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Star Academy 7 : déjà un succès pour TF1 !

Emilie Lopez
Publié le 06/11/2007 à 00:20 Mis à jour le 06/11/2007 à 11:28

Le 23 octobre dernier, une horde d’apprentis chanteurs prenait possession d’un certain château à Dammarie-les-Lys pour y subir 4 mois d’entraînement intensif, et devenir, peut-être, le successeur de Cyril Cinélu et autres Jenifer. Depuis, un nouveau prime est passé, de nombreuses quotidiennes ont été tournées, et quelques relations se sont nouées. Premier bilan de cette Star Ac’ version 2007.

La grande nouveauté de cette année vient du jury officiant sur le prime, Yvan Cassar, Passi et Pascal Nègre. Beaucoup pariaient sur une certaine férocité de ce trio, à la manière d’une émission concurrente, où les coups de gueule d’une certaine diva résonnent encore aux oreilles « pleines de merde » du public ! Mais lors des deux primes, le jury made in TF1 s’est avéré particulièrement soft. Même la notation lors de l’émission du 2 novembre manquait de relief, puisque la grande majorité des candidats a récolté la même note. Hormis Lucie, repartie avec un tout petit 10.7, et Maureen, grande favorite des profs et pros, gratifiée d’un joli 17.2, qui faillissent à la règle. Seul prémisse d’une future guéguerre espérée : le cas Bertrand, reparti avec un 12.7 suite à son remix de « Laisse moi t’aimer », un choix de chanson fortement critiqué par le trio. Aussitôt, Kamel Ouali s’est emparé du micro, lâchant un léger « Je vous trouve un peu dur, il a mis le feu ! » Cela a été la seule contestation d’un professeur sur la parole sacrée du jury...

Du côté des candidats, 9 filles et 8 garçons ont donc été choisis pour faire partie de cette nouvelle promotion. Et déjà, quatre types d’académiciens se distinguent : les « Grandes Gueules », telles Jérémy, Quentin et Lucie. Le premier, ayant à peine passé le pas du Château, annonce fièrement dès le premier soir : «  A la différence des années précédentes, nous ne sommes pas de simples candidats mais des vrais artistes ». De son côté, le DJ du Var, interviewé par Télé Star, n’a pas manqué de souligner avoir dans un premier temps refusé de participer à l’émission avant de se raviser. Enfin, la rockeuse de 17 ans ne s’est, pour sa part, pas dégonflée devant le Jury lors du second prime. La jeune femme, affublée de la plus mauvaise moyenne de la soirée, n’hésite pas à lancer « J’m’en fous d’la note, j’ai pris mon pied ! ».

Autre catégorie : les « Discrets », les candidats dont on n’entend que rarement parler, focalisés sur leur musique, leurs éval’, les primes. Alexia, Dojima ou Eva sont de ceux-là. C’était également le cas d’Alexandra, première à avoir dû jeter l’éponge, faute de repêchage du public ou du jury...

D’autres seraient à classer dans la case « Extravagants », tels que Bertrand, le doyen de la promotion, ou Yaëlle. Le premier, tout en générosité, est un OVNI. A sa présentation lors du premier prime, peu auraient parié sur lui, tant le décalage avec les autres pensionnaires semble important. Mais, en une semaine, l’homme a su se faire sa place au château et dans le cœur des téléspectateurs. Yaëlle, pour sa part, avec sa crête à la mode punk fin 90 et son style tout droit sorti du Marais, défraye la chronique. Et ses incartades avec ses colocataires féminines ne fait qu’épaissir le mystère autour de cette sagittaire.


Enfin, il y a « les pros de la real tv », Sevan et Noémie en tête. Jouant la carte du couple, les deux apprentis chanteurs ont réussi à occuper la grande majorité des quotidiennes. Et ont, par la même occasion, attiré l’attention de la majorité de la presse magazine, avec force d’interviews, de photos, de déclarations de leurs entourages respectifs... Des Maud & Jérémy version 2007, jouant le même « Je t’aime moi non plus », rien de tel pour attirer les foules... Et ça marche, puisque tant les primes que les quotidiennes démarrent sur de jolis scores.

Ainsi, le 23 octobre dernier, Nikos Aliagas donnait le coup d’envoi de la septième édition du télé crochet de TF1, programmé pour la première fois un mardi. Pour l’occasion, 7,14 millions de curieux, soit 30,7% du public, se sont pressés sur la Une, afin de découvrir les premières images des 17 candidats. Une meilleure performance qu’en 2006, où 6,78 millions de français avaient assisté à la présentation de Cyril, Dominique et consorts. Un bon démarrage donc, laissant augurer un avenir radieux. Et ce vendredi 2 novembre, l’émission a confirmé, puisque 6,63 millions de fans se sont rués sur TF1, soit 31,1% de part d’audience.

Du côté des jeunes, lors du premier prime, 41,3% des 15/24 ans se sont pressés sur la chaîne privée, un chiffre qui tombe à 35,4% lors du second. A noter que le 23 octobre, 50,2% des femmes de moins de 24 ans et 38,4% des ménagères de moins de 50 ans s’émerveillaient des prouesses des nouveaux venus. Du côté des enfants, ils étaient, lors de la première émission, 53,1% des 4/10 ans a être branchés sur TF1, contre 51% pour la seconde. Des scores honorables, à l’image de ceux de la quotidienne.

Cette année, exit la bande rose un peu désuète qui offrait un résumé des images à l’écran, à présent une voix off rythme les reportages quotidiens. Et cette nouvelle formule plait, puisque la première semaine, une moyenne de 3,67 millions de fans a suivi ces résumés, soit 27% du public présent devant son écran. La semaine suivante, 140.000 fans de plus ont été pris du virus Star Ac’. Quant aux rediffusions, elles attirent la nuit 23,5% du public, contre 21% le matin à 11h10. Star Academy a donc su séduire dès les premiers instants, notamment ses cibles phares : les jeunes, et la ménagère tant convoitée par le PAF !

Des téléspectateurs fidèles, des candidats jouant le jeu, et, ainsi, placardés sur une grande majorité de unes, auxquels s’ajoute un jury à deux doigts de se lâcher à la mode M6, le télé crochet de TF1 a su repartir sur de bonnes bases, et reconquérir son public. A l’heure où la France est toute acquise à la cause Nouvelle Star, il fallait que TF1 fasse preuve d’audace pour espérer regagner le succès. C’est chose faite. Mais avec 17 candidats aux personnalités aussi fortes, dont certains semblant avoir déjà « attrapé le melon », la chaîne privée prend quelques risques. Reste à voir s’ils seront payants...