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Prime 5 > Céline est éliminée (2/2)

Ariane Grassi
Publié le 29/09/2006 à 23:50 Mis à jour le 21/10/2007 à 01:14

Après Cyril en diva disco, la soirée se poursuit sur le thème de l’ambiguïté sexuelle. Pour la faire sortir de son rôle d’enfant gâtée, les professeurs ont offert à Judith une chance de se rattraper, et c’est dans une ambiance militaire que la glamour jeune fille interprète le Sans contrefaçons de Mylène Farmer. La difficile combinaison du chant et de la danse ne pardonne pas et la benjamine doit se contenter d’un 12,6. Pour Mickaël Jones, elle était « très fausse », mais Kamel Ouali passe outre pour la récompenser d’un 17, tandis que Richard Cross la rassure : elle est sur la bonne voie !

Christophe Pinna a droit à son moment de gloire lorsque un film s’attarde sur les fondements de sa théorie : le dépassement de soi en sport est un bon moteur pour la réussite artistique. Pour le décrire, les élèves sont partagés entre les termes de « sage » et de... « sadique ». Interrogé sur le mental des academiciens, le professeur de sport déclare que Dominique est l’incarnation de « la battante ». Comme le hasard fait bien les choses, c’est à elle de rejoindre le centre de la scène pour J’te mentirai en duo avec Patrick Bruel. Lui succède ensuite Gaël qui, pour défendre sa place au château, ne pouvait trouver mieux que Volare, version Gypsies King. Il est d’ailleurs félicité par Patrick Bruel.

Les trois aînées du château sont alors mises à l’honneur. Elfy, Dominique et Cynthia unies par la maturité, le goût du travail et la volonté de réussir partagent la scène le temps d’une Eternal Flame. Mais Patrick Bruel est déjà de retour pour interpréter aux côtés de Brice son dernier titre, La lettre au Père Noël. L’élève s’en tire avec les honneurs et un 14,8. Le chanteur lui-même parle de son « incroyable intensité » et affirme « avoir vraiment hâte d’écouter ses propres chansons ». En attendant, il prend place au milieu des élèves, entonne Place des grands hommes avec Bastien, puis Je te le dis quand même avec Cyril. Il tire même Faustine du banc des nominés pour quelques instants de Mon Amant de Saint Jean.

Entrée au château dans l’espoir de faire du rock, Elfy a vite déchanté et, sous les conseils de Raphaëlle Ricci, a changé de registre. En compagnie de Césaria Evora, la doyenne explore, ce soir encore, un nouvel univers où la salsa croise le fado. Cette musique métissée séduit le jury qui gratifie Elfy d’un 15,6. Mickaël Jones n’hésite pas à parler de « superbe duo ». C’est au tour de Bastien et Nicolas de faire leurs preuves sur le classique de Jean-Jacques Goldman, Envole-moi. Le premier obtient 13,8 et le second fait un peu mieux avec 14,6. Pour Richard Cross, Nicolas qui auparavant « venait jouer à la pétanque », est devenu « un vrai artiste ». Est-ce le cas de Faustine ? Elle défend sa place avec Je m’appelle Bagdad de Tina Arena. La chanteuse, présente sur le plateau, la remercie pour « ce cadeau ».

Au dernier prime, elle avait conquis jury et public avec sa propre composition, Marina doit ce soir s’adapter au répertoire d’un jeune artiste, Patxi. Sa prestation sur S’embrasser est récompensée d’un 15,4. Pour Pascal Nègre, ce « superbe duo » est dû au « plaisir des mots » que partagent les deux chanteurs. De retour sur scène, Brice et Ludovic rendent hommage à Barry White avec la chanson remise au goût du jour par la série Ally McBeal, The first, the last, my everything. Les deux jeunes hommes découvrent alors la surprise que leur a réservée Johnny Hallyday : ils sont invités demain à suivre son concert en direct des coulisses.

Après un bilan de la soirée, où le trio de tête, Cynthia, Dominique, Marina, cède du terrain à Cyril et Elfy, Cynthia clôt le spectacle avec un dernier duo, Tu aurais dû me dire auprès de Tina Arena. Le sort des nominés est désormais jeté. Avec 71,9% des votes, Gaël est une nouvelle fois plébiscité par le public, laissant peu de place à ses concurrentes Faustine (17,4%) et Céline (10,7%). Cette dernière, toujours absente, bouleverse l’ordre des choses. Plutôt que de voter, les élèves via leur porte-parole Ludovic, préfèrent laisser à Céline la possibilité de revoir sa famille, de se reposer etc... Semblant vouloir lui éviter l’humiliation d’un abandon, ils renvoient la malade et offrent donc à Faustine une semaine supplémentaire au château. Comme le dit Nikos : « elle a eu chaud ! »

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