Zone Interdite > Comment mieux faire face à la crise ?

Quand les temps sont durs, on se serre la ceinture ! En famille, entre amis ou entre voisins, avec la crise l’égoïsme n’est plus de mise. Vivre avec peu ou pas d’argent, c’est possible à condition « d’être disponible, généreux et malin » à en croire ce nouveau numéro de Zone Interdite sur M6. En effet, partout en France, on troque, on dépanne, on s’entraide avec les moyens du bord. Parrains du bout de la rue, garages solidaires, bourses d’échanges de services... les initiatives privées ou associatives se multiplient. À chacun son modèle pour rebondir, le coeur sur la main.

L’occasion d’évoquer, en premier lieu, la solidarité entre automobilistes. Une voiture louée 5 euros par jour, un moteur changé pour moins de 200 euros... c’est bel et bien une réalité et le principe même des garages solidaires. Ils se développent actuellement dans le Nord de la France, une région où se déplacer est souvent indispensable pour trouver ou garder son travail. Cependant, pour bénéficier de ces nouveaux services, il faut apporter la preuve de ses difficultés et, bien entendu, mettre les mains dans le cambouis !

Jacqueline, 84 ans, ancienne institutrice, a transformé sa résidence familiale héritée de ses ancêtres en immeuble social privé. Dans les 40 logements de sa propriété de Meudon, elle accueille des familles aux revenus modestes. Chaque jour, la propriétaire pomponne ses locataires : oeufs frais des poules, confitures et même couture. Avec son fils, elle n’hésite pas à rendre le moindre service et s’occuper des réparations de ses logements. « Je donne priorité à l’humain », confie l’intéressée qui ne prend pas un seul centime des loyers dont les faibles somme sont utilisées uniquement pour l’entretien des immeubles. Aujourd’hui Jacqueline prépare sa retraite et compte sur son fils pour lui succéder et répondre aux nombreuses demandes de futurs locataires.

Autre profil de personne généreuse, Betty, 24 ans, a choisi Facebook pour raconter son histoire : son père est décédé brutalement en janvier dernier et venait de reprendre un hôtel-restaurant dans un village du Cotentin. Pour sauver les neuf emplois et rembourser les dettes familiales, la jeune femme a quitté Paris, son copain et son travail de jeune cadre dynamique. Grâce aux dons reçus et au soutien des habitants du village, elle espère sauver l’affaire...