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Une des héroïnes de Smash revient sur l’annulation de la série

Tony Cotte
Publié le 05/08/2013 à 17:40

En mars 2012, NBC renouvelait Smash une seconde saison. À cette occasion Josh Safran (Gossip girl) remplaçait Theresa Rebeck, la créatrice, en tant que responsable artistique de la série. Malgré son statut officiel de executive producer au générique des derniers épisodes, celle-ci n’était plus du tout impliquée dans le processus créatif, ni même en tant consultante. Désireuse de redynamiser la série, NBC a offert à la fiction un lifting et a misé gros sur la promotion de la seconde saison.

Des efforts vains : moins de 4.5 millions d’Américains ont souhaité découvrir la nouvelle direction prise par Smash lors de son retour, le 5 février dernier sur NBC. Séparée de sa locomotive The Voice, la série n’a pas su fédérer par elle-même. Face à une importante érosion de son audience, le programme a même été déplacé au samedi soir, dès le 6 avril. Un aveu d’échec au vu des faibles enjeux de cette soirée. Pour Josh Safran, la sentence marquait l’arrêt de la série. « Nous avions tous conscience que ce n’est pas un succès, mais j’avais espoir qu’avec le retour de The Voice, nous aurions pu bénéficier d’une meilleure case horaire. Je comprends néanmoins le point de vue du network », déclarait le showrunner au site TV Line.

Le 26 mai dernier, Smash a donc officiellement été annulée par NBC. Pour Krysta Rodriguez, l’une des nouvelles figures de la seconde salve, la série n’avait tout simplement « aucune chance ». L’interprète d’Ana Vargas évoque, lors d’un portrait par le Huffington Post, de nombreuses raisons à cet échec, dont des problèmes en interne et une case horaire difficile. « Nous devions plaire à un groupe de gens qui ne voulaient pas être convaincus. Ils avaient déjà un avis arrêté  ».

De retour sur les planches, Krysta Rodriguez estime aujourd’hui, avec le recul, que Smash est désormais bien reçue. Et celle-ci de conclure : « Mais quand nous travaillions dessus, nous étions dans la ligne de mire de tout le monde”.