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Un dîner vraiment parfait : le combat des régions > Finale Est

Tony Cotte
Publié le 07/09/2009 à 22:35 Mis à jour le 11/08/2010 à 14:39

Stéphane Rotenberg sur M6

À l’issue de la première émission du « Combat des régions » du Dîner presque parfait, Fabrice a été éliminé. Le responsable commercial n’accompagne donc pas Grégory, Caroline et Claude pour la suite de cette sélection régionale Est. Le trio de cuisiniers en herbe se rend ainsi au Château de Bellerive à Vienne, en Isère, afin de décrocher une place pour la grande finale et, peut-être, remporter la somme de 10 000 euros.

Ce deuxième round du tournoi culinaire ouvre avec l’épreuve du panier imposé, devenu « caddie imposé » et composé des 23 produits les plus achetés par les Français. Une sélection de base où se trouvent riz, beurre, haricots en boite ou encore de l’ail, mais surtout les produits obligatoires à ce défi, à savoir le saumon, une conserve ou un surgelé. En une heure montre en main, et pas une minute de plus, les finalistes doivent convaincre Georges Blanc, l’un des plus grands chefs, restaurateurs et hôteliers français et Cyril Lignac avec cette gastronomie du quotidien.

Pour ce faire, Gregory mise sur un tartare de saumon et une salade de carottes façon orientale. Claude, lui, concocte un saumon à l’unilatéral, ou du moins « à l’européenne » au vu du « désordre dans l’assiette », le tout accompagné d’un lit de légumes variés. Quant à Caroline, elle parie sur un pavé de saumon et une salsa sucrée salée. Mais le « faible » assaisonnement du poisson de celle-ci déplaît aux deux chefs. La candidate ne continue pas l’aventure.

Claude et Gregory ne sont donc plus que deux en compétition. Pour se départager, les cuisiniers en herbe doivent préparer leur spécialité en incorporant, obligatoirement, un ingrédient type de leur région. En fin Bourguignon, Claude propose une salade de cuisses de grenouilles aux fèves, un émincé de lapin à la moutarde et des pommes rafraîchies au vin rouge et à la cannelle. Gregory le Lyonnais cuisine, pour sa part, de la cervelle de canut aux petits légumes croquants ou encore un canon d’agneau.

Si ce dernier termine sur le fil, sa cuisine est jugée « délicate » et « contemporaine ». Un effort récompensé par une moyenne de 7.8 sur 10, contre 6.7 pour son adversaire. Le jeune homme manchot dit pouvoir « mourir tranquille ». Mais avant, Gregory obtient une place pour la grande finale nationale et sera accompagné, à cette occasion, de Georges Blanc.