Vincent Broussard (Directeur délégué du pôle TV NRJ Group) : « NRJ12 ne laisse personne indifférent »
La rentrée 2015 de NRJ 12 est très chargée. Entre de nouvelles fictions comme The Fall ou The American Horror Story, un large recrutement avec les arrivées notamment de Benjamin Castaldi et Valérie Damidot, et une nouvelle télé réalité, le canal 12 de la TNT fait peau neuve. À cette occasion, Toutelatele a rencontré Vincent Broussard, le directeur de la chaîne.
Joshua Daguenet : Cette année, NRJ 12 mise sur la nouveauté, avec des nouvelles fictions, des nouveaux programmes, et de nombreuses arrivées côté animateurs. Est-ce une petite révolution pour la chaîne ?
Vincent Broussard : Je ne sais pas si on peut parler de révolution, car chaque année, la chaîne a son lot de nouveautés, mais cette rentrée est en tout cas très chargée. La chaîne a toujours été très créative, elle a une forte personnalité et ne laisse personne indifférent. Chacun a une opinion bien tranchée sur les programmes. Cette année, il y a une douzaine de nouveautés, et on est très fiers de cette rentrée, avec de jolis paris.
Est-ce un risque de disperser les téléspectateurs en élargissant votre palette de programmes ?
Globalement, on aborde des thématiques nouvelles, qui sont peu présentes sur la TNT. Je pense à l’émission de Jean-Marc Morandini en deuxième partie de soirée, [Crimes, ndlr] il n y a pas d’équivalent sur les chaînes de la TNT. L’académie des neuf en access et Les Ieuvs, coup de jeune à Vegas sont aussi un pari fort, et on l’aura réussi quand dans 6 mois, 1 an, 2 ans, on ne dira pas à propos de NRJ12 qu’elle est la chaîne de la télé réalité. On n’est pas que ça, et on n’était pas que ça. Mais on adore ce genre, et on l’assume. J’ai entendu que la chaîne allait arrêter la télé réalité, mais je n’ai jamais déclaré cela. Donc non, ce public ne sera pas perdu, il est déjà très large, notamment pour Crimes, ce ne sont pas que les jeunes qui regardent cette émission.
« La télé-réalité ? On n’est pas que ça, et on n’était pas que ça ! »
Comment avez-vous séduit des animateurs comme Benjamin Castaldi et Valérie Damidot, qui ont été sur deux chaînes nationales, de rejoindre NRJ12 ?
Ce sont des rencontres qui facilitent le tout, il faut que ça colle entre les animateurs. Évelyne, Valérie, Benjamin et Karima, les nouveaux visages de la chaîne, se sont entendus humainement. Au-delà d’une première rencontre, toujours officielle, l’envie de créer des choses et les faire ensemble a été présente. On les a peu encadré, et ils ont bénéficié de beaucoup de liberté.
La télé réalité a-t-elle été spécifiquement travaillée, de par une forte concurrence avec Secret Story et Touche pas à mon poste ?
Oui comme toujours. Depuis des années, on diffuse Les Anges, et pour cette rentrée il y a Les Ieuvs, avec un mélange des générations. On est arrivé au bout de plusieurs marques. On a aussi réalisé Les Anges All-Stars, qui est un spin-off des Anges, par souci d’évolution et d’innovation.
Le concept des Ieuvs, coup de jeune à Las Vegas, est-il un moyen d’attirer un public plus vieux, même pour un programme de télé réalité ?
On espère une jolie surprise. L’émission est peut-être plus large que d’autres, mais ce n’est pas le point de départ du programme. On est parti sur ce concept car il est très fort et bénéficie d’une écriture nouvelle. Après, tout public est le bienvenu.