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Nouvelle Star 7 > Thomas dit tout sur son parcours

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Directeur de la publication
Publié le 01/06/2009 à 00:15 Mis à jour le 25/03/2010 à 16:55

Thomas a échoué aux portes de la demi-finale de Nouvelle Star. L’apprenti coiffeur n’en a pas moins réalisé un joli parcours dans le show de M6 puisqu’il n’a jamais été sanctionné par quatre rouges de la part du jury. Défendu à chaque fois par Lio, Thomas revient sur son expérience à Baltard et nous fait part de son ressenti sur l’émission...

Jérôme Roulet : Dans quel état d’esprit êtes-vous depuis votre sortie de la Nouvelle Star ?

Thomas : Je me sens bien car la pression est retombée et la fatigue n’est plus vraiment à son comble. Mais c’est un peu difficile de revenir à la « vie normale ». On était habitué à un rythme de travail intensif et, du coup, maintenant j’ai le temps de faire ce que je veux !

Avez-vous été plutôt surpris de votre élimination à ce stade de l’aventure ?

Non, je pense que cela se jouait entre Leïla et moi. Mais plus j’avançais, plus j’y croyais. Donc j’ai été un peu déçu quand même, car la finale de Nouvelle Star et le statut de gagnant approchaient...

Face au jury, on a l’impression que vous étiez parfois au bord des larmes. Avez-vous été touché par certaines remarques ?

J’ai les yeux très larmoyants, mais cela m’est arrivé d’être un peu bouleversé par le jury. Quand Sinclair m’a dit « c’est abominable » ou André Manoukian que j’étais « dans le trop », à la fin, c’était un peu gonflant !

En tout cas, vous avez eu une grande admiratrice, toujours prête à vous défendre en la personne de Lio. Que représente-t-elle dans cette aventure pour vous ?

Elle m’a vraiment soutenu. Depuis le casting de Toulouse, elle a aimé ma franchise et mon personnage. Elle a compris qui j’étais vraiment. J’ai apprécié cette acceptation de sa part. Par contre, quand elle me dit « tu es ma chanteuse préférée », y’a des limites...

Ne pensez-vous pas que Lio était plus touchée par votre personnage que par vos prestations ?

Je pense qu’il y avait un peu de ça... J’aurais pu chanter un peu n’importe quoi, elle m’aurait de toute façon aimé par rapport à mon personnage ! D’ailleurs, c’est le même cas pour André Manoukian par rapport à Camélia Jordana (rires)

A l’inverse, Philippe Manœuvre n’appréciait guère votre côté chanteur de « variétoche » et de « premier de la classe ». Etait-il le plus dur à convaincre ?

Ces critiques ont eu un peu de mal à passer... Après, ils sont là à faire de la télé donc je ne leur en voulais pas plus que ça. Mais c’est vrai que parfois c’était un peu dur à encaisser ! Cependant, le plus dur à convaincre pour moi a été André Manoukian.

Sur vos onze prestations au cours des prime, quelle a été la plus aboutie selon vous ?

Je pense que la meilleure a été « Four to the floor ». Je me suis éclaté et je me suis senti vraiment bien sur cette chanson. Pour une fois, moi qui n’ose d’habitude rien dire, j’ai demandé une intro au piano qui part vers la dance, et à la fin, le petit break. Cet arrangement a été accepté donc j’étais super content !

Les sortants nous ont avoué que les candidats n’étaient pas aussi libres que cela dans le choix des chansons... L’avez-vous ressenti également ?

En fait, on choisit, sans choisir, dans une liste que l’on nous donne. Et là, le goût de chacun passe bien après la correspondance avec sa tessiture vocale.

Y’a-t-il un titre que vous regrettez d’avoir chanté à Baltard ?

« Love Today » de Mika (rires) J’adore cette chanson, et c’était du gâchis pour moi de faire ça... Quand j’ai su, en plus, que ça se jouait dans les aigus, je me suis dit que ça allait être horrible (rires)


A l’inverse, y’a-t-il un titre qui vous tient à cœur et que vous n’avez pas pu défendre sur le prime ?

Non, aucun titre en particulier. Mais si on m’avait demandé de choisir, je serais allé dans des trucs totalement opposés comme Placebo, Indochine...

Quelle a été votre principale motivation à Baltard ?

Le public m’a vraiment porté. Je pouvais chanter, me produire sur scène, bref faire quelque chose que j’aime. Et puis, à ce moment-là, on fait abstraction du jury. Mais j’avoue que sur le dernier prime, je n’avais plus la motivation nécessaire.

Ressentiez-vous la compétition entre les candidats ?

Pas plus que ça. On était bien entre nous. On a bien rigolé et eu des coups de gueule. Mais je n’ai pas vraiment ressenti de compétition.

Qui voyez-vous gagner Nouvelle Star ?

Pour moi, la finale se jouera entre Camélia Jordana et Soan. Camélia a une super voix, Soan a un super style. Artistiquement, je pense qu’il a largement sa place en tant que Nouvelle Star même si je suis pratiquement sûr qu’il va faire quelque chose quoiqu’il arrive. Quant à Camélia-Jordana, le titre de Nouvelle Star pourrait bien la mettre en valeur et l’aider à aboutir à un album... Et puis, André Manoukian ne devrait pas la lâcher de si tôt (rires)

A l’annonce de votre élimination, Soan s’est rué sur vous pour vous embrasser. Y’avait-il une relation particulière entre vous ?

(rires) J’ai trouvé ça rigolo. Je n’ai aucun tabou donc cela ne m’a pas choqué, mais j’ai été un peu surpris. Pour tout vous dire, ce n’était vraiment pas mon ami au tout début de l’aventure, loin de là ! On a deux styles complètement opposés et chacun des a priori. Au fur et à mesure, le groupe s’est rapetissé, on a parlé et depuis on a une grosse complicité.

De par ta personnalité, on peut se demander si tu n’aurais pas fait un bon candidat pour Star Academy. L’aventure aurait-elle pu te tenter ?

Beaucoup m’ont dit cela, car je pense qu’à la Star Academy, on retrouve un peu l’univers comédie musicale. Je bouge beaucoup, donc le côté danse et théâtre me plaît. Mais ça ne m’aurait pas plu car le côté être filmé 24/24, je n’adhère pas du tout !

Qu’espérez-vous aujourd’hui de l’après-Nouvelle Star ?

D’abord, j’aimerais passer mes examens de coiffure la semaine prochaine. Puis, il y a la tournée Nouvelle Star qui arrive. J’espère qu’il y aura quelque chose derrière. Je voudrais tout faire : de la comédie musicale, chanter dans un groupe ou en solo, et je pense que Nouvelle Starest certainement un bon tremplin. Maintenant, il ne suffit pas d’espérer, mais de bouger un peu...

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