Charlotte (Les Marseillais à Rio) : « Kim est allée un peu trop loin dans ses propos »
Charlotte, la Sétoise de vingt ans, s’est difficilement acclimatée au soleil de Rio de Janeiro et, surtout, à ses nouveaux partenaires. Déclenchant les foudres de Kim et amenant une ambiance électrique entre Julien et Paga, la blonde du sud s’est également distinguée par une danse échevelée en tant que gogo-danseuse...
Clément Gauthier : Avez-vous appréhendé d’être une des petites nouvelles du groupe des Marseillais ?
Charlotte : Oui, beaucoup, car ils se connaissaient tous donc je ne savais pas trop comment ça allait se passer. J’ai mis pas mal de temps à essayer de m’intégrer, mais ça s’est mieux passé au fur et à mesure.
Pourquoi avoir participé aux Marseillais à Rio ?
Pour l’expérience professionnelle et l’aventure humaine que ça apporte.
Avez-vous suivi leurs précédentes aventures ?
J’ai seulement regardé un peu Les Marseillais à Cancún quand j’ai su que je partais à Rio.
Après avoir dansé au Zax Club, qu’avez-vous ressenti quand la patronne vous a annoncé que vous étiez la seule retenue ?
J’étais très contente, car c’était ma première expérience en tant que gogo et ça a marché ! Ça m’a étonné, mais, du coup, j’ai eu confiance dès le début. Avant, je faisais de la danse dans un style Modern Jazz.
Le métier de gogo-danseuse aurait-il pu vous tenter avant cette expérience ?
Pas du tout parce que le Modern Jazz et le gogo n’ont rien à voir. Au Brésil, j’ai pu découvrir un gogo classe et pas dénudé, en petite tenue. C’est comme danser en boite, mais sur un podium. Mais sur Marseille ou Avignon, je n’aurais jamais fait ça. En tout cas, je ne suis pas mécontente de l’avoir fait.
Kim s’est mise à pleurer quand vous avez été retenue dans le Zax Club, avez-vous compris l’excès de jalousie de Kim ?
J’ai compris par rapport aux échecs qu’elle n’a pas l’habitude d’avoir. On lui a toujours dit « oui ». Le fait qu’elle me prenne à partie, car j’étais nouvelle, j’ai trouvé ça déplacé, car je suis également danseuse donc je ne sors pas de n’importe où. En tant que gogo, elle a plus d’expérience que moi. Mais si j’ai été choisie, c’est que mon style a été préféré.
Pourquoi vos relations se sont si vite dégradées avec Kim ?
Par rapport à sa jalousie. Le fait qu’elle ait échoué dès le premier job.
« Paga m’a fait une crise de jalousie »
Elle a déclaré en aparté, à votre attention : « On va lui montrer c’est qui les vraies gogos de Marseille et tu vas rester à ta place. » Êtes-vous préparée à cette concurrence entre Marseillaises ?
Oui, mais avec Kelly, je savais que ça allait bien se passer. Pour Kim, je savais qu’il pouvait y avoir quelques tensions, car on fait le même métier. Ça ne m’a donc pas surprise.
Il y a eu une sorte de conflit entre Paga et Julien à votre égard. Que s’est-il réellement passé ?
Avec Paga, il y a eu quelques rapprochements. Avec Julien, je m’entendais super bien. On était proches amicalement. Je pense que Paga ne l’a pas supporté et m’a fait une petite crise de jalousie. Il n’a pas compris qu’entre Julien et moi, ça serait amical et sans plus.
Avez-vous été déçue que Kim vienne interférer dans ce conflit ?
Il faut que ça parle, on est dans une maison, en colocation à dix. Forcément, certains se mêlent des conversations qui ne les regardent pas. Elle voulait voir ce qu’il se passait, car elle connait Julien et Paga. Elle est allée un peu trop loin dans ses propos, mais c’est déjà du passé.
Avez-vous imaginé avoir autant d’histoires en commençant cette aventure ?
Je n’ai pas du tout confiance en moi. Je suis très réservée et dans mon coin. J’ai eu du mal à m’intégrer donc c’était un peu difficile pour moi.