervé, je bouillonnais intérieurement. Je partais non pas à Pékin pour refaire une course, mais pour partager quelque chose avec un binôme et sauver mon équipe. Mais je suis resté plutôt positif...

Avez-vous été bien accueilli pour Frédéric & Jessica, votre binôme quelque peu « explosif » ?

Oui, mais je connaissais légèrement leur caractère. La production m’a dit : « Tu as gagné au grattage, tu as le couple le plus explosif de la planète » (rires). Je pense qu’ils se sont arraché la tête en me voyant arriver, car bon c’est les quarts de finale, je ne parle pas un mot anglais, ce que Stéphane Rotenberg leur a bien précisé pour les mettre sous pression d’ailleurs !

Alors que vous êtes effrayé par la plupart des animaux, au cours de l’épisode, vous vous retrouvez à dormir dans une pièce avec une foule d’animaux empaillés. Comment avez-vous vécu ce moment ?

C’était terrible ! Vous vous réveillez en pleine nuit et vous voyez des têtes empaillées... J’ai cru que j’allais clamser ! J’ai aussi pris une douche nu avec un sanatorium et des vrais serpents ! On n’a pas voulu me montrer nu à la télé en prime hein (rires), mais j’ai flippé, mon coeur a failli s’arrêter. Je n’ai pas dormi, et en plus j’avais une chasse d’eau qui a coulé toute la nuit !

Vous avez quand même embrassé ces animaux empaillés un à un...

Oui, pour me rassurer et me déstresser ! Quand on va me regarder, on va peut-être dire « Ce mec est dingue ! », mais bon c’était horrible ! Et je n’arrêtais pas de me dire : « Imagine qu’il y en ait un qui ne soit pas empaillé et qui se réveille en pleine nuit ! »


Avez-vous eu, à nouveau, à faire à la police locale ?

Oui, j’ai fréquenté la police. Ils m’ont arrêté à deux reprises dans mes Pékin et croyez-moi on peut dire que la police française est une bonne police et qu’elle est très aimable !

Avez-vous vécu ce nouveau Pékin Express comme un calvaire ?

Oui, ça n’a pas été le moment le plus jouissif de ma vie ! On m’a dit que je partais en Australie, alors moi, j’ai vu des surfeurs, des pin up sur la plage, le soleil... Et je suis tombé dans la campagne avec des routiers qui voulaient m’écraser, des animaux empaillés et des serpents ! Pékin Express, c’est extrêmement dur, je le savais, mais on a tendance parfois à oublier...

Étés vous prêt à repartir pour un troisième Pékin Express ?

Ah non ! Je l’ai fait deux fois, je suis très content de cette galère, mais Pékin Express, c’est fini pour moi ! Quoique pour les 50 ans de M6 avec le retour du papy, peut-être ! Mais ce Pékin, il ne faut pas le rater, car on ne me verra plus ! C’est fini, c’est unique. Et en quatre jours, ça vaut tout l’or du monde !

En dehors de cette aventure, n’éprouvez-vous aucune lassitude avec votre émission Maison à vendre ?

J’essaye d’aider des personnes toujours différentes, donc ce n’est jamais de la routine. Je prends toujours mon pied, car je pars avec des amis que je connais. On travaille sur de l’humain.

Quelle est la différence dans votre travail avec Recherche appartement ou maison ?

Dans Maison à vendre, il y a plus de communion, car je reste du début à la fin avec les personnes. Dans Recherche appartement ou maison, j’agis principalement seul puisque je montre le fruit de mon travail quotidien.

Repartez-vous sur les routes de France pour On ne choisit pas ses voisins ?

Oui, je suis actuellement en plein tournage avec ma grande copine Karine Le Marchand. On forme une association assez marrante. On a un planning très compliqué, donc c’est un grand plaisir de faire cette émission ensemble. Avec Karine, on est vraiment amis. On se voit en dehors des émissions, on s’appelle, on s’envoie des textos et on rigole beaucoup... Et puis, nous avons d’autres projets en commun que l’on a présenté à la chaîne. On attend une confirmation, car rien n’est encore signé !

Qu’en est-il de la fiction L’homme de la situation ?

On va tourner un deuxième épisode au mois d’août. Le synopsis et les dialogues sont en train d‘être peaufinés.

Vous arrivez également sur RTL tous les matins dès le 9 juillet avec Plaza vous Z...

Ont-ils bien fait de me mettre en direct à 9h15, je me pose la question ! (rires) Il faut se réveiller et être à l’heure... Mais le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt. Cela va me permettre d’être mieux réveillé juste après pour travailler dans l’immobilier !

Télévision, radio, fiction, publicité, n’avez-vous pas le sentiment de trop vous exposer ?

J’ai 42 ans, je veux vivre à 100 à l’heure et croquer la vie. Tant que je fais les choses avec envie et passion, je continue. Et puis, je fais uniquement ce qui m’intéresse. Je suis curieux, mais j’ai déjà dit non à certaines émissions. Je me sens heureux et chanceux en ce moment. La vie est douce pour moi !