Sylvie Vartan : « J’ai su que c’était fini, un coup de couteau dans ma vie » Ses douloureuses confessions

Le magazine Ça commence aujourd’hui a dévoilé un numéro inédit puis proposé une séance de rattrapage ce mardi 10 juin 2025 sur France 2. De 15h07 à 16h05, les aficionados ont pu revoir la spéciale célébrités : « Cet exil qui a tant marqué leur enfance », avec les participations de Sylvie Vartan et Macha Méril.

L’actrice, qui a révélé avoir fait l’objet de moqueries à l’école, a également commenté ses talents d’œnologue. Quant à Sylvie Vartan, elle a rejoint la France quelques mois avant la mort de Staline. C’est donc sous le règne de l’homme d’acier qu’elle a grandi en Bulgarie : « La Bulgarie était assujettie sous la coupe de Staline. C’était invivable parce qu’il fallait placarder les affiches, les photos de Staline partout. La milice patrouillait dans les rues et notait les balcons où il n’y avait pas le portrait ».

Des adieux déchirants pour Sylvie Vartan

Alors quand l’heure du départ a sonné, celle qui allait former un couple légendaire avec Johnny Hallyday savait que dans un tel contexte il lui serait impossible de retourner dans son pays : « Sur le passeport de papa, il y avait marqué ’visa pour un aller simple’. C’était glaçant, on savait qu’on ne reviendrait plus jamais ». Des adieux intuitifs pour Sylvie Vartan qui a vu la détresse sur le visage de son grand-père : « Mon pauvre grand-père, avec ma grand-mère et mes tantes, il était sur le quai. C’était ma déchirure parce que je l’ai vu courir et il avait le visage beigné de larmes. J’ai su brutalement que c’était fini. C’était un coup de couteau, un coup de ciseau dans ma vie », a expliqué celle qui était en larmes et qui, plus de soixante-dix ans plus tard, a encore une vive émotion en relatant ce chapitre de son enfance.

Sylvie Vartan a quitté la Bulgarie à ses sept ans. Après son arrivée à la Gare de Lyon, l’invitée s’est remémorée ce premier café au lait consommé dans l’Hexagone. « Rien n’a été oublié, tout est à vif » a admis la chanteuse.

Faustine Bollaert résiste en rediffusion

468 000 téléspectateurs se sont laissé porter par cette rediffusion, correspondant à 9.4 % des téléspectateurs et des femmes de moins de 50 ans. France 2 s’est classée troisième, derrière un épisode de Rex, à 15.9 % de part de marché sur France 3, et le téléfilm de TF1 Portée disparue en croisière (13.9 %).

Ces deux témoignages avaient été proposés en inédit le 27 mars 2024. Faustine Bollaert avait accueilli 1.04 million de Français, représentant 13.3 % du public âgé de 4 ans et plus.