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Stéphane Metzger (Cut, saison 5) : « Adil est le père biologique de la fille de Maxime, il est dépassé »

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Directeur exécutif en charge des contenus
Publié le 03/11/2017 à 19:16 Mis à jour le 04/11/2017 à 09:34

Stéphane Metzger est un visage bien connu du petit écran puisqu’il a joué pendant neuf ans Malik dans « RIS Police scientifique » sur TF1. Après des apparitions dans « Joséphine, ange gardien », « Famille d’accueil », ou encore « Camping Paris », le comédien intègre le casting de « Cut » pour incarner Maxime Rivière. Le comédien revient pour Toutelatele sur son arrivée au sein du feuilleton de France Ô dont la saison 5 débute le vendredi 3 novembre en prime time. Rencontre.

Benjamin Lopes : Comment présenteriez-vous le juge Maxime Rivière dans cette cinquième saison de Cut  ?

Stéphane Metzger :C’est un personnage très attachant même s’il a des aspects rigides, voire psychorigides. On peut tout de même lier cela à sa profession. Du côté de sa vie intime, il a su gérer la relation avec sa fille même si c’est devenu compliqué ces derniers temps, car ils ont perdu une mère et une épouse à la fois suite à une longue maladie, particulièrement difficile. Il essaie de tout gérer comme il peut, mais quand arrive Jules qui se retrouve être le fils de la sublime Laura Park, il ne s’en sort pas. Par ailleurs, le père biologique de ma fille est Adil. Il est dépassé.

Ce rôle de juge a-t-il nécessité une préparation particulière ?

Absolument pas. Je fais confiance aux costumières et aux gens qui travaillent les textes. C’est écrit pour un juge d’instruction qui a fait de longues études. J’ai, pour ma part, arrêté les cours très tôt donc c’est amusant pour moi d’interpréter un personnage qui a fait de hautes études avec un langage élaboré.

Les attitudes appropriées à ce rôle ont-elles également été naturelles ?

Comme on se retrouve dans des mocassins bien cirés, en costume et en cravate, le tout tiré à quatre épingles, ça vient tout seul. Il n’y a pas eu besoin de beaucoup de préparation au final pour avoir un comportement approprié à ce rôle de juge.

« Le rythme de tournage est effréné »

Dans quel état d’esprit êtes-vous arrivé au sein de ce casting ?

Je suis un vrai timide, mais qui essaie de se soigner. Je donne le change. L’équipe m’a accueilli chaleureusement. Certains acteurs ont de fortes personnalités et on se jauge sur un plateau. On essaie de voir si on pourrait se faire bouffer à un moment donné. C’est toujours un petit combat, mais je m’en sors très bien, car j’ai une grande gueule. Ce qui n’est pas évident, c’est que l’on n’a pas l’expérience de tournage spécifique à cette série pour l’appréhension du texte par exemple.

S’adapter aux conditions de tournage de Cut a-t-il été difficile ?

J’ai parfois six séquences par jour avec dix-huit minutes utiles. C’est un rythme effréné. J’ai terminé une série (Quartier des banques, ndlr) où l’on sortait six minutes utiles par jour de tournage, contre six à huit minutes maximum sur RIS à l’époque sur TF1. C’est beaucoup de boulot, mais on est content de l’avoir. En 2016, j’ai fait zéro journée de tournage. L’après RIS a été suivi par Joséphine, ange gardien. On se plaint parfois quand on est neuf ans sur la même série, mais on ferait mieux de se taire (rires).

« Ce métier m’a bien nourri et il ne faut jamais regretter quoi que ce soit »

Avoir joué dans RIS pendant tant d’années a-t-il été un frein ou une opportunité ?

Quand j’ai commencé à faire de la télévision, on m’a tout de suite demandé si je n’avais pas peur d’être enfermé. J’en ai voulu à mon agent dans le passé de ne pas m’avoir dit que j’avais décroché Nos jours heureux de Nakache dans un des rôles chorale, à savoir le moniteur beau gosse. Et avant ça, j’aurais pu faire L’île aux trésors avec Jean-Paul Rouve et Gérard Jugnot. À l’époque, mon agent avait dit que je faisais une série donc ce n’était pas possible. Après coup, j’ai discuté avec des agents qui ont développé leur propre structure et qui m’ont expliqué qu’il fallait faire du chiffre. C’est gravissime. Pour autant, RIS m’a permis de faire mon métier pendant neuf années, et d’avoir un troisième enfant avec ma femme. Ce métier m’a bien nourri et il ne faut jamais regretter quoi que ce soit. J’ai eu trois ans un peu compliqués et je me suis trouvé une passion de DJ.

Comment exercez-vous cette passion ?

Je mixe dans des clubs à Paris. Voir les gens danser me procure autant de bonheur que de jouer la comédie. Je suis le centre du monde et c’est magnifique. J’aime ça depuis l’âge de 13 ans où je regardais déjà les sonos dans les vitrines. C’était toujours moi le DJ des booms. Je me suis dirigé vers la comédie et j’ai caché cette passion. Ma mère est pianiste et j’ai l’oreille musicale. Je sais reconnaître un bon morceau d’un mauvais. Aujourd’hui, c’est plus facile pour moi de reconnaître que je suis un bon DJ qu’un bon comédien. Je peux arrêter d’être comédien demain le jour où j’arrive à jouer devant 5000 personnes (rires).

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