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Apolline de Malherbe (RMC) : « Apolline Matin se situe entre France Inter et CNews »

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Rédacteur - Expert TV
Publié le 05/12/2021 à 11:42

Au cours de l’été 2021, Apolline Matin a basculé sur RMC Story. Apolline de Malherbe se confie sur l’évolution de sa matinale, le rôle tenu par les auditeurs de RMC et interpelle Emmanuel Macron.

À la rentrée 2020, RMC a entrepris de rajeunir sa grille. La station de NextRadioTV a mis fin à dix-neuf ans de Jean-Jacques Bourdin à la tête de sa matinale. Le journaliste a été remplacé par Apolline de Malherbe, qui a donné naissance à Apolline Matin .

Le nouveau départ d’Apolline Matin

Au cours de l’été 2021, Apolline Matin a changé de chaîne. L’émission, reléguée par CNews à la cinquième place des matinales, a basculé de RMC Découverte à RMC Story. De l’aveu même d’Apolline de Malherbe, l’esprit de la matinale a changé.

« Son esprit a évolué. Nous avons changé de studio. Le nouveau est plus chaleureux. Nous sommes assis tous autour de la même table. Et nous sommes la seule vraie matinale à la fois radio et télé », a-t-elle confié à Télé Magazine.

« On n’est pas là pour juger ou dire ce qu’il faut penser »

Apolline de Malherbe a été ensuite interrogée sur le rôle tenu par les auditeurs de RMC dans sa matinale. « Ils s’emparent de RMC et montrent la France telle qu’elle est. Je ne peux pas être hors-sol. Si j’avais la tentation de jouer à la journaliste toute seule dans son studio, je n’y parviendrais pas. Chez nous, il n’y a pas d’édito. On n’est pas là pour juger ou pour dire ce qu’il faut penser. Nous nous situons entre France Inter et CNews », a détaillé l’ancienne figure de BFMTV.

Apolline de Malherbe épingle Emmanuel Macron

À l’approche de la présidentielle 2022, Apolline de Malherbe n’entend pas recentrer Apolline Matin sur la « politique politicienne ». « Si j’étais en campagne, j’écouterais RMC. À Emmanuel Macron, je dis : ’Ecoutez RMC !’ Quand je l’entends dire que le pouvoir d’achat a augmenté, cela ne colle pas avec ce que disent les auditeurs », a-t-elle précisé, tout en déplorant que le chef de l’Etat ne s’oppose pas à des contradicteurs lors de ses allocutions. « À six mois de l’élection, on ne peut se contenter de McFly et Carlito comme contradicteurs… », a-t-elle fustigé.