Xavier / Manon (Les Marseillais South America) : « Ce que l’on voit à l’image n’est pas forcément ce que l’on est »

Alexandre Desgué : Pourquoi avoir décidé d’intégrer Les Marseillais ?

Xavier : C’était une super opportunité. Je n’étais jamais parti si loin, c’est comme si on nous proposait une colonie de vacances à l’autre bout du monde.

Manon : J’avais postulé à un casting, mais je ne savais pas du tout où j’allais atterrir. Et quand j’ai su que c’était pour les Marseillais, je me suis dit : chouette ! C’était l’occasion de faire la fête et essayer de nouvelles expériences professionnelles.

Regardiez-vous l’émission auparavant ?

Manon : Non pas vraiment, je connaissais, comme tous les jeunes de mon âge, mais ça se limitait à ça.

Xavier : Je connaissais un peu les candidats et j’avais déjà regardé quelques épisodes. Mais bon, je dois avouer, que j’ai dû un peu « réviser » avant de partir.

Quels étaient vos objectifs en participant à ce programme ?

Xavier : Je n’avais pas d’objectif précis en tête. Je suis serveur en boite de nuit donc évidemment j’aime faire la fête ! Je souhaitais voyager pour la première fois, et tout ce qu’on me proposait, j’étais ravi de le faire. Peut-être, rencontrer quelqu’un aussi !

Manon : Moi je suis dans le maquillage à la base. Je me suis dit qu’en partant là-bas j’allais pouvoir essayer plein de choses. Je voulais surtout m’ouvrir à une nouvelle culture, et de nouvelles personnes. Le mot d’ordre était : découverte.

Appréhendiez-vous votre arrivée à Buenos Aires ?

Xavier : En tant que tel, le fait de participer à cette émission, c’était dingue. Dès qu’on est arrivé dans la Villa, c’était un autre monde qui commençait ! Nous sommes partis faire des voyages partout en Amérique du Sud. Pour quelqu’un qui ne connaissait pas cette partie du monde, c’était magique.

Manon : Tout était dingue. Le cadre, l’organisation, la villa. Même quand on ne faisait rien, on était entre amis à nous divertir ! Que demandez de plus ?

« Parfois j’avais l’impression que tout allait trop vite »

Est-il difficile de supporter l’omniprésence des caméras de télévision ?

Manon : C’est très perturbant les premiers jours. Du matin au soir, elles sont en face de nous. J’ai bien mis une semaine à m’habituer. Les premiers jours en Argentine étaient très longs puis après tout est passé à une vitesse folle. C’est un temps d’adaptation à tout : au mode de vie, aux gens.

Xavier : Le premier jour, je n’étais vraiment pas à l’aise. On se dit que la moindre chose est filmée. Mais au final, ensuite, on devient naturel et on oublie leur présence.

Comment s’est passée votre intégration ?

Xavier : Évidemment, on a senti qu’on était les nouveaux. Mais on n’a jamais été mis à l’écart. Il a fallu s’adapter, certains mettent plus de temps que les autres. C’est une très bonne expérience.

Manon  : Avec les « nouveaux », nous étions vraiment solidaires. Nous avons découvert tout ça tous ensemble.

Que pouvez-vous dire à propos des trois autres nouveaux candidats comme Liam, Matthieu ou Jessy ?

Xavier : Ce sont mes bulles d’oxygènes. Parfois j’avais l’impression que tout allait trop vite. Ils sont indispensables, c’est grâce aussi à cette entente que nous avons passé une bonne aventure.

Manon : Il y a une véritable cohésion. Même si on se mélangeait aux anciens, c’était moins intimidant grâce à ce petit groupe

« Nous sommes restés unis dans les moments de blues, de joie et de colère »

Quel est votre meilleur souvenir de cette aventure ?

Xavier : L’arrivée à Buenos Aires. C’était tellement intense. On plongeait dans le grand bain ! Il y avait une euphorie que je n’avais jamais ressentie auparavant. C’est grisant la nouveauté !

Manon : Tout m’a émerveillé. Mais l’entrée dans la villa a été un des plus beaux moments. Et le moment des au revoir, de savoir que l’aventure touchait à sa fin. Lorsqu’on s’est tous dit au revoir, c’était très fort.

Appréhendez-vous quelques peu votre future notoriété ?

Xavier : Non pas vraiment. Ça fait partie du jeu ! On sait qu’on va être regardé. Mais ce que l’on voit à l’image n’est pas forcément ce que l’on est. Il se passe tellement de choses rien qu’en une journée de tournage !

Seriez-vous tenté par une nouvelle saison ?

Xavier  : C’est dur de le dire maintenant. Nous ne savons pas où tout ça peut mener. On fera le point dans deux mois, mais sur le principe, pourquoi pas.