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Gaëlle Bona (Une femme dans la révolution) : « J’ai toujours été très concernée par le combat des femmes »

Claire Varin
Publié le 21/12/2013 à 17:55

Samedi 21 et dimanche 22 décembre, France 3 diffuse la fresque historique Une femme dans la Révolution , réalisée par Jean-Daniel Verhaeghe. Cet habitué des fictions en costumes (Les Steenfort, maîtres d’orge, La bataille d’Hernani, Le rouge et le noir...) a mis en images une envie du producteur Jean Nainchrik : mettre en lumière le rôle des femmes dans la Révolution française.

Cette fiction en deux parties suit le parcours de Manon, une paysanne vendéenne, venue à Paris pour échapper à sa condition. L’héroïne traverse les événements historiques de 1789 à 1794. Et en ces temps où se construit la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, Manon fait entendre la voix des citoyennes. C’est « un portrait de femme volontaire et déterminée » raconte son interprète, Gaëlle Bona. S’affirmant féministe et politisée, l’actrice déclare : « J’ai toujours été très concernée par le combat des femmes, de nos libertés et surtout pour que l’on puisse les garder. Je me battrai toujours pour ça. C’est donc un rôle qui m’a beaucoup parlé parce que c’est quelque chose qui me concerne, comme beaucoup de femmes aussi maintenant. »

Cette fresque historique est aussi une histoire d’amour. Celle de Manon et Benjamin, un député du tiers état. « C’est la petite histoire qui raconte la grande. Une femme dans la Révolution explique la mécanique de la révolution sans faire de cours d’Histoire » explique son partenaire Cyril Descours.

Vu dans Un village français ou La reine et le cardinal, l’acteur reconnait un intérêt pour ce genre. « J’étais complètement nul en histoire à l’école. La fiction historique a une dimension supplémentaire parce qu’on a une sorte de devoir de transmission. Et pour un acteur, c’est génial de pouvoir voyager dans le temps à travers ces rôles. » Cyril Descours a également joué dans la mini-série John Adams, produite par Tom Hanks. « C’est drôle parce que c’est pile la même époque. Dans John Adams, j’avais un petit rôle, celui d’un ambassadeur qui voulait exporter la Révolution française dans le monde. Il y a une similitude parce que ce sont deux personnages remplis d’idéaux qui veulent changer la société. »

Une femme dans la Révolution, c’est aussi trois mois de tournage entre Paris et la Bretagne (Dinan) et pas moins de 75 rôles. Parmi la distribution, on compte Alex Lutz (Robespierre), Grégory Gadebois (Danton), Thierry Hancisse (Sanson), Julien Tortora (Gabriel Sanson), Alexis Loret (Camille Desmoulins) et Nicolas Marié (Morel).