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Maya Lauqué (La Quotidienne) : « Je commençais à me sentir seule sur mon plateau d’information »

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Rédacteur - Expert TV & Séries
Publié le 29/09/2013 à 17:01 Mis à jour le 07/10/2013 à 13:57

Maya Lauqué délaisse i>Télé et les débats endiablés de Ca se dispute pour se lancer un nouveau défi d’envergure. Elle présentera à partir de ce 30 septembre, avec Thomas Isle, La Quotidienne, magazine de consommation journalier d’un genre nouveau. La présentatrice sera cernée de chroniqueurs, d’invités et de thématiques. Rencontre.

Clément Gauthier : En quoi ce nouveau magazine va-t-il se singulariser par rapport à un autre programme sur la consommation ?

Maya Lauqué : On est dans la solidarité, dans la citoyenneté, dans l’entraide. Comme Gérard Michel (avocat au barreau de Nancy, professeur à Sciences Po Paris et intervenant dans l’émission, ndlr) l’a dit : « D’autres émissions peuvent être chirurgicales, nous on est de la médecine préventive ». On met en avant les initiatives qui nous paraissent intéressantes, intelligentes, malignes et qui créent du lien entre les gens. L’émission est positive, mais pas naïve. Elle reste utile, pédago et joyeuse parce qu’on est à un certain moment de la journée, avec une équipe qui ne demande qu’à rire. On veut simplement faire passer un bon moment aux gens qui nous regardent.

Appréhendiez-vous ce nouveau projet lorsqu’on vous l’a proposé ?

Je me suis posé la question : « Que viennent-ils chercher chez moi ? ». Je pense que c’est la maîtrise du direct parce qu’en étant hargneuse et habituée à l’info pure et dure, on est à peu près armé pour tout. Ils ont dû percevoir que je recherchais un programme plus souriant et que je commençais à me sentir seule sur mon plateau d’information. J’avais envie de me lancer un nouveau défi, j’attendais une proposition et une équipe pouvant m’enthousiasmer.

Comment se sont déroulés vos premiers contacts avec Thomas Isle ?

De manière très naturelle. On a discuté du projet avec le producteur et avec Thomas, le courant est très bien passé. On a fait quelques dîners tous ensemble et du côté professionnel, tout a fonctionné. On a pris le temps de se connaitre et de travailler ensemble, on a beaucoup parlé sur la façon dont on pouvait envisager les choses. En trois ou quatre heures, on pouvait avoir tout écrit. L’un terminait la phrase de l’autre. Ce sont de petits miracles quand toutes les choses s’imbriquent et que l’équipe fonctionne.

« J’attendais une proposition et une équipe pouvant m’enthousiasmer »

Pour le pari de cette nouvelle émission, allez-vous vous adapter en changeant de manière de présenter ?

Je ne change rien en restant extrêmement spontanée et naturelle. Même sur les plateaux classiques, j’aimais quand ça partait en vrille.

Vous retrouvera-t-on dans le rôle de la meneuse de débats à certains moments dans La Quotidienne ?

On a un dossier avec des invités et des experts. Ils ne seront pas toujours d’accord donc s’il faut arbitrer avec le sourire, je serai là pour ça avec Thomas. Dans notre émission en trois parties, il y a vraiment tous les exercices, c’est-à-dire les infos conso où on lance l’actu de manière plus classique, la partie dossier où on peut avoir des discussions, des invités, du témoignage, et la dernière partie avec les questions des téléspectateurs à nos experts. On est des passeurs, des relais et on fait l’interview. Donc professionnellement, il y a à la fois de l’interview, du lancement, du débat ou de l’animation et le tout avec de la détente et des vannes, si on se prête au jeu.