Zone Interdite > Lancer sa boîte : l’entreprise de toute une vie

En 2007, les créations d’entreprises ont battu des records : plus de 300 000 Français se sont lancés dans l’aventure. Un taux deux fois supérieur à celui enregistré il y a cinq ans. Si on y regarde plus près, le constat est étonnant : la moitié de ces entrepreneurs en herbe sont des chômeurs !

Avec peu de diplômes et en temps de crise, convaincre les banquiers s’avère particulièrement difficile.
Mais le plus dur, reste de gérer toute la paperasserie ! Pendant un an, les équipes de Zone Interdite ont suivi des hommes et des femmes prêts à déplacer des montagnes pour réaliser leur projet.

Vanessa, 26 ans, a rangé son tablier de serveuse pour monter sa sandwicherie. Elle n’a que 5 000 euros d’économies et personne ne peut lui prêter d’argent dans osn entourage proche. Pourtant, l’intéressée va affronter tous les obstacles : recherche d’un local, obtention des prêts, élaboration de recettes à la fois bonnes et rentables...

Fille d’un ouvrier sénégalais, Hapsatou dirige, quant à elle, deux salons de beauté haut de gamme à Paris. Elle les a financés sans l’aide des banques, avec un apport de 30 000 euros. Gagnante d’un concours, elle a obtenu un emplacement d’une valeur de 500 000 euros dans le centre
commercial de la Défense. Mais la chance ne fait pas tout, il faut également de la persévérance, a fortiori quand les obstacles sont nombreux.

Pour Eric et Elise, pas de loterie ou de jeux. Le couple est au chômage, mais est bien décidé à ne plus dépendre des 700 euros mensuels d’allocations. Les deux tourtereaux ont aonso choisi de reprendre le bar/restaurant d’un village de 200 habitants dans les Alpes du Sud. La commune, propriétaire des lieux, leur offre le loyer et la taxe professionnelle. Avec leurs deux enfants, ils espèrent ainsi sortir de la précarité grâce à ce commerce. Pour les intéressés, c’est véritablement le projet de la dernière chance...