Popstars : Les LinkUp
Après des semaines et des semaines de « Duel »
acharné, ce sont les garçons, devenus les Link
Up, qui ont remporté l’aventure Popstars 3. Depuis,
les filles finalistes ont créé leur propre groupe, les
Diadems. Showcase, promotion, répétitions, l’agenda
des vedettes est surchargé. C’est dans les coulisses
de Fun TV, pour l’enregistrement d’une émission, que
nous avons rencontré les LinkUp et les Diadems...
Alexandre Raveleau : Dès la sortie de votre premier single, vous vous êtes retrouvés à la première place des meilleures ventes. Heureux ?
Lionel : Ca nous réconforte de savoir que les gens nous aiment toujours autant et que ce n’est pas un succès éphémère. Ça fait vraiment plaisir.
Mathieu : C’est clair, on attendait la 2ème semaine pour voir si les ventes de la première allaient se confirmer. Eh oui ! C’est tout bénef pour nous !
Otis : Les fans restent au rendez-vous, on continue à nous soutenir. C’est très agréable et on en profite à fond !
Alexandre Raveleau : Donc si j’ai bien compris, les fans sont toujours à vos trousses ?
Mathieu : Oui. L’autre jour nous sommes allés voir un concert à Bercy et c’était de la folie. Lorsqu’on a descendu les marches de la tribune, un petit groupe de jeunes nous a reconnus... Et très vite, c’était tout le monde. Tout Bercy ! Et même en province. La semaine dernière par exemple, nous étions à Orléans pour une émission radio. Une quarantaine de filles nous attendaient à la sortie...
Alexandre Raveleau : Quel est votre meilleur souvenir depuis la fin de l’émission ?
Otis : Les meilleures anecdotes sont dans la rue. Lorsque vous croisez quelqu’un et qu’il ne vous reconnaît que quelques mètres plus loin. Là vous entendez sa remarque. C’est trop bizarre...
Mathieu : Le meilleur souvenir, je pense, c’est celui qu’on a depuis trois mois et demi...
Alexandre Raveleau : Cette année, Popstars : le duel a débouché sur deux groupes. Les Diadems m’ont avoué que le Duel se poursuivait surtout dans les bacs. Vous avez le même sentiment ?
Lionel : Pour nous, très clairement, ce n’est plus un duel. L’essentiel c’est d’être les meilleurs à tous les niveaux.
Mathieu : Notre objectif c’était de gagner, fonder un groupe et faire l’album. Maintenant que nous avons réussi, c’est normal que l’on se préoccupe plus du groupe des filles. Bien sûr nous sommes en concurrence, mais on l’est aussi avec Elton John et tant d’autres.
Alexandre Raveleau : Quelle est la principale qualité des Diadems ?
Otis : Le nombre... elles sont 5 !
Alexandre Raveleau : Et leur principal défaut ?
Otis : Elles sont 5 ! ça fait beaucoup trop ! C’est un avantage comme un inconvénient.
Alexandre Raveleau : Elles me soufflaient tout à l’heure que votre défaut c’était le « bordel »... Ca doit vous changer de vivre tous les trois maintenant ?
Lionel : Là on est comme trois frères. Avant, c’était logique qu’il y ait des petites tensions, qu’on ait envie de se libérer. On ne pouvait pas mettre huit personnes dans un même loft en leur disant : « Bien débrouillez-vous et que tout le monde s’aime ». Nous les garçons, on a une façon de vivre que les filles n’ont pas forcément...
Alexandre Raveleau : Dans le domaine des real tv musicales vous vous sentez plus proches de Star Academy ou d’A la recherche de la nouvelle star ?
Lionel, Mathieu, Otis : Star Ac !
Alexandre Raveleau : Vous préférez vous produire en concert acoustique intimiste comme à Fun TV ou dans une grande salle comme le Zénith de Lille ?
Mathieu : Plutôt le Zénith.
Otis : Les deux sont biens et on s’éclate vraiment.
Lionel : C’est vrai. Et dans un petit concert, on est là que pour chanter, c’est bien plus intimiste. Mais le Zénith tel qu’on va le faire, sera à peu près pareil. On va pouvoir donner plus à encore plus de gens. Pour ça nous allons travailler deux à trois mois. Et je vous explique même pas le show qu’on va leur faire !