Zone Interdite > Artisans et fiers de leur métier, ils réussissent malgré la crise

Dans les métiers manuels, le travail paie, malgré la crise. Qu’on soit plombier, boulanger, mécanicien auto ou charpentier, on peut bien gagner sa vie, à condition d’avoir la passion et le savoir-faire. L’artisanat est devenu le premier employeur de France, avec 900 000 entreprises qui font travailler 3 millions de personnes. À cette occasion, les équipes de Zone Interdite ont rencontré des artisans fiers de leur réussite. Souvent partis de rien, ils n’ont jamais compté leurs heures. Aujourd’hui, ils sont les meilleurs dans leur domaine...

Didier Goumy, 38 ans, est un plombier heureux. En 4 ans, il a transformé une entreprise en difficulté en affaire prospère, avec 11 salariés. Aujourd’hui, il roule en 4 x 4 et peut s’offrir de temps en temps des week-ends au spa avec sa famille. Une belle revanche pour cet enfant défavorisé : son CAP de plombier lui a donné confiance en lui...

Jacques Mercier, 59 ans, est un boucher à l’ancienne. Installé depuis 30 ans en Seine et Marne, il fait toujours la tournée des campagnes. Son affaire marche bien, mais il voudrait prendre sa retraite...

Pascal Martineau, 43 ans et son fils Thomas, 22 ans, sont charpentiers. Installés en Touraine, ces amoureux des belles toitures ont rempli leurs carnets de commandes pour 15 mois. Thomas s’est lancé un défi : participer aux 40e Olympiades des Métiers, une compétition nationale réservée
aux jeunes de moins de 23 ans. Son but : remporter la médaille d’or dans sa spécialité...

Julien Farel, 42 ans, était coiffeur dans la région de Saint-Étienne. Arrivé à New York il y a 20 ans sans un sou en poche, il y a fait fortune. Sa recette : un travail acharné et une formidable envie de réussir. Après des millions de coups de ciseaux, il possède 3 étages sur Madison Avenue et coiffe les stars sur rendez-vous. Selon lui, avec un métier manuel, « la réussite n’a pas de frontière ».