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Nouvelle Star 7 > Dalé revient sur son aventure

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Directeur de la publication
Publié le 26/05/2009 à 13:00 Mis à jour le 26/05/2010 à 12:13

Pendant les quatre premiers prime de Nouvelle Star, Dalé a vu la vie en bleu. Le jury ne lui a décerné que des louanges. Mais c’était sans compter sur ses reprises de Serge Gainsbourg et Johnny Hallyday rejetées en bloc par le jury. Éliminé, Dalé nous fait part de son « bonheur » d’avoir participé à l’aventure Nouvelle Star qu’il va poursuivre tout l’été avec la tournée du show.

Jérôme Roulet : Dans quel état d’esprit êtes-vous depuis votre sortie de la Nouvelle Star ?

Dalé : J’en profite pour me reposer après deux mois intenses de show, et avant la tournée Nouvelle Star qui débute le 19 juin.

Vous avez eu un très beau parcours à Baltard jusqu’à « Je suis venu te dire que je m’en vais » qui a ouvert une série de vives critiques du jury. On se souvient des propos de Lio « Tu as plombé la chanson, c’était un marasme » ou encore le « Plus mortel tu meurs, j’étais à deux doigts de décéder ». Cela vous a touché ?

(rires) Non, ça fait totalement partie du jeu ! Quand on prend des risques, il faut s’attendre à ce que cela ne plaise pas toujours. Après, il ne faut pas tout prendre au mot. J’ai recherché dans ces critiques, qu’elles soient négatives ou positives, ce qui pouvait m’apporter quelque chose pour la suite.

Souhaitiez-vous séduire un membre du jury en particulier en arrivant à Nouvelle Star ?

Non, pas vraiment. Lorsqu’on prépare une chanson, on ne se demande pas si on va avoir des bleus ou des rouges du jury. J’essaye de donner le meilleur de moi-même et d’adapter la chanson à ma façon pour offrir quelque chose de nouveau.

Après les revers successifs sur Gainsbourg, Hallyday ou Maé, étiez-vous finalement plus à l’aise sur des titres anglophones ?

Pas spécialement. On avait tendance à le penser parce que j’ai pris beaucoup de risques sur les chansons françaises. Je me suis aventuré sur des styles qui, à la base, ne sont pas les miens. D’après le jury, j’ai réussi Claude François. C’est vrai que Gainsbourg, c’est un peu éloigné de ce que je fais, mais j’ai voulu essayer. Ça n’a pas marché, ce n’est pas grave !

Les sortants nous ont avoué que les candidats n’étaient pas aussi libres que cela dans le choix des chansons. L’avez-vous également ressenti ?

Cela a été un risque de ma part en prenant ces chansons et je les assume totalement. Je ne vais pas dire que c’est la faute de la production si je suis sorti de Nouvelle Star. J’ai choisi mes titres en mon âme et conscience.

Y’a-t-il alors un titre que vous auriez aimé faire et que vous n’avez pas pu défendre sur le prime ?

Quand j’ai chanté la chanson de Ray Charles, « What’d i say », Philippe Manœuvre m’avait dit : « Tu ne partiras pas sans nous faire un James Brown ». C’est vrai que j’aurais aimé partager du James Brown avec les téléspectateurs... Je garde donc une petite frustration.

Sur vos neuf prestations, laquelle a été la plus aboutie selon vous ?

Ce n’est pas facile car pour chaque chanson, j’ai un rapport qui est différent. « I’ve been loving you too long » reste ma première prestation et Otis Redding est un artiste que j’affectionne particulièrement, donc c’était un honneur de l’interpréter. J’ai beaucoup aimé « Sympathy for the devil », car à la base ce n’est pas dans mon style. Il y a aussi le classique de Ray Charles où il y a eu un échange avec le public de Baltard et c’était vraiment énorme pour moi !


Quelle a été votre principale motivation à Baltard ?

Je cherchais avant tout à m’amuser et à délivrer de l’émotion, à partager quelque chose de fort avant même de me sentir dans un concours. J’avais vraiment envie de proposer un concert, que les gens se disent qu’ils regardent avant tout un spectacle. Et puis, il y a cette magie de la musique. Quand le public nous porte et lorsqu’on se sent porté, on a envie de donner de l’amour. Pour la compétition, quoiqu’il arrive, quand on fait Nouvelle Star, on sait qu’il n’en restera qu’un !

On a pu lire ici ou là que vous jugiez Soan trop « calculateur ». Quel lien entretenez-vous avec lui ?

Sincèrement, je n’ai pas envie de rentrer dans ces polémiques. Soan dit ce qu’il a pu dire, et ça ne regarde que lui. Je veux ne même pas m’attarder par rapport à ça. Je préfère privilégier le côté artistique et la plaisir de faire de la musique.

Qui voyez-vous gagner Nouvelle Star ?

J’aimerais bien savoir ! On peut avoir des surprises ! On en a déjà eu pas mal comme le départ de Mahdi et de Damien qui étaient pour moi de grands artistes. Nous verrons par la suite comment cela se passera. Les quatre derniers candidats ont chacun leur univers, ils doivent porter les prochains primes et je leur dis bon vent pour la suite. Mais je ne préfère pas me pronostiquer (rires).

Pris dans la tourmente du show à Baltard, avez-vous une idée de votre cote de popularité ?

Par le simple fait de passer à la télévision, les gens nous reconnaissent. Certains me croisent pour me parler de l’aventure Nouvelle Star. Après, chacun a sa façon de vivre la chose. La notoriété, ça peut très bien partir du jour au lendemain. Rien n’est acquis et on peut retomber très vite dans l’oubli.

En tout cas, vous semblez être apprécié des internautes puisque vous êtes le candidat préféré des lecteurs de MSN, et ce, depuis le lancement de Nouvelle Star 7...

(surpris et ravi) Ah bon ? Ça alors ! Je leur envoie un grand merci pour m’avoir apporté leur soutien, ainsi qu’aux téléspectateurs, car ils me portent énormément.

Regardiez-vous l’émission avant de venir à Nouvelle Star ?

Oui bien sûr ! L’an dernier, j’aimais bien ce que proposaient Amandine et Benjamin. J’avais beaucoup apprécié la reprise de « Billy Jean » par Benjamin. Idem pour la 5e saison avec Julien Doré et Tigane. Et puis, il y a eu Christophe Willem. A l’époque où il passait, je regardais pas mal, car scéniquement c’était vraiment un showman, il se donnait à fond et c’était génial !

Qu’attendez-vous aujourd’hui de l’après-Nouvelle Star ?

Que cela ne s’arrête pas là pour moi (rires) Il y a déjà l’aubaine de la tournée et après je vais devoir travailler de mon côté, car rien n’est acquis d’avance. Il faut travailler et persévérer. Je considère cette émission comme un super tremplin. Ça m’a permis de montrer à la France entière ce que je fais et ce que j’avais envie de proposer artistiquement, et rien que pour ça, j’en suis très heureux...

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