Soirée 100% Gay 100% Glamour sur Arte
A l’aube de la Gay Pride, Arte décide d’offrir à ses téléspectateurs une soirée à thème entièrement dédiée aux « hommes qui aiment les hommes », jeudi à partir de 22h30...
A l’aube de la Gay Pride, Arte décide d’offrir à ses téléspectateurs une soirée à thème entièrement dédiée aux « hommes qui aiment les hommes », jeudi à partir de 22h30.
A l’heure où les canons de la beauté homosexuelle s’imposent de plus en plus largement dans la représentation du corps masculin, la théma, Gay and glamourous : hommes de rêve pour rêves d’hommes, sera composée de deux documentaires (Journal Intime et Les rêves homos de James Bidgood) et d’un film documentaire The Celluloid Closet.
Dès 22h35, Journal Intime propose de découvrir le casting organisé par le photographe espagnol Pedro Usabiaga en vue du tournage de son premier film. C’est ainsi qu’au cours de l’été 2002, le photographe est parti sur les plages à la recherche de nouveaux modèles masculins, des modèles qui correspondent à ses propres idéaux de la beauté masculine. Etudiants, sportifs ou encore policiers, tous sont passés sous l’oeil de Pedro Usabiaga.
La soirée Gay and glamourous se poursuit à 23h35 avec le film documentaire The Celluloid Closet réalisé en 1995 par Rob Epstein et Jeffrey Friedman. Ce film narre l’homosexualité dans le cinéma hollywoodien. Rob Epstein et Jeffrey Friedman ont passé en revue les
personnages homosexuels, hommes et femmes, tels qu’ils ont été incarnés ou suggérés à l’écran de Spartacus à Ben Hur en passant par les films de Laurel et Hardy ou encore Basic Instinct, la Fureur de vivre, Thelma et Louise... Anecdotes de tournages, indiscrétions, retour sur la censure, le cinéma est passé au crible au travers de près de 120 extraits de films. A noter que The Celluloid Closet a reçu le Prix de la liberté d’expression au Festival de Sundance en 1995.
Enfin pour clore cette soirée gay, Arte proposera à 1h15, le documentaire Les rêves homos de James Bidgood. James Bidgood est le réalisateur de Pink Narcissus, film culte du cinéma homosexuel. Le documentaire révèle le travail de ce réalisateur qui a mis 7 ans à réaliser son film dans son propre appartement et qui suite à des différends avec sa société de production n’a jamais eu son nom au générique...