Valor déprogrammée par W9, le mystère Estelle Mouzin et la piste Michel Fourniret au cœur d’une soirée spéciale

C’est l’une des affaires criminelles non résolues les plus marquantes de ce XXIe siècle en France. Les Français ont encore en mémoire le portrait de l’avis de recherche de la jeune Estelle Mouzin, ses yeux clairs, son sourire tout en retenu, son collier et ses mèches effilochés glissant en haut de son pull-over rouge. Un vêtement qui fut la clé, au milieu des années 70, de l’une des autres grandes énigmes : l’affaire Christian Ranucci.

Portée disparue en janvier 2003, la fillette, âgée de 9 ans au moment des faits, n’a plus jamais donné de nouvelles. Son corps n’a pas non plus été retrouvé, laissant sa famille dans l’expectative d’un dénouement auquel elle ne croyait plus ces dernières années. Un rebondissement spectaculaire s’est opéré il y a quelques jours : la remise en cause de l’alibi de Michel Fourniret le jour de la disparition de l’enfant, le septuagénaire étant l’un des quatre criminels condamnés en France à la perpétuité incompressible.

Deux meurtres avoués sur le tard en 2018

Monique Olivier en personne, ex-femme et complice de « L’Ogre des Ardennes », qui a tué à dix reprises - à minima -, est à l’origine de ce possible revirement de situation. Bien que son audition chez le juge soit imminente, son initiative remonte déjà à février dernier. Un autre lien entre l’homme et Estelle Mouzin est une photo de cette dernière retrouvée dans l’ordinateur du tueur en série.

Une série de révélations est promise par W9 à partir de 21h05 ce mercredi 20 novembre dans une soirée intitulée : « L’incroyable révélation : Fourniret, la fin du mystère Estelle Mouzin ? ». Elle remplace Valor qui devait présenter ses cinquième et sixième épisodes. Les journalistes du programme ont recueilli un témoignage inédit incriminant le Sedannais et déniché des éléments impliquant ce dernier suite à un récit de son ex-épouse jamais exploité. Autre témoignage, celui d’une victime de Fourniret qui a pu s’en tirer saine et sauve, au contraire de son ami qui reste introuvable trente ans après les faits. Autre élément fort de cette soirée : le visage de Michel Fourniret, filmé pour la première fois depuis sa détention en 2008.

Bien que Fourniret passera très probablement le reste de ses jours en prison, il n’en a pas fini avec la justice. En plus de cette nouvelle affaire qui associerait son diabolique nom, l’homme a avoué deux autres meurtres de jeunes filles en 2018 : ceux de Marie-Angèle Domèce et Joanna Parrish.