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Stéphane Plaza > Rencontre avec « L’homme de la situation » de M6

Aurélie Demarcy
Publié le 12/12/2011 à 14:51 Mis à jour le 12/12/2011 à 14:52

Maison à vendre, On ne choisit pas ses voisins ou encore Recherche appartement ou maison et Pékin Express, Stéphane Plaza, sur tous les fronts, sera L’homme de la situation, le 15 décembre sur M6, à l’occasion d’un téléfilm dans lequel il incarne un rôle taillé sur mesure pour lui, par la chaîne. Rencontre.

Aurélie Demarcy : Avoir le rôle-titre dans une fiction, à l’instar de Valérie Damidot, est-ce de votre propre initiative ?

Stéphane Plaza : Non, pas du tout, c’est Bibiane (Godfroid, directeur des programmes de M6, ndlr) qui me l’a proposé. Certainement après avoir vu les bêtisiers de Maison à vendre (rires). Elle m’a proposé de rencontrer Pascal Breugnot (productrice, ndlr) qui m’a parlé du projet.

Bibiane Godfroid a dit que « L’homme de la situation n’était pas une énième fiction avec un animateur télé ». En quoi se différencie-t-elle des autres ?

Je ne suis pas un animateur, je suis un agent immobilier qui aime la vie. Je suis manager général de neuf agences qui fait d’autres choses à côté, après tant que ça marche tant mieux pour moi...

Pourriez-vous dire que le personnage d’Alexandre, que vous incarnez, est proche de vous ?

Ah oui ! Comme moi, il a un côté noceur, il est sensible. Bon par contre, je suis meilleur que lui en immobilier et moins riche. Mais surtout, on a le même côté gaffeur...

Ce côté maladroit est-il réellement inhérent à votre comportement ?

(rires) Demandez à la mâchoire de Mathilde (Lebrequier, actrice, ndlr). Pendant, le tournage, et suite à un geste brusque de ma part, elle a été contrainte de manger de la bouillie pendant quelques jours. Un ostéopathe a même dû intervenir...

Comment vous êtes-vous trouvé dans le rôle ?

C’est difficile de se regarder... Je ne me regarde jamais dans Maison à vendre et Recherche appartement ou maison. Mais là, j’ai été assez ému et touché donc, je suis content de moi.

Le lendemain de la diffusion, allez-vous attendre avec impatience les audiences Médiamétrie ?

Oh j’ai l’habitude des coups de fil à 9h15 ! Mais oui, je pense que je l’attendrai un peu plus que pour Maison à vendre parce que c’est nouveau et que Maison à vendre marche très bien depuis 4 ans. Là, je viens de voir le téléfilm pour la première fois, je suis assez ému et je préférerais que ça plaise évidemment.

D’autres épisodes sont-ils d’ores et déjà prévus ?

Je crois que l’écriture du second et du troisième volets est partie, dès la fin du visionnage des premiers rushs. Bon après, on verra comment ça se passe...


En multipliant les programmes, n’avez-vous pas peur d’être trop présent à l’écran et lasser le public ?

Je pense qu’il vaut mieux qu’il y ait des nouveautés. Il est préférable d’avoir On ne choisit pas ses voisins et un téléfilm, plutôt que des rediffusions de Maison à vendre. De toute façon, ce n’est pas moi qui choisis...

Aviez-vous déjà fait de la comédie ?

Oui j’ai fait sept ans de théâtre au conservatoire. J’ai également fait deux ans de danse, j’étais ridicule (rires). Marthe Mercadier m’a mis le pied à l’étrier. Je l’ai rencontrée, car nous avions une amie commune et elle m’a présenté des gens de la profession... Du coup, j’ai joué dans plusieurs pièces pour des œuvres caritatives tout en continuant d’exercer ma profession d’agent immobilier.

Être comédien était donc un rêve d’enfant pour vous ?

Non, je voulais être pompier ! Puis je me suis lancé dans l’immobilier. À partir de 33 ans, je me suis dit : « il faut vraiment que je gagne ma vie ! ». Donc lorsqu’on est venu me chercher pour faire de la télé et que je suis quelqu’un de curieux, j’ai sauté les quatre pieds dedans.

Seriez-vous prêt à tout arrêter pour ne faire que de la fiction ?

Disons que je suis tranquille, car le téléfilm a été écrit en un an, donc si je souhaitais continuer j’aurais le temps de voir venir (rires). L’immobilier est trop important pour moi. J’ai commencé à 18 ans, j’en ai aujourd’hui 41. Que ce soit de près ou de loin, je serai toujours dans ce secteur. Maintenant, je peux déléguer des choses. Je suis avide de nouvelles expériences. Donc évidemment, j’essaierai de faire plusieurs choses à la fois tant que ma tête et mon corps me le permettent.

Et si le cinéma s’invitait au milieu de votre emploi du temps ?

Oh là ! Oui tiens, peut-être que Spielberg va me contacter. Faudrait lui envoyer le DVD ! (rires)