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Shall we dance (M6) : comment Richard Gere et Jennifer Lopez ont été perturbés par un coronavirus sur le tournage

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 01/05/2020 à 13:45

M6 rediffuse Shall we dance avec le duo Richard Gere / Jennifer Lopez ce vendredi 1er mai à 14 heures. Dans un contexte sanitaire lourd, le tournage a été prié de voir ailleurs.

Trois ans après Chicago , réalisé en 2002, Richard Gere a eu une nouvelle occasion de s’illustrer à la danse devant les caméras. Dans la comédie romantique, Shall we dance, une partenaire de choix s’est glissée à ses côtés en la personne de Jennifer Lopez. Le duo est à retrouver à partir de 14 heures ce vendredi 1er mai sur M6.

Apporter de la légèreté à la robe d’avocat

Shall we dance était également l’opportunité pour Richard Gere d’endosser une nouvelle fois la robe d’avocat après Peur primale mais aussi ce même Chicago, lui conférant une autre spécialité après celle de la romance. Il prête ses traits à John Clark, un avocat... chicagolais, qui suit une brillante carrière enfouie dans un quotidien rangé et sans histoire.

Un beau soir, son regard est absorbé par la présence d’une jeune femme accoudée au balcon d’un studio de danse situé en face de son immeuble. John n’a plus qu’une idée en tête : rencontrer cette professeur de danse prénommée Paulina et qui exerce à l’Académie. Pour ce faire, il commence à suivre des cours de danse mais les débutants sont admis dans la classe de Miss Mitzi, qui elle, n’a pas vraiment le même profil...

C’est une histoire de jeunette plus que de jeunesse qui est développée à travers cette péripétie nonchalante. En effet, vingt-cinq années séparent Susan Sarandon et Jennifer Lopez, interprètes respectives de Beverly Clark, l’épouse de l’avocat, et Paulina. La première, mère de famille honorable mais un peu encroûtée dans une existence qui laisse peu de place à la surprise, ne comprend évidemment pas l’association du barreau et des barres acrobatiques. Paulina, elle, représente la fraîcheur, l’insouciance, l’aventure. Celle qui permet de rassurer un avocat noyé dans ses redondants dossiers.

Une semi-déception au box-office

Le tournage, lui, n’a pas souffert de monotonie. En 2003, le SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère), un coronavirus CO-V ayant émergé en Chine, a contraint les équipes techniques à déménager. En avril de cette même année, Toronto a connu un pic de contamination. Or, la ville canadienne accueillait le tournage de la comédie musicale qui s’est déportée sur Winnipeg.

En France, le long-métrage a enregistré plus de 600 000 entrées, bien loin des 51 œuvres qui ont franchi le cap du million en 2004.