P’tit Quinquin : Bruno Dumont explique la fin de la série

Jeudi 18 septembre, P’tit Quinquin a trouvé son public sur Arte. 1.5 million de curieux étaient devant leur écran pour le premier épisode. Ce jeudi 25 septembre, la chaîne a diffusé les deux dernières parties de la mini-série, écrite et réalisée par Bruno Dumont.

Sur quatre épisodes, le cinéaste a entraîné le public dans une enquête policière, menée par un duo de gendarmes burlesques. Mais, l’affaire entourant des meurtres successifs dans la campagne de Boulogne-sur-Mer ne trouve pas sa résolution dans le final. Si certains (télé)spectateurs ont pu être déçus par l’absence de réponses, Bruno Dumont assume son choix et s’en est expliqué.

« J’aime beaucoup la suspension. En général, la résolution est souvent désarmante. Ce qui me plait dans le suspense, c’est le mystère. J’aime bien ne pas savoir. Et ce que je trouve beau dans une enquête, c’est de ne pas savoir. Le ’ne pas savoir’ a quelque chose de mystérieux. Et le mystérieux a quelque chose de mystique », raconte le réalisateur, avant de conclure :

« A la fin, le commissaire dit : ’Je rigole, je rigole’. Ça veut dire : on rigole depuis le début. Ce n’est pas sérieux. L’enquête est suffisamment mal foutue depuis le début, pourquoi voudriez-vous trouver une logique là-dedans ? »

Bien qu’il déclare « craindre de se répéter », Bruno Dumont avoue qu’une saison 2 de P’tit Quinquin est envisageable.