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Cauet (2/2) - De Guts à ses projets

Mélanie Perrot
Publié le 24/04/2006 à 02:15 Mis à jour le 04/05/2011 à 15:35

Le Morning de Fun Radio, La Méthode Cauet, Cauetivi et maintenant le Cauet Burger et le magazine Guts, Cauet est devenu, en quelques jours, inévitable ! Télévision, Radio, Presse, Restauration, où va t-il s’arrêter ? Le 6 avril dernier, il s’est mis au défi d’animer l’émission la plus rapide du monde depuis le TGV/Marseille. Le pari a été réussi ! Il a profité du retour pour accorder une nouvelle interview à Toutelatele.com. Cauet fait le point sur ses activités actuelles, l’avenir de La Méthode Cauet et ses nombreux projets. Entretien vérité avec un animateur pas comme les autres...

Mélanie Perrot : Tu viens de lancer le magazine Guts dont tu es directeur éditorial. Tu n’as pas peur des comparaisons avec Entrevue et Choc ?

Cauet : C’est un bonheur d’avoir son magazine ! Je n’ai pas peur des comparaisons parce que Choc, c’est de la photo choc. Entrevue, c’est des nénettes de télé-réalité, des dossiers sur le business d’untel ou untel... Guts, ce n’est pas ça du tout : c’est un magazine de divertissement avec des programmes télé. Ce sont tous les gens qui osent, qui vont oser faire des défis donc il n’y aura jamais rien de négatif dans Guts, ce n’est pas le but. Maintenant quand j’entends des personnes qui disent que c’est un peu trash, si montrer une fille sexy c’est trash, alors là ! Et puis il y a beaucoup moins de cul que dans FHM, il y en a cent fois moins que dans Max. Par contre, il y a plus de seins que dans Le Chasseur Français !

Et la recette semble fonctionner...

Guts, c’est peut-être le plus gros lancement et le plus gros succès de ces trois dernières années en presse. On a vendu plus de 130 000 magazines en quatre jours. C’est colossal ! Après, on peut cracher sur le succès. On peut dire que c’est un magazine très con. Mais nous l’avons dit dès le départ, on ne lance pas Télérama ! On fait un magazine potache et sexy avec notre esprit à nous.

Il paraît que TF1 n’apprécie pas vraiment Guts...

C’est Le Parisien qui a dit ça mais franchement je n’y crois pas. Ce serait un magazine très trash, très hard et très sexe, TF1 pourrait éventuellement se poser des questions. Et puis, ce n’est pas le magazine de TF1, c’est mon magazine : je peux encore péter de mon côté tranquille.

Le Cauet Burger est actuellement en vente chez Quick. Pourquoi as-tu choisi de prêter ton nom à un hamburger ?

Parce que Quick nous l’a demandé. Une fois par an, on accepte de faire quelque chose. On refuse plein de propositions publicitaires. L’an dernier, c’était un caméscope numérique qui s’appelait la DV Cauet. Cette année, je n’ai pas voulu faire un truc technique, je trouvais que c’était bien de faire quelque chose proche des gens. Ceux qui en ont envie vont au fast food manger un Cauet Burger, c’est marrant. Avoir un hamburger à son nom, je trouve que c’est kiffant.

Parlons un peu de tes projets. Quand verra-t-on ton émission de parodies Cauet retourne à la télé à l’antenne ?

Nous sommes en montage. L’émission doit être diffusée en prime vers la fin mai. On a tourné 20 fausses pubs, Les Experts, 24 heures chrono... On s’est bien marré lors de l’écriture. En tournant, on ne s’amuse pas tant que ça finalement. Pour être vraiment drôle, il faut que ce soit pointu.

Et à quand Le Muppet Show version Cauet. Il semble que TF1 n’ait pas vraiment apprécié le pilote ?

On tourne en mai. Ce sera à l’antenne en septembre. TF1 pensait que le pilote du Muppet, ce serait La Méthode Cauet avec des marionnettes, que le ton serait très rentre-dedans, très corrosif. On a fait un programme assez calme parce qu’il y avait Disney. Maintenant que tout est validé, la réécriture est différente. TF1 l’a compris mais l’exercice est dur parce que Le Muppet Show n’a pas été refait en télé depuis 25 ans et que ça n’a jamais été fait en France.


C’est un projet qui te tient particulièrement à cœur...

Oui parce que c’est génial. C’est un défi et quand Le Muppet fera l’audience qu’il fera, tous ceux qui avaient des doutes, d’un seul coup ils n’auront plus de doutes. C’est la même chose que sur La Méthode : quand on a lancé cette émission, ils étaient 3000 à avoir des doutes et quand les audiences tombent, d’un seul coup ils ne sont plus là ! Ce sera pareil pour Guts. Après trois ou quatre numéros et le succès, les doutes vont disparaître. En France, on accueille au fusil, après on récompense. Mais d’abord on vise, on met un point rouge sur le tête et on attend de tirer.

Et concernant Le Euj, produit par Alain Chabat ?

On a travaillé sur le projet avec Alain mais je me suis rendu compte qu’un jeu, ce n’était pas du tout pour moi. Donc on ne l’a pas fait...

Tu produis aussi un artiste en ce moment ?

Il s’appelle Franklin. C’est le guitariste de mon émission de radio du vendredi. Je lui ai offert la possibilité de bosser avec l’équipe de Zazie en studio. Pour produire de la musique, il faut d’abord gagner de l’argent ailleurs. Heureusement qu’il y a la télé qui marche, qu’il y a Quick pour une société comme la mienne parce que ça permet de dépenser de l’argent et peut-être de ne jamais en gagner en développant de jeunes artistes.

Tu préparerais une quotidienne pour la rentrée. Info ou intox ?

Non ! On m’annonce sur RTL, sur Canal +, sur M6.... On est encore, bizarrement, un petit peu trop tôt pour une quotidienne. On le fera quand on nous demandera d’y réfléchir.

Le grand public a le sentiment de te connaître mais on ne te voit jamais dans les journaux people. Tu préserves ta vie privée. Selon toi, peut-on échapper aux objectifs des paparazzi ?

Si tu n’as pas envie d’être piégé, il y a des destinations où il ne faut pas mettre les pieds. Elles s’appellent Marrakech, Saint-Tropez, Courchevel, Cannes, l’île Maurice. Si tu ne vas pas là-bas et que tu vas ailleurs, personne ne viendra te faire chier. Si tu y vas, tu cherches. Ou alors tu t’en fous d’être en photo dans les pages people. Moi, je ne suis pas un grand fan de ça. Une ou deux fois par an, ça arrive mais ils n’ont pas grand chose à dire.

Aujourd’hui, tu es un véritable homme d’affaires, tu touches à tout. Comment gères-tu ton image au quotidien ?

Je sais surtout m’entourer de gens qui le font bien. On est assez rigoureux sur tout, sur l’utilisation de photos, les choses à accepter et à ne pas accepter. Mais bizarrement, malgré tout, on fait les choses de façon très rock’n roll. On fait ce qui nous fait marrer, on fait ce qu’on sent bien sans être calculateurs.

En janvier dernier, les internautes de Toutelatele.com t’ont élu personnalité TV pour la deuxième année consécutive. Ca n’est jamais arrivé depuis la création de ce sondage !

Ça fait partie des choses qui font vraiment plaisir. J’ai aussi été élu meilleur animateur en Belgique. Je me dis juste que c’est surréaliste...

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