Au coeur du mensonge (France 3) : une histoire vraie pour Sandrine Bonnaire, avant la vengeance de Claude Chabrol ?

Ce samedi 20 juin, France 3 poursuivra sa stratégie du cinéma pour occuper ses téléspectateurs en début d’après-midi. Samedi d’en rire de Jean-Luc Lemoine décalé à 15h30 après sa semaine d’absence, la chaîne publique misera sur Au coeur du mensonge .

Le film, porté par Sandrine Bonnaire et Jacques Gamblin, se déroule en Bretagne. Un groupe d’enfants retrouve en forêt le corps d’une petite fille, qui a été violée et étranglée. Le commissaire Frédérique Lesage, récemment promue, est chargée de l’enquête. Elle doit interroger René, peintre et professeur de dessin, le dernier à avoir vu la victime. Les soupçons se renforcent rapidement.

Une critique indigeste pour Claude Chabrol

Au coeur du mensonge est sorti en 1999. Le film, qui n’est pas adapté d’une histoire vraie, a été vu par plus de 568.000 Français dans les salles obscures. Claude Chabrol a essuyé de vives critiques pour ce scénario, qu’il a écrit sous la complicité d’Odile Barski. La figure de la Nouvelle Vague n’a particulièrement pas apprécié celle de Jean-Pierre Dufreigne. Le journaliste de L’Express a lâché : « Le film n’est rien. Parce que Claude Chabrol a flemmardé ».

« Ça va être saignant... »

Claude Chabrol n’a pas décoléré contre cette critique, baptisée « L’indigestion ». Alors que Jean-Pierre Dufreigne lui reprochait des dérives sur le plan culinaire, le réalisateur a dégainé sa vengeance. Il a fait du journaliste de L’Express l’homme « peu recommandable » de ses prochains films.

Dans Merci pour le chocolat, le personnage de Dufreigne est ridiculisé par l’héroïne Isabelle Huppert. « Ici, je commence petit, mais dans les suivants, ça va être saignant… », a-t-il alors confié.