Veronic DiCaire (DiCaire show) : « À partir du moment où l’on accepte le défi, il faut le relever et travailler fort pour que ça fonctionne »

Benjamin Lopes : Quelles sont les nouveautés de ce deuxième opus du Dicaire Show ?

Veronic DiCaire : Je ne sais pas si on peut réellement parler de grandes nouveautés, mais c’est vrai que le concept est rare en France. Tous les artistes venus sur le plateau ont eu la très grande générosité de chanter et non pas de faire leur promotion. On a rajouté une touche encore plus « show ». J’ai demandé à des personnes de collaborer avec moi à certains numéros faits sur mesure, avec notamment Vincent Niclo ou encore Anggun. On sort des zones de confort. Les danseurs sont toujours au rendez-vous.

Les audiences de la première du DiCaire show (10,3% de part de marché) ont été décevantes. Comment l’avez-vous analysé ?

France 2 nous avait mis dans une case horaire un peu difficile avec The Voice en face. En même temps, c’était la première édition, et les réactions étaient tellement fortes sur les réseaux sociaux. Les scores sur le replay ont été bons également. C’est grâce à tout ça que l’on revient avec cette deuxième édition. Je pense sincèrement que lorsque l’on construit quelque chose il faut aller tranquillement et ne pas s’agiter en cours de route.

Avez-vous hésité à accepter ce format alors que vous connaissez un succès important sur scène ?

J’aime les défis et je n’ai donc honnêtement pas hésité. J’ai été très touchée et intimidée de voir mon nom en grosses lettres sur le plateau. À partir du moment où l’on accepte le défi, il faut le relever et travailler fort pour que ça fonctionne. C’est une très belle preuve de confiance de la chaîne. Je suis honorée.

« J’ai été très intimidée d’être face à Véronique Sanson ou Patricia Kaas, des chanteuses que j’admire énormément »

Quelle est votre implication dans la fabrication de l’émission ?

On part de la liste des invités. Avec les équipes, on essaie de chercher quels numéros on pourrait faire avec chacun d’entre eux. Eux se chargent de communiquer avec les invités et on organise des entrevues. C’est un vrai travail d’équipe. Le temps de préparation est très variable à partir du moment où un artiste accepte de participer à l’émission. Par exemple avec Anggun, on a répété quelques jours avant.

Avez-vous des références en matière d’animation de divertissement ?

Je n’essaie pas d’avoir des références précises, mais d’être moi le plus possible. On ne me demande pas de jouer l’intervieweuse. Au contraire, on me demande d’être spontané. Bien sûr, il s’agit d’un métier qui s’apprend. Tranquillement, je commence à trouver mes repères dans cet exercice. Je ne peux pas cacher cependant que j’ai été très intimidée d’être face à Véronique Sanson ou Patricia Kaas, des chanteuses que j’admire énormément. J’avoue avoir eu des petits papillons à ce moment-là.

Vous avez été juge dans X-Factor sur M6, candidate à Danse avec les stars sur TF1 et maintenant vous êtes à la tête de votre show sur France 2. La télé est-elle le meilleur moyen de remplir les salles de spectacle aujourd’hui ?

Je ne sais pas si c’est la meilleure façon, mais ça y participe évidemment. Danse avec les stars je l’ai fait, car c’était mon rêve de faire de la danse sportive. C’est une exposition non négligeable. En France, la télévision est incontournable. Elle a un impact important sur une carrière, mais ce sont les défis qui m’intéressent avant tout.