Danse avec les stars > Katrina Patchett, l’Australienne qui n’a pas froid aux yeux
Après avoir obtenu le premier trophée de Danse avec les stars aux côtés de M.Pokora, Katrina Patchett a, de nouveau, atteint la finale de l’émission, en 2013, en accompagnant Brahim Zaibat.
Depuis sa naissance, cette Australienne baigne dans l’univers de la danse, entre une mère professeure et un père professionnel de cette discipline. Au fil des années, elle progresse et participe à diverses compétitions. « En Europe, le niveau de danse en couple est plus haut. Tous les meilleurs coachs et directeurs de compétition sont européens,explique-t-elle.Du coup, les plus grands danseurs américains ou australiens essayent de s’installer ici. C’est le seul moyen pour être dans le circuit. » Raison pour laquelle elle quitte son Océanie natale pour s’installer dans le vieux continent.
Malgré la distance, Katrina reste toujours proche de sa mère, déjà apparue à quelques reprises dans Danse avec les stars. « Elle regarde tout ce que je fais, du moins elle essaye vu qu’elle habite loin. Je lui envoie aussi des vidéos. Naturellement, en partageant cette même passion, on parle souvent de nos expériences. Il y a un vrai partage ». Et celle-ci a de quoi être fière de sa progéniture qui devient, en 2007, championne de France de danse sportive en compagnie de Maxime Dereymez. Une revanche pour celle qui n’a pu, quelques mois auparavant, participer à l’émission Dancing show sur France 2, ne maîtrisant pas suffisamment la langue française. Le binôme poursuit sa collaboration et se rend même à l’étranger pour des séminaires afin de perfectionner sa méthode.
« L’émission Splash m’a traumatisée »
Après une halte en Slovénie, Katrina Patchett revient en France et participe depuis 2011 à l’émission Danse avec les stars. La suite est connue : une première saison auréolée de succès, une deuxième éphémère après une élimination en première semaine. À l’automne 2012, elle retrouve un autre chouchou de la gent féminine, Bastian Baker. Si la danseuse apprécie l’ensemble de ses partenaires, elle estime particulièrement Brahim Zaibat : « Sa particularité, c’est qu’il bossait énormément. On ne le voyait pas toujours à la télévision, mais c’était énorme ! Il rentrait chez lui le soir et regardait des vidéos sur Youtube pendant des heures pour reproduire des figures de danseurs professionnels. Il arrivait le lendemain à l’entraînement après s’être couché à quatre heures du matin. Matthieu, Bastian et Cédric travaillaient aussi très dur, mais Brahim voulait être comme nous. Il espérait atteindre le niveau des danseurs de l’émission, sauf que nous avons tous 20 ans d’expérience. Il voulait au moins s’en approcher. Je dis respect. »
Le rapprochement entre les deux jeunes gens alimente des rumeurs de couple. Et si Katrina ne comprend toujours pas que l’on puisse s’intéresser à son physique au vu de tout ce qu’elle a accompli, c’est en partie pour sa plastique que TF1 a pensé à elle pour son concours de plongeon Splash. « J’avais envie d’essayer quelque chose de différent pour moi-même, se souvient-elle. Mais la peur de me blesser m’a vraiment bloquée pendant l’émission. Je pensais que ce serait plus facile. D’ailleurs, je me suis blessée la veille du premier prime. » En voulant réaliser un salto arrière, l’Australienne a fait « un plat sur le dos ». Résultat : deux mois ont été nécessaires pour sa convalescence et la jeune femme reste traumatisée. « C’est fini pour moi tout ça ! », jure-t-elle.
Aujourd’hui, en pleine tournée Danse avec les stars, Katrina répète jusqu’à 12 heures par jour, entre les chorégraphies de groupe et les prestations en duo avec Brahim. « Le spectacle est plus difficile, car il n’y a pas des plans différents comme à la télévision pour rattraper certaines choses. Les gens vont nous voir tous en même temps. Sur les prime, les chorégraphies de groupe sont enregistrées avant le début du direct. Là, en revanche, on ne peut pas se permettre de se tromper. »
Depuis le début de votre carrière, vous a-t-on prodigué un conseil qui vous a particulièrement marqué ?
Quand j’étais petite, mon père m’a dit : « Crois en toi-même, sinon personne ne croira en toi ». Si je n’ai pas confiance dans ce que je fais, comment espérer en retour que les juges m’accordent la première place ? Ce conseil vaut pour la danse et pour n’importe qu’elle autre discipline. Même si je n’ai pas toujours confiance en moi, j’apprends à feindre. Montrer aux autres que je suis forte est important si on veut espérer de ne pas se faire voler la première place.
Quelle est la proposition la plus insensée que vous avez pu recevoir ?
En soi que l’on me propose Splash était déjà pas mal. [Rires.] Mais je ne regrette pas du tout, j’ai fait de très belles rencontres sur cette émission. On m’a demandé aussi de faire la Une pour Entrevue. L’image de la danse et de Danse avec les stars est quand même assez classe, ça n’a vraiment pas de sens. Je ne sens pas l’envie de faire ce genre de choses pour avoir plus de notoriété. Mon travail parle de lui-même.
Si vous deviez participer à Danse avec les stars en tant que « célébrité » novice dans cette discipline, avec quelle partenaire aimeriez-vous apprendre ?
Moi je danse avec Maxime depuis huit ans. Je le connais par coeur et je sais en plus qu’on travaille bien ensemble. Évidemment, mon choix se porte sur lui. Mais on s’aime tous beaucoup.